Prince of Persia, the Sands of Time

Les productions Bruckheimer/Disney nous avaient déjà livré la trilogie Pirates des Caraïbes, inspirée d’une attraction des parcs d’attraction de la souris, mélange d’aventure et de fun. On remet le couvert avec une recette du même acabit et en piochant cette fois dans le monde vidéo-ludique avec Prince of Persia, The Sands of Time. On le sait, les adaptations ciné de films sont rarement de haut vol (même qu’en général elles s’écrasent très vite avec fracas). Là, franchement, ce n’est pas le cas. On n’est pas devant un grand film bouleversant à la profondeur incroyable. Plutôt devant un très bon divertissement qui remplit avec les honneurs son contrat de blockbuster. On ne lui en demande pas plus et il ne prétend pas en faire plus. L’idéal d’une soirée ciné pop-corn sans prise de tête.

Pour ma part, cela fait longtemps (le premier est sorti en 1989) que je connais le nom de Prince of Persia et le principe action/plate-forme des jeux. Je n’y ai cependant joué qu’avec l’épisode Rival Swords sur Wii où l’on utilisait le principe des Sables du Temps permettant de remonter un tout petit peu dans le temps ; un jeu très sympa. Et j’ai franchement retrouvé l’essentiel de ce qui fait le jeu dans ce film.

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L’Île Interdite

Un petit jeu vient de sortir en traduction chez Cocktail Games, il s’agit de l’Île Interdite (Forbidden Island dans la langue de Sheldon Cooper). Première incursion pour moi dans le monde des jeux collaboratifs. Et franchement c’est du tout bon. Il s’agit d’un jeu de Matt Leacock, un habitué du style puisqu’il a pondu Pandémie dont le mécanisme est un peu similaire (si j’ai bien suivi, parce que j’y ai jamais joué).Dans ce jeu, on joue le rôle d’aventuriers qui ont trop regardé Indiana Jones quand ils étaient petits. Ils débarquent sur une île, seul reste de l’Atlantide où attendent patiemment quatre reliques à récupérer. Le but du jeu (et seule manière de gagner) : récupérer les reliques et repartir tous ensemble par l’héliport. Le problème, c’est que l’île est piégée et commence à s’enfoncer sous les eaux dès que l’on pose le pied dessus. Il faudra donc réussir cela avant que l’île ne disparaisse. Les lieux où sont les reliques sont sous les flots avant qu’on ait récupéré la relique idoine? C’est perdu. L’un des personnages se noie? C’est perdu. L’héliport est sous les eaux? C’est foutu. Il faut donc agir en collaboration et se concerter, utiliser les talents de chacun, afin de réussir dans les temps.

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Six-String Samurai

In 1957, the bomb dropped, and the Russians took over what was America.

The last bastion of freedom became a place called Lost Vegas and Elvis was crowned King.

After forty rockin’ years, The King is dead.

Every guitar picking, sword swinging opportunist, including Death himself, hears the call echoing across the wastelands.

Vegas needs a new King.

Comment résister à un film qui commence par ces mots? Cela n’augure que du bonheur. Et quand on sait qu’au programme il y a du rock, du katana, des guitares, du kung-fu, de l’uchronie, du post-apo et des duels de guitare, que demander de plus? Bon, par contre faut être clair tout de suite : Lance Mungia (scenariste et réalisateur) et Jeffrey Falcon (scenariste et acteur principal) se droguent. Et pas au p’tit lait. C’est du lourd ce qu’ils prennent. Ce film est un gros trip complètement halluciné. Il enchaîne délires visuels et sonores avec des situations plus capillotractées les unes que les autres dans une espèce de road-movie barjot gonflé au rock’n’roll et au film de sabre.

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Non à Acta, petite video

Encore du ACTA, me direz-vous? Ben ouais je reviens vous embêter avec cette saloperie d’accord. Et plutôt que de vous sortir une tartine explicative, je vais laisser faire cette sympathique vidéo… Bon visionnement et n’hésitez pas à faire tourner, il en va de l’évolution des libertés individuelles et de la neutralité du net.