De la définition des camps politiques

16526081476_a42c2c60ce_zPériode électorale oblige, on nous parle des partis, et des camps politique à tout bout-de-champ. Normal. Baromètres électoraux, sondages, interviews, résultats, nombre de sièges, répartition, analyses, tout y passe. Tous les jours on retombe dessus. Il y a juste quelque chose que je comprends pas, c’est où on définit finalement la gauche et la droite. Et pourtant je ne suis pas spécialement un novice en politique, je connais pas trop mal le fonctionnement de nos institutions et je suis un peu engagé dans ce milieu. Mais il y a des fois où ça me dépasse.
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Eagles of Death Metal – Zipper Down

eodm-zipper-down-cover_sq-416eca5ad79de4f7c1d1859b798330a72d78e242-s300-c85La pochette de l’album (et la suite des artworks intérieurs) pose tout de suite le truc : les Eagles of Death Metal sont de retour, et les petits gars sont toujours aussi à fond dans leur délire. Leur dernier opus remonte à sept ans quand même. Une si longue attente pour retrouver les mêmes plaisirs simples d’un rock classique, binaire, basique, mais fabuleusement rythmé et superbement bien traité. Les gugusses aiment ce qu’ils font et ça se sent. pas une chanson qui traîne, tout est prétexte à du air guitar et du chant sous la douche. Dès le « Complexity » d’introduction, on retrouve la patte du groupe qui saura faire se trémousser même les plus irréductibles. Rythmique carrée, riffs imparables, voix de crooner, tout y est. Que l’on soit dans le un peu plus énervé comme sur « Got A Woman », « Got The Power » ou « The Reverend », ou alors plus soft comme le très bon « I Love You All The Time » ou « Skin Tight Boogie », on sent toujours les mêmes influences remontant au rock le plus carré qu’il y ait. L’album est bourré de tubes et s’écoute avec un plaisir non dissimulé.

EoDM ne réinvente pas la poudre, ils ne changent pas leur fusil d’épaule, on est dans la même ligne. Aux côtés des riffs, l’humour et le délire bête sont toujours présents. Et ça aussi c’est bon. Miam, très bon album (en plus il est toujours de bon goût d’exhiber la pochette chez soi).

Revue de web – S04E43

revue_de_web-2015Culture

Kaamelot revient dans la poche d’Astier avec tous ses droits pour une aventure sur grand écran.

Un possible futur Sonic Highways 2.

La bande-annonce de la série Preacher.

Bande-annonce aussi pour Kung-Fu Panda 3.

Miam pour la bande-annonce de The Hateful 8.

Et celle de Warcraft, elle déménage. Continuer la lecture de Revue de web – S04E43

Pixels

MV5BMTYxMzM4NDY5N15BMl5BanBnXkFtZTgwNzg1NTI3MzE@__V1_SX640_SY720_Ca y est, j’ai vu Pixels, le film au principe absolument délirant qui me faisait de l’œil. Et finalement je suis bien content de ne pas avoir payé le prix excessif d’une place de cinéma pour aller le voir. Pixels est tiré d’un court métrage sympathique et a un super fond, sur le papier. Lorsqu’une sonde est envoyée dans l’espace au début des années 80 vers de potentielles civilisations extraterrestres, elle contient entre autres des images de jeux vidéos censés être représentatifs de la culture de la Terre. Oui mais voilà, comme tout le monde le sait, les jeux vidéo c’est violent. Et les aliens qui ont trouvés la sonde ont pris cela comme une déclaration de guerre. Les voilà donc qui débarquent sur Terre sous la forme de personnages de jeux vidéo. Humanité et aliens disposent chacun de 3 vies et le perdant décidera si la Terre est détruite ou pas. Il en résulte donc une série de matchs inspirés des classiques des jeux vidéos de l’époque mais en version grandeur nature, pour déterminer le sort de notre planète. Franchement sur le papier cela a tout pour plaire au public de geeks trentenaires/quarantenaires gamers dont je fais partie. Je dois même dire que la bande-annonce m’emballait pas trop mal. Avec Chris Columbus à la réalisation (c’est pas un manche quand même), avec des acteurs comme Michelle Monaghan, Sean Bean, Peter Dinklage, ou même Adam Sandler (qui sait porter des comédies bien délirantes), on avait de quoi espérer du bon.

Et bien j’ai été déçu. Le film souffre déjà d’un manque de rythme flagrant. L’introduction affreusement longue nous présente dans leur jeunesse le groupe de geeks qui va sauver le monde. Ensuite le film alterne les séquences délirantes de combats au sein de vieux jeux vidéo grandeur nature et de longues scènes de remplissage où l’on trouve des tentatives éhontées et déplacées de comédie romantique (si quelqu’un peut me donner un seul intérêt à l’histoire d’amour de ce film, qu’il vienne), de références à des films de guerre et d’honneur, et de films de gags lourdingues. Et là on a échec sur échec. Le film ne vaut finalement que pour les trop peu nombreuses et trop courtes scènes d’interaction en jeux vidéo grandeur nature, qui en plus ne sont pas suffisamment rythmées et progressives ; les intervalles sont tellement loupés que l’on perd toute la portée et toute l’intensité que ces scènes devraient avoir. Entre ces moments amusants et reposant sur de bonnes idées, on s’endort. Personnages archétypiques et pas charismatiques, clichés et autres scènes déjà vues et revues, manque d’entrain, rythme plat… C’est bien dommage parce que vraiment je croyais en ce Pixels.