xXx: Return of Xander Cage

Dans le genre « film de bourrin sans prétention et qui détend », le premier xXx (2002)avec Vin Diesel avait placé la barre assez haut ; un scénar débile, une cohérence proche du zéro absolu, de l’action improbable au kilomètre,… Surfant sur le succès du premier opus, un deuxième film (sans le même acteur et donc pas avec le même héros) avait été commis en 2005 mais sans produire le même plaisir coupable au visionnement. Alors bon du coup le 3eme film qui annonce le retour de Xander Cage, sous les traits à nouveau de Vin Diesel, ça ne pouvait que relancer la franchise.

Alors faut pas chercher, le scénario est encore plus délirant et improbable et ténu. Un groupe de psychopathes adeptes de l’extrême doit sauver le monde en récupérant un MacGuffin qu’un autre groupe veut aussi obtenir mais pour faire le mal. On a même droit à des retournements de situation, des questionnements moraux et/ou éthiques de bas étage et des twists qu’on ne verrait presque pas venir de nuit avec les yeux bandés. Le tout tournant autour de la question super à la mode de la surveillance généralisée et des libertés individuelles.

Après Rob Cohen (Dragon, Cœur de Dragon, Fast & Furious,…) et Lee Tamahori (L’Âme des guerriers, Meurs un autre jour,…), c’est D.J. Caruso (Paranoiak) qui passe derrière la caméra. Visiblement, tout ce qu’on lui a demandé, c’est d’envoyer du bois dans les scènes spectaculaires et d’accumuler les cascades les plus improbables pour en jeter plein les mirettes aux spectateurs. De ce point de vue, le contrat est tenu. Pour le reste, c’est un peu vide. On a bien quelques punchlines bien senties qui mettent un peu d’humour en plus, mais sinon ça ne va pas chercher trop loin. On sent qu’il y a le budget cascades aussi.

Devant la camera Vin Diesel donc, toujours aussi solide, monolithique, rebelle et bad boy. A ses côtés, des gens qui assurent le côté baston chorégraphiée avec Donnie Yen (Ip Man, Rogue One, Hero, et toute une floppée de films d’action asiatiques) et Tony Jaa (Ong-Bak, The Protector,…) en particulier. On rajoute des filles sexys avec Deepika Padukone (de Bollywood), Ruby Rose (rha lovely), Hermione Corfield (re-rha lovely) et Nina Dobrev. Des seconds rôles avec Kris Wu et Rory mcCann pour un personnage absolument fantastique (Hot Fuzz, Game of Thrones,…). Et voilà pour une belle bande de grands déjantés. A noter aussi les passages de Samuel L Jackson, fidèle de la franchise, de Ice Cube ou du joueur de foot Neymar.

C’est un gros film d’action, un blockbuster qui permet de mettre le cerveau sur off, un moment de détente où on se dit quand même que non ils vont pas oser, ah ben si en fait. C’est du grand nawak par moments et c’est ça qui plaît aussi. A se demander si Vin Diesel, en grand rôliste devant l’éternel, n’a pas proposé de placer quelques plans improbables que seuls des rôlistes seraient capables de monter (au grand désespoir du MJ d’ailleurs).

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