The Big Bang Theory – Saison 2

On prend les mêmes et on recommence, toujours pour une bonne partie de rigolade.

La saison 2 de The Big Bang Theory repart sur les bases solides posées par la première, à savoir une bande de nerds tous plus tarés les uns que les autres qui voient arriver dans leur vie une fille plutôt normale, elle. Les ingrédients de base sont là, avec cette brutale rencontre de deux mondes que tout oppose, et qui pourtant vont s’accommoder l’un de l’autre. La série joue toujours sur l’accumulation de situations abracadabrantesques et de délires de geeks obstinés. Le tout avec un humour toujours présent et réellement tordant.

Dans cette saison donc, nos personnages évoluent et se positionnent davantage, souvent en voyant leurs aspects dérangeants multipliés. Chacun devient plus typique, plus extrême aussi. Commençons par Leonard, notre geek le plus « normal », le plus social ; lui veut toujours sortir avec Penny la jolie voisine, et d’ailleurs la fin de la première saison nous laissait entrevoir de belles possibilités, malgré l’échec que l’on découvre dans ce début de saison ; léonard est donc toujours aussi gauche et maladroit dans ses discussions avec Penny, il ne voit toujours rien venir, il est de plus en plus touchant. Son colloc Sheldon, le génie associal bourré de TOCs, devient lui de plus en plus hallucinant dans ses trips divers et variés, sa connaissance de tout plein de domaines, mais aussi et surtout dans ses tentatives désespérées de comprendre (et d’appliquer parfois) certaines règles des relations sociales entre êtres humains normaux ; franchement grave, ce personnage est franchement un fou furieux complet, qui aligne les moments exceptionnels (petite pensée pour son apprentissage de la conduite et le cadeau qu’il reçoit de Penny). Howard se montre de plus en plus lourd, que ce soit dans le flashy de ses vêtements ou dans ses relations avec les femmes ; vivant toujours avec sa mère, il se montre absolument incroyable dans son statut de tombeur auto-proclamé, mais même lui devient touchant lorsque Penny le trashe ou quand on le rabaisse car il n’a qu’un master. Raj prend du poil de la bête, surtout depuis que l’on sait comment le faire parler en présence de filles, et que du coup il peut prendre la parole plus souvent ; avec ses fringues qui sont une atteinte perpétuelle à la bonne santé de nos rétines, son combat face à ses parents légèrement envahissants nous donne de bons moments ; on se prend même à espérer qu’il perde la parole pour de bon tellement il peut se montrer insupportable. A noter le magnifique jeu de « vieux couple » entre Howard et Raj qui  leur créé un duo et ue place bien à part. Penny s’affirme vraiment et commence à bien savoir réceptionner la bande de fous furieux ; ses sentiments évoluent, et elle se prend même à avoir quelques moments de geekitude savoureux son trip de jeu en ligne est magnifique).
Rajoutons à cette brochette une série de seconds rôles pas piqués des hannetons, comme Leslie, toujours aussi terrible. Mais il y a aussi la mère de Léonard (qui permet de comprendre comment ce dernier survit à la colloc avec Sheldon), l’étudiante folle de Sheldon, la nouvelle voisine du dessus (« Dead hooker on TV, live hooker in life ») ou encore Stuart du magasin de comics. Et puis signalons quand même la présence de Summer Glau en guest star dans un épisode absolument génial.

Que du bonheur donc, un humour toujours solide, des considérations et des références geeks au kilomètre. Le filon n’est pas encore épuisé, c’est à se demander comment vont faire les scénaristes s’ils ne renouvellent pas un peu le tout. J’avais déjà laissé planer l’ombre d’un déjà-vu à venir en parlant de la saison 1, et je ne peux que me répéter. Les situations exposées ont leurs limites et je me demande comment tout cela va tourner. Mais j’avoue être un grand grand fan ; d’ailleurs, je suis trop trop content du t-shirt « Rock-paper-scissors-lizard-Spock » que l’on vient de m’offrir.

Petite anecdote… Après avoir vu la saison 1, j’ai dit à ma femme « Tiens, tu devrais regarder ça, tu verras que je suis pas si grave que ça comme geek » (parce que franchement ils sont bien plus graves que moi).  Résultat des courses : elle est devenue addict à la série qu’elle adore. Mais surtout elle retrouve un peu de chaque personnage en moi, ou plutôt un peu de moi chez chacun d’eux (oui, y compris chez Howard ou Sheldon, ouch)… quel compliment! Moi aussi je t’aime mon amour… :mrgreen:

Sur ce, la troisième saison nous tend les bras (ah tiens, on a même déjà commencé, que le temps passe vite!)

Alors hop, un petit florilège pour la route et j’y retourne… Bazinga!!!

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