The Good Sheperd

Ben voilà, un film d’espionnage où les espions font… de l’espionnage. Ca peut paraître dingue, mais ici c’est pas du flinguage à tout va, de la drague intempestive, de la frime au kilomètre et de magnifiques voyages de luxe.

C’est la vie d’un homme qui a tout sacrifié à son pays pour monter la plus grande agence de renseignements, à savoir la CIA. Ici l’action n’est donc pas de courir et de sauter dans tous les sens en mitraillant à tout va. On découvre les affres de l’espionnage et du contre-espionnage, avec tous les conflits moraux et personnels que cela peut amener. On découvre les sacrifices à faire pour pouvoir vivre ainsi. On découvre comment un homme doit se détacher de tout ce qui lui tient à coeur, les horreurs des manipulations, des chantages, de la paranois ambiante.

Le tout est très joliment mis en scène et interprété par des gens de talent. Matt Damon signe une performance tout en distanciation pour un personnage qui se blinde face au monde extérieur. Bon, retrouver le « canard » Angelina Jolie, c’est peut-être pas le top, mais on passera dessus. De Niro aux commandes maîtrise bien son truc, et le film, bien que long, ne s’enlise jamais. Au contraire, le scenario est suffisamment tordu pour que l’on se prenne bien au jeu.

Un très bon moment en somme, et ça change bien de mon dernier ciné, à savoir Die Hard 4…

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