L’Empire des Cerisiers

C’est assez par copinage que j’ai crowdfundé le jeu L’Empire des Cerisiers du poto Olivier Akae Sanfilippo. Aussi parce que ça avait l’air beau, prenant, sympa, et que je suis dans une période où je craque sur pas mal de jeux de rôles, vu que j’ai repris le loisir. Bref, les astres étaient alignés et j’ai donc reçu ce très bel ouvrage qui nous permet de jouer dans un univers fantastique très japonisant rempli de merveilleux et de magie. On y trouve des esprits animaliers, des armures magiques, des guerriers mythiques, des clans qui s’allient ou se mettent des bâtons dans les roues, des brigands, des nobles, des commerçants, des lieux perdus, des artefacts anciens, etc. Il y a de la matière pour partir aussi bien dans l’espionnage, les intrigues politiques, les scènes de baston, l’exploration, ou les quêtes mystiques.

Un petit mot sur la forme pour commencer. L’Empire des Cerisiers est un bien bel ouvrage de 320 pages en couleurs. Le tout dans un format « à l’italienne », donc à l’horizontale, avec des pages plus larges que hautes. Ça donne un petit plus au niveau du look, mais c’est moins pratique à tenir en main pour la lecture à mon avis. Le bouquin est superbement illustré par l’auteur lui-même qui y met en avant toute sa patte et tout son talent dans un style bien reconnaissable. Il est aussi le créateur des très belles cartes qui ornent plusieurs pages. Le tout est bien mis en page et permet une lecture agréable (sauf la tenue en mains évoquée ci-dessus).

Le contenu débute de manière assez dense avec un historique de la mythologie de l’univers. Si le tout est bien construit, solide et documenté, c’est par contre assez abrupt car on y trouve une alignée de noms souvent complexes, japonisation oblige. Oui les références sont là, et les liens avec les cultes de la région sont présents (je ne m’y connais pas assez pour relever le tout, mais je connais la passion de l’auteur qui retranscrit sans doute les choses avec pas mal de justesse). La suite de l’ouvrage est plus accessible, plus agréable à lire. L’Empire des Cerisiers, et en particulier sa capitale, est décrit sous toutes ses coutures. Culture, société, castes, obligations, mythes, etc, tout y passe et on se construit une image assez claire du cadre de jeu. Le tout avec de nombreux lieux. Et surtout tout plein d’accroches de scénarios dans tous les sens, des petites pistes, des pitchs, tout ce qu’il faut pour donner des possibilités d’aventures. Et ça c’est franchement le truc génial dans ce bouquin.

Un bon jeu, un livre passionnant à lire, même si l’entrée en matière est assez brutale avec pas mal de name dropping. Pas certain que je me voie y jouer une campagne mais pourquoi pas un one shot de temps en temps.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.