Aftershock

aftershock-ukDans ce petit film de 2013, on suit les aventures d’un groupe de jeunes touristes américains qui vont faire le tour des clubs les plus prisés du Chili pour faire la fête. Un groupe de gars avec plein de fric et des relations qui vont rencontrer de superbes filles et les entraîner dans des lieux de fous pour des soirées incroyables. Oui mais voilà, ce film est un peu bâti sur le principe du gros changement de style à la moitié (genre From Dusk till Dawn, en moins bien). On passe de la comédie festive délirante au truc nettement plus tendu lorsqu’un énorme tremblement de terre vient tout détruire autour d’eux. Pris dans la panique des foules, entouré de ruines, sans aucune infrastructure fonctionnelle, avec en plus une alerte au tsunami, notre petit groupe va tenter de se frayer un chemin. On passe dans le sombre et le thriller, surtout lorsque l’on découvre que les murs de la prison locale n’ont pas tenu le choc et que nos petits gars vont rencontrer un groupe d’évadés tueurs, violeurs et autres joyeusetés. Le film vire au survival dur et violent avec un bodycount qui va progresser de manière fulgurante.

Le film est produit par Eli Roth (et réalisé par Nicolas Lopez qui bosse avec Roth sur son fameux Green Inferno), il ne faut donc pas s’attendre à un truc trop Bisounours. Même si le début fait plus comédie de tournée festive, avec quelques bonnes vannes et des situations sympas, on sent que la suite va se révéler un tantinet plus sombre. Et ça ne manque pas. Dès le début du tremblement de terre, on aura droit à quelques morts bien horribles, du sang, des membres arrachés, etc. Meurtres sanglants, accidents gore, viol, tout y passe. On n’y va pas avec le dos de la cuillère. Il y a ce côté bestial où on voit que dans les pires moments, l’être humain peut laisser sortir ses pires pulsions et virer complètement animal sauvage.

Avec une bande d’acteurs qui s’en sort très bien (une mention spéciale à Nicolas Martinez, surtout dans toute la première partie), dont Eli Roth lui-même qui s’amuse dans l’un des rôles principaux, le film est correctement desservi.

A noter (spoiler inside), que la fin du film semble donner raison à un grand classique du survival avec la fille pure qui survit et donc toute la morale qui va avec ; limite lourd, je ne m’attendais pas à cela avec Eli Roth derrière le film et au vu de l’ambiance de ce qui a précédé. Mais la toute dernière scène (que j’attendais en fait) reprend bien le contrôle et donne un final parfait.

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