Voilà, une nouvelle saison qui s’achève après 13 épisodes particulièrement poignants.
Pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi :
Alors que d’autres séries auraient tendance à s’essouffler après tout ce temps, celle-ci est plus forte que jamais. Que d’émotions et de bonnes intrigues là dedans! Sons of Anarchy reste une série au top du top, très nettement l’une de mes préférées, avec une qualité qui ne faiblit pas. Bien au contraire.
Après le terrible geste de Tig à la fin de la saison 4, un nouvel homme entre en scène, Damon Pope, un très très gros bonnet, du genre qui ne se salit même plus les mains et qui est très en haut de l’échelle. Du genre qui pourrait anéantir le gang en claquant des doigts. Du coup, il faudra manœuvrer avec précaution. Si on rajoute la présence toujours de l’IRA et du cartel mexicain, de la CIA, du sheriff, nos petits bikers ne vont pas s’ennuyer. Surtout que l’on s’en prend à eux, à leurs proches, que l’autorité toute fraîche de Jax est sapée. Ici la violence entre le gang et l’extérieur, mais aussi à l’intérieur du gang, prend encore une autre dimension. Mais surtout les personnages souffrent, vraiment. Celles et ceux qui n’aiment pas trop voir morfler leurs personnages fétiches devraient éviter de regarder cette saison parce que là on déguste sévère.
C’est toujours très dur, et à nouveau j’en ai eu les larmes aux yeux (et c’est pas tous les jours que ça ‘arrive). certaines scènes font vraiment mal aux tripes. Et du coup rendent la série d’autant plus prenante. Pfiouh!heureusement qu’il y a quelques scènes de calme, de tendresse, d’amitié, de réconfort, qui permettent de reprendre son souffle dans toute cette noirceur.
je vais pas vous refaire l’article de la qualité de la série. Rien à ajouter par rapport à mes précédents billets, puisque autant les acteurs que les décors que la réalisation que l’écriture, tout est au taquet. Vraiment. Avec une mention toute particulière à la bande son bardée de titres fabuleux (dont des reprises vraiment grandioses).
De plus en plus présent, cet espèce d’aspect « maudits ». Dans SoA, on n’échappe pas à son destin. On se rapproche de plus en plus du drame grec ou shakespearien (c’est pas chez cet auteur que tout le monde finit ou fou ou mort, à peu de choses près?). La fin de la saison est éloquente sur ce point. Malgré tous leurs efforts, les héros ne peuvent s’écarter du chemin qui leur est tracé. Et s’ils doivent souffrir pour y rester, et bien qu’ils souffrent.
Une série que je conseille donc fortement, d’autant plus sur une saison qui est vraiment de très haute qualité.