The Nice Guys

Le genre de film qui fait du bien… Décontracté, qui ne se prend pas au sérieux, cool. The Nice Guys est une comédie policière (mais avec sa dose de violence et de thèmes trash qui ne le rend pas familial pour autant).

On est à Los Angeles en 1977 et tout commence avec la mort d’une star du X. On retrouve ensuite un gros bras payé pour casser la gueule à diverses personnes, mais surtout reconnu pour s’occuper des mecs qui tournent autour des jeunes filles mineures. D’un autre côté, un détective privé looser, alcoolique et escroc, père d’une fille de 13 ans. Ce dernier travaille à retrouver une jeune fille du nom d’Amelia, qui elle engage le gros bras pour que le détective arrête de la filer. La rencontre de ces deux types va nous embarquer dans un buddy movie mené tambour battant où le duo va foncer dans un truc bien plus gros que prévu avec mensonges et conspiration.

Shane Black (Iron Man 3 mais surtout scénariste sur les deux premiers L’Arme Fatale et sur Last Action Hero) nous livre un film qui ne se prend pas a tête. Il pose une ambiance 70’s qui passe bien et nous entraîne dans une intrigue plus tordue que prévu. Il assure un bon rythme, de bonnes images et nous livre un joli long-métrage, certes pas transcendant mais franchement agréable. Devant la caméra, le duo qui fonctionne à merveille est composé de deux acteurs qu l’on sent s’amuser et trouver un certain plaisir sur ce tournage. Russel Crowe (L.A. Confidential, Gladiator, Master & Commander, Man of Steel,…)  en bagarreur usé au bon fond mais capable du pire, touchant et attachant. Ryan Gosling (Drive, Gangster Squad, Blade Runner 2049,…) en détective bourré et arnaqueur, maladroit, qui a de la peine avec son rôle de père. La mécanique et la relation entre les deux fonctionnent très bien et le film repose essentiellement là-dessus, avec des dialogues et des répliques épiques. Angourie Rice (Spider-Man Homecoming) est assez incroyable dans le rôle de la fille du détective, têtue, avec un caractère pas facile et une attitude héritée de l’observation de son père. Margaret Qualley, Yaya da Costa et Matt Bomer font aussi du bon boulot. Et on retrouve aussi Kim « tiens, ça faisait longtemps » Basinger.

Franchement le film détend. Il suit le parcours assez habituel du film d’enquête, avec une situation de départ assez standard, des complications et divers retournements qui se développent, l’intervention de divers protagonistes, avant de se confronter à quelque chose de bien plus gros que prévu. L’action est bien menée, avec sa dose de sang quand même ; le film traîne d’ailleurs ses pattes dans le monde du X et aborde des thèmes de drogue, alcoolisme et autres ; du coup, malgré son aspect comédie plutôt réussi, il ne se destine clairement pas à tout le monde. On rit aussi beaucoup ; des situations tordues, des répliques qui tuent, la maladresse du détective, il y a de quoi faire. J’ai passé un très bon moment avec ces Nice Guys. Sans compter que la musique, d’époque, donne le ton et groove joliment.

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