Quelques documentaires

Ces derniers temps, j’ai regardé quelques documentaires vraiment très intéressants. Bon, ils font un peu peur quant à l’état de notre société et ils ne vont pas vous redonner foi en l’espèce humaine. Mais ils valent quand même la peine d’être regardés. Que l’on y parle de camps de rééducation pour homosexuels, de pédophiles du web, ou de la nouvelle économie du net, chacun a de la valeur.

Tu deviendras hétéro mon fils

Pas facile d’être gay et de faire son coming out dans notre société. C’est encore pire quand on vit dans une famille très conservatrice américaine puisque ces gens auront tendance à envoyer leurs enfants dans des camps de redressements pratiquant des thérapies de conversion. Rien que ça. Il est évident pour une frange de la société que l’homosexualité est une maladie, un défaut qui se soigne et se traite. Cette phrase venue d’un parent lors du coming out de son fils « I know you better than yourself, and we will fix it ». On va réparer ça. Je savais que ce genre de position existait, mais j’ai été choqué par la violence de ces prétendues thérapies de conversion, et par le soutien dont elles disposent, y compris dans les hautes sphères de l’Etat. C’est réellement grave. On met des enfants en danger réel, et la conséquence est souvent de longues années de vraies thérapies. Effrayant.

Pédophiles piégés sur internet

Bon, celui-ci c’est le plus dur des trois documentaires en question. Vraiment à vomir. En Croatie, une équipe gage trois actrices majeures mais pouvant passer pour de jeunes filles de 12-13 ans. Logées pendant 10 jours dans 3 fausses chambres d’enfants, elle seront connectées à internet et inscrites sur des réseaux sociaux, avec des profils tout-à-fait banals. Derrière, une équipe de sexologues, avocats, psychologues, etc. A peine les profils postés, voilà que la valse des contacts débute, avec au final près de 2’500 prédateurs sexuels, tous ayant été dénoncés aux forces de l’ordre bien entendu. J’ai été plus que choqué par la violence des contenus, les dickpics et échanges vidéos sur les gars qui se masturbent en direct dès le premier contact. Avec des gamines de 12 ans (enfin, les personnages joués par ces actrices, d’ailleurs au passage les trois quarts des actrices venues passer le casting avaient subi des horreurs sexuelles sur le net dans leur adolescence/enfance). A vomir, je vous dis. Si la méthode est bien évidemment contestable sur la forme, le fond est là : le web est rempli de types immondes prêts à des trucs franchement dérangeants. Là aussi, je le savais déjà, mais l’ampleur et la gravité du truc, l’horreur des contenus en question, ça a été un vrai choc.

Invisibles, les travailleurs du clic

Le documentaire le moins moins dur des trois, il n’en reste pas moins révélateur de trucs bien violents dans notre société. Une violence économique et sociale certes, mais une violence quand même. On parle de ces gens employés dans l’économie du clic, dans ces boîtes qui ne vivent que par internet. Des livreurs Uber Eats exploités aux modérateurs de Facebook mis face aux pires horreurs du monde, on a droit en 4 mini-reportages à de sacrées dérives sociales. Même si cela ne changera pas toute notre façon de vivre, c’est très intéressant de voir ce qui se trame derrière nos clics.

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