The Meg

Alors voilà l’autre jour ça a été séance gros blockbuster sans cerveau avec le nouveau jason Statham, The Meg (En eaux troubles pour la VF). On est un peu dans la veine des films de requins délirants que je vous évoquais dans un précédent billet. Ici le pitch tient à « super-Statham face à un requin géant préhistorique et agressif ». Ouais c’est à peu près tout. Alors oui on peut parler de la base scientifique, des relations entre les personnages, des vagues accents un peu écolos, de la question sur « science sans conscience », de l’engagement financier, des liens familiaux, etc. Mais en gros tout ça reste bien en retrait dans ce film d’action manquant cruellement de crédibilité et de cohérence où prime le grand spectacle. On ne va pas voir The Meg pour le scénario, clairement pas. Mais pour ses quelques scènes bien épiques.

Derrière la caméra, on a Jon Turteltaub (Rasta Rockett, les 2 Benjamin Gates,…) et du coup on retrouve cette patte de gros blockbuster. Il sait y doser action, suspens (même si on sent venir les pseudo-retournements de situation à des kilomètres), et un peu de sentiments (hop on met tout, amitié, famille, amour, dans un petit pack) pour que la recette soit complète. On ne retrouve cependant pas ici le côté tendance pulp délire qui sauvait Benjamin Gates. A la vérité, The Meg n’est pas un bon film. Il accumule les délires scénaristiques, les comportements et réactions pas imaginables, des personnages bien trop clichés, les trous dans l’histoire, au point que la suspension d’incrédulité ne se fait pas. Finalement, c’est un MegaShark d’un studio qui a un gros budget.

Devant la caméra on a donc l’omniprésent super-balaise et quasi super-héros Jason Statham (Arnaques, Crimes et Botanique, Snatch, Le Transporteur, Braquage à l’italienne, King Rising, Expendables,…) ; monolithique, imbutable, implacable, lisse, bref héros classique de ce genre de blockbuster. A ses côtés, on retrouve Bingbing Li, Rainn Wilson (La Maison des 1000 Morts,…), Cliff Curtis (Sunshine, Die Hard 4,…), WInston Chao, Ruby Rose (xXx : Reactivated, John Wick 2,…), Page Kennedy, Robert Taylor, Olafur Darri Olafsson, Masi Oka (Heroes, Hawai 5-0,…), ou encore Jessica McNamee.

Du gros spectacle donc, avec quelques scènes bien foutues, mais ça s’arrête là. Avec ses quelques références obligées aux Dents de la Mer. Mais au final un film très dispensable.

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