Précédemment : saison 1 – saison 2 – saison 3 – saison 4
Et voilà, avec ses 13 épisodes, cette cinquième et dernière saison de Person of Interest clôt de manière épique la belle aventure qu’aura été le visionnage de cette série. 13 épisodes particulièrement intenses, où toutes les machinations précédentes vont se lier pour donner un final détonnant. La série continue dans la même qualité d’écriture, de réalisation, de jeu d’acteurs, c’est toujours très bien foutu. La bande-son est aussi très solide ; je ne sais plus si j’en avais parlé dans les précédents billets, mais la musique est très bien aussi. On a donc l’intrigue qui se conclut d’une très bonne manière, avec une saison tendue.
La série garde son aspect extrêmement technique et plongée vraiment dans son époque. Les questions de surveillance de masse, de contrôle général, de maintien de l’ordre à tout prix, de conservation de la paix, de la liberté à donner à des techniciens, de la place des IAs, plein de thèmes qui ont émergé au fur et à mesure du développement des saisons et qui prennent tout leur sens ici, avec des dialogues vraiment bien foutus.
La résolution de tout cela ne se passe sans heurts, et le ton est globalement assez dur ; il faut dire que les adversaires des héros ne sont pas nés de la dernière pluie et que les enjeux sont vraiment énormes. Dès lors il n’est pas étonnant d’avoir quelques morts dans les personnages principaux ; mais des morts justifiées, extrêmement symboliques et qui se tiennent par rapport au scénario, rien de gratuit. Une excellente conclusion pour une série qui a su se développer bien au-delà du simple « procedural » qu’elle aurait pu être. Je suis très content d’avoir suivi l’entier de la série, et très content de la manière dont elle se termine.
Il y a juste cette toute dernière séquence, une légère porte un peu ouverte à une potentielle suite. La série n’a pas eu un succès absolument transcendant au niveau de l’audimat, d’où d’ailleurs cette conclusion en une saison raccourcie. Mais les créateurs se sont quand même laissé une porte ouverte au cas où. Malin.