L’autre soir on a ovulu regarder un film oukifopatroréfléchir, et on a mis la galette de Jean-Philippe dans le lecteur DVD… Ben c’était bien cool…
L’idée de base, pour celles et ceux qui connaitraient pas : un ultra-mega-fan de Johnny Hallyday se prend un monstre coup sur la tête et se réveille dans un monde où Johnny n’existe pas et n’a jamais existé, où personne ne le connaît. Et notre fan va en fait rencontrer Jean-Philippe, un patron de bowling qui est en fait le « Johnny qui n’a pas eu sa chance » ; sur ce, il donc décider de transformer Jean-Philippe en Johnny.
Sur ce trip vient se glisser un film sympathique et amusant. Le tout repose beaucoup sur les deux acteurs principaux… Le fan, c’est Fabrice Luchini : génial, le rôle lui va comme un gant, avec sa tendance à la sur-expression, ses envolées, sa grande gueule. Et c’est Johnny qui joue Jean-Philippe : il le fait bien, le beauf perdu en patron de son bowling et qui a raté sa carrière, qui trompe sa femme. Ca forme un excellent duo, et pourtant je suis vraiment pas fan de Johnny. Mais là la combinaison marche bien.
Alors faut pas chercher midi à quatorze heures, Jean-Philippe est un film de détente, pas un chef-d’oeuvre. On se marre un bon coup, on voit plein d’allusions subtiles, de gags… La fille du fan qui change de nom dans la nouvelle vie, parce que Laura ça a plus trop de sens. Le bowling qui s’appelle L’Olympia, avec le logo comme il faut. Y’en a plusieurs comme ça, plus ou moins cachés. Et bon, une intervention de Poelvoorde qui a pas pu lâcher Podium sur une scène très drôle.