I Hate Fairyland

Nous voilà devant un comics trash, violent, méchant, gore, délirant, et complètement barré. Sous ses apparences de joli petit truc bien dessiné et de monde de contes de fées, cette série se révèle très vite bien adulte ; un petit côté Happy Tree Friends je dirais.

On y suit Gertrude, petite fille aspirée par la moquette de sa chambre qui se retrouve prisonnière du monde merveilleux et magique de Fairyland. Mais contrairement à d’autres enfants, Gertrude n’est pas des plus futées et n’arrive pas à sortir de là. Trente ans plus tard, son physique n’ayant pas changé, Gertrude parcourt toujours l’endroit. Elle y a trouvé un goût tout particulier et un talent certain pour le massacre généralisé, le démembrage, le meurtre de masse et la peinture à coups d’hémoglobine. Toujours accompagnée de son insecte-guide blasé censé la mener d’épreuve en épreuve jusque chez elle, elle parcourt Fairyland en démolissant tout ce qui ne lui revient pas.

Avec ses cheveux verts, sa petite robe rose, ses collants rayés et ses grands yeux, Gertrude pourrait être chou. Mais c’est un véritable monstre qui castagne au moindre mot de travers et ne laisse pas de survivants. Elle massacre allègrement et répand tripes et membres arrachés/coupés sur les pages des albums. Sans parler du langage relativement crû (même si la plupart des insultes sont tordues et retournées) et des thématiques souvent résolument adultes. Ses aventures vont l’amener à de nombreuses rencontres avec des personnages parfois très hauts en couleurs.

I Hate Fairyland, c’est donc une BD assez régressive au final, un plaisir coupable bien débile, une pure alignée de joyeusetés grossières et trash empreintes d’une violence continue et pleinement visible. Pas à mettre entre toutes les mains donc. Mais si défoulant. Comme on dit, c’est con mais c’est bon.

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