Sons of Anarchy – saison 1

Gosh, quelle tuerie que cette série!!! Ca faisait un petit moment qu’elle était dans ma liste des « à voir », avec tout plein de commentaires super positifs entendus de tous côtés. Il aura donc fallu un peu de temps pour que je m’y mette mais là c’est fait. Et bien fait. C’est vraiment énorme!

Sons of Anarchy nous narre les aventures et histoires du « Sons of Anarchy Motorcycle Club, Redwood Originals », une bande de bikers au look de mauvais garçons qui tiennent leur sympathique ville de Charming aux USA. Sam Crowe, comme ils se font appeler (reprendre les initiales de l’intitulé complet : SAMCRO), fonctionne comme une grande communauté, une sorte de famille où tout le monde se connaît et se soutient. En charge du garage Morrow-Teller (du nom des deux fondateurs du club), ils gagnent surtout leur vie au travers du commerce très illégal d’armes à feu. Et ils doivent trouver leur voie entre flics, population et autres gangs.

La série joue donc sur plusieurs niveaux. La vie du club, avec ses relations aux autres gangs, ses coups fourrés, ses bastons, ses gunfights, et tout ces petits plaisirs de la vie. De mauvais garçons ils n’ont pas que le look puisque ce sont quand même des brutes qui tabassent et flinguent dès qu’il y en a besoin. Les Mayans (latinos), les Niners (blacks), ou les Nords (neo-nazis) sont les principaux gangs concurrents qui apparaissent. Mais Sam Crowe ne veut pas d’autres activités illégales à Charming. D’où des liens privilégiés avec les autorités locales qui connaissent les bikers depuis des générations. Et puis il y a les relations du club avec l’extérieur et la ville, ainsi que sa population. Que ce soit des colères, des inimitiés, des histoires d’amour ou de la haine pure, on ne reste pas indifférents aux Sons of Anarchy qui rythment la vie de Charming. Et puis les relations sont aussi très fortes à l’intérieur du club. Ils s’appellent tous frères, mais on a des hauts et des bas et de très nombreux secrets. Les cadavres pullulent dans les placards de ces gars. Bref, on plonge dans la vie trépidante et violente de cette équipe.

On découvre une galerie de personnages tous plus solides les uns que les autres. Et tous interprétés de main de maître par des acteurs qui sont vraiment à leur place. Je n’ai pas vu une seule fausse note dans ce casting. Tout colle et tout va bien. Les personnages sont solides et crédibles, avec une profondeur. Aucun n’est tout noir ou tout blanc, chacun a des motivations et des buts, une manière de voir les choses. Et ils ne transigent pas avec ça ; leur vision du futur du club est au centre de l’intrigue, avec la relation entre le président actuel du club, co-fondateur, Clay Morrow, vieillissant et aux méthodes muscles, et en face le jeune blondinet Jax Teller, fils de feu l’autre co-fondateur, en vice-président prêt à prendre la relève et qui n’est pas certain d’avoir les mêmes visées. Une tension qui monte d’épisode en épisode et culmine dans un final (les deux derniers épisodes de la saison) prenant à souhait et même bouleversant (franchement j’en avais les tripes retournées dans l’avant-dernier épisode de la saison). Et ça peut devenir très très touchant, avec de forts sentiments et des histoires de famille très prenantes (Abel en particulier).

La série est dure, carrée, sans concession. Comme le club dont elle dépeint la vie et les bikers qui le forment. Sans oublier les femmes gravitant autour de ces bikers et en particulier Gemma, superbe personnage de très haut vol. Ca ne se destine pas aux petite natures. C’est violent et sombre. Comme on n’est pas chez les Bisounours, ça tombe bien. Mais quelle puissance! Très bien mis en scène, avec de superbes images, et une bande-son géniale, cette série se place dans le tout en haut de qualité. Que du bonheur!

Bon, j’vais attaquer la suite du coup.

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