Dans la série des auteurs de SF bien geeks, j’ai pas mal entendu parler de Charles Stross sans jamais m’y plonger, jusqu’à récemment. J’ai pris un de ses bouquins qui avait l’air pas mal du tout, Rule 34. Dans ce roman, on suit les aventures de divers personnages dans un futur pas très éloigné et assez crédible, plus proche de l’anticipation que de la SF complètement délirante, qui vont se retrouver mêlés à une affaire particulièrement tordue. On a une inspectrice d’Edinbourgh confinée à diriger la brigade s’occupant d’internet et de ses déviances (d’où le titre du roman) qui se retrouve avec un spammer mort dans des circonstances particulièrement dérangeantes. En parallèle on va suivre un petit criminel se retrouvant engagé à un poste de consulat, ainsi que l’un des employés d’une structure criminelle mondiale de haut calibre. Le tout dans un monde où les imprimantes 3D et la surveillance de masse par drones sont devenues des normes. La technologie est un peu plus avancée que la nôtre, mais compréhensible et crédible.