Battlestar Galactica – le jeu

20140208_232939Je ne vais pas vous refaire l’article sur la série que j’ai adoré et qui fait partie de mon panthéon des références télévisuelles. Le jeu de plateau existe dpeuis quelques années et me faisait bien de l’œil mais je n’avais jamais eu l’occasion d’en tâter. Il faut dire que c’est quand même du plutôt gros jeu, typé ameritrash avec son livret bien bardé de règles nombreuses, son matos foisonnant et tout ; pas le truc que l’on sort avec tout le monde quoi. Pis là, comme il est à l’ordre du jour de la prochaine soirée jeux de la ludo, fallait bien que je le teste. Ce billet n’est donc pas un avis étayé par de nombreuses parties ayant permis d’étudier le jeu sous toutes les coutures, mais un premier retour après une partie qui a été franchement très sympa.

En gros le jeu nous met aux commandes de la flotte, incarnant plusieurs des personnages de la série, avec le but avoué de fuir les cylons, de survivre aux différentes crises et d’atteindre Kobol, le tout avec des traîtres cylons au sein de l’équipe. Un bon résumé des bases de la série, dont l’ambiance est vraiment bien rendue.

A l’ouverture de la boîte, tout est là pour nous confirmer qu’on est chez FFG : ça déborde de matos fort bien foutus, y’a plein de figurines et de cartes, le tout très joli. Rien à redire. En empoignant le livret de règles, ça se confirme, on est pas dans le party-game de 15 minutes. Deux lectures et une petite vidéo sur Youtube pour assurer un peu le truc et hop on lance la partie pour voir.

Tout commence par une mise en place des différents éléments et le choix des rôles. On a eu à table l’amiral Adama, le Chief, Baltar (qui a hérité du rôle de Président) et Starbuck. De quoi faire face à pas mal de situations d’urgence différentes. Il y a eu aussi des cartes loyauté distribuées en secret indiquant à chacun s’il est un cylon ou pas. Et là j’ai un doute quand au poids de Baltar ; si on joue avec lui, on a une carte cylon de plus dans ce tas, et lui-même a plus de chances d’en être un puisqu’il reçoit 2 cartes loyautés. Et dans notre partie du coup on a eu directement 2 cylons, soit la moitié des joueurs qui cherchaient à saboter les efforts déjà pas évidents de l’Humanité pour survivre.

En début de partie, le Galactica est sous le feu des cylons mais la situation n’est pas trop tendue. On se met gentiment en route et la première crise fait débarquer une grosse flotte cylon en plus, alors qu’on ne s’était pas débarrassés des premiers vaisseaux. Afin de limiter les dégâts sur nos vaisseaux civils qui transportent toutes les ressources nécessaires à notre survie, l’amiral a utilisé très vite l’une des deux seules charges nucléaires à disposition tandis que le président autorisait l’usage de la force au mépris des vies à sacrifier pour ce faire. On voit très vite que les choix difficiles et la situation tendue rendent parfaitement l’ambiance de la série. Franchement on se voyait assez plongés dedans (du moins pour les 2 joueurs ayant vu la série, les autres ont croché sans trop de problèmes et veulent maintenant la voir).

Dans son tour de jeu, un joueur peut se déplacer dans les vaisseaux (Galactica ou Colonial One) et ensuite faire une action (vaste gamme selon le lieu où il est, ses capacités propres, ses cartes, etc). Puis on doit gérer une crise. Elle peut se concrétiser par des cylons qui débarquent par exemple. Mais aussi par des crises internes qu’il faut gérer ; dans ce cas, chaque joueur pose des cartes face cachée et leur révélation va permettre ou pas de surmonter les ennuis. Après cela, on voit si les vaisseaux cylons présents agissent et si on se rapproche de la possibilité de faire un saut à vitesse super-luminique pour approcher de Kobol.

Comme on avait vraiment beaucoup de cylons autour de nous, on a décidé de sauter avant que tous les calculs ne soient faits, du coup on a perdu un peu de population dans l’histoire mais au moins on s’est retrouvés au calme à pouvoir gérer plus tranquillement quelques crises et tout allait plutôt bien. Certains résultats ont cependant fait monter la tension car on a eu la preuve qu’au moins un traître cylon se cachait à la table.

20140209_010539A la moitié de la partie, nouveau tour de cartes loyautés pour simuler les fameux agents dormants, les cylons cachés. Et il y a eu la carte qui est censée équilibrer ; avec ce sympathisant, si les choses ne vont pas trop mal, il va dans le camp cylon, sinon il va dans le camp humain. Comme on allait pas trop mal, il est devenu un cylon révélé. Il a pu donner sa carte de loyauté du début de partie, non révélée, à un autre joueur. En occurrence un humain qui est devenu cylon. Avec 3 cylons contre lui, Adama s’est vite retrouvé bien seul. Et de là ça été bâché en 2 coups de cuillère à pot. Une crise volontairement mal gérée qui a fait diminuer la population. Une décision d’envoyer l’amiral en cellule pour limiter ses possibilités d’action, donnant donc le commandement à un cylon. Et il a été facile d’éradiquer la population humaine restante.

Que retenir de tout ça? Une super partie. Tout le monde y a pris du plaisir. Même ceux n’ayant pas vu la série. Preuve que le jeu est bon. Il y a du potentiel. Quelques points de règles à vérifier comme toujours avec ce genre de gros jeu, mais rien de grave. On a passé un très très bon moment même si l’influence de Baltar sur les cartes loyauté me semble trop balaise pour les cylons. Je me réjouis de retenter une partie pour essayer d’autres pistes en tout cas.

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