Après une première saison explosive qui m’avait pas mal laissé sur le cul, Love, Death and Robots revient, mais en me laissant un souvenir moins impérissable cette fois. On retrouve le même concept, avec des studios d’animation qui ont carte blanche, sous la production de David Fincher et Tim Miller, pour créer des courts-métrages contenant comme thème au moins l’amour, la mort ou les robots. Seulement 8 épisodes au compteur pour cette deuxième saison, avec des hauts et des bas.

La série reste impressionnante pour la créativité mis en avant. Que cela soit dans les styles visuels, les ambiances, les univers, les histoires racontées, on a devant les yeux une belle palette de ce que l’on peut faire avec de l’imagination et de nombreuses heures de travail. Le résultat reste très bon, et les histoires ont toutes un fond intéressant. Mais il y a un je ne sais quoi qui me laisse sur ma faim par rapport à la première saison. Peut-être parce que justement j’ai déjà vu tous ces épisodes et que du coup il y a moins l’aspect « découverte ».

Pas que ce soit mauvais hein, loin de là. D’ailleurs certains éléments sont vraiment intéressants. La prédominance de la technologie dans Automated Customer Service, l’intégration sociale via la modernité dans Ice, la surpopulation et le problème des ressources dans Pop Squad, ou encore les réactions face à l’inconnu dans The Drowned Giant, il y a pas mal de thèmes méritant de la réflexion. Et puis une ambiance comme celle de The Tall Grass, ça vaut la peine aussi.

Bref, une deuxième saison qui m’a certes moins scotché à mon siège, mais qui n’en reste pas moins très agréable et plaisante.