Et voilà le deuxième opus du reboot de la franchise Spiderman. Comme pour le premier film, Marc Webb colle une recette très simple pour nous sortir un gros blockbuster sans prétention qui détend mais qui manque salement de profondeur. On retrouve donc Peter Parker qui s’éclate à être Spiderman tout en tentant de concilier cela avec ce qu’il ressent pour la belle Gwen ; rappelons que le père de cette dernière a fait promettre à notre héros de la laisser en dehors de ça pour ne pas qu’il lui arrive quelque chose. Notre homme-araignée va bientôt se trouver un méchant à sa mesure, le très puissant Electro qui lui donnera du fil à retordre. Visiblement, le réalisateur a du trouver que ce serait bien de rajouter du méchant alors il a collé le Bouffon Vert et Rhino genre comme un cheveu dans la soupe, sans lien avec le reste de l’intrigue, de manière parfaitement artificielle et pour de micro-apparitions. Mais bon Spiderman va se fritter du méchant tout en jonglant avec ses soucis d’ado. Et puis il va aussi s’intéresser à ses parents, à leur disparition, à ce passé mystérieux qui s’avère comme par hasard lié à Ozcorp et à ses pouvoirs (je spoile rien du tout, c’est dans la bande-annonce).
Bon, on peut dire en tout cas que les scènes d’action sont assez épiques et plutôt très bien foutues. Pour une fois, la 3D est bien immersive ; les acrobaties aériennes de Spiderman (genre la poursuite du début ou le duel final contre Electro) prennent une dimension assez folle et c’est une bonne claque visuelle. Du vrai gros blockbuster qui a englouti un budget « effets spéciaux » kilométrique, mais qui a réussi à en faire quelque chose qui tient la route. L’apparence d’Electro envoie aussi du bois. Le look de rhino est aussi sympathique (bien qu’on le voie très peu). Continuer la lecture de The Amazing Spiderman 2