The Suicide Squad

Suicide Squad c’est le nom d’une équipe de vilains méchants de l’univers DC réunis par Amanda Waller pour aller accomplir des missions que personne d’autre ne peut ou veut effectuer, le tout sous la menace de bombes logées dans leur nuque explosant au moindre signe de trahison ou de fuite. ici le groupe d’anti-héros va devoir se rendre sur une île tenue d’une main de fer par un dictateur pour enquêter sur une usine secrète. Bien évidemment, avec un plan un peu pourri, des bras cassés qui n’obéissent que moyennement, des gens un peu tarés ne voyant les choses comme tout le monde, et autres subtilités, les choses partent assez vite en sucette. Et la mission devient vraiment une mission suicide dans une débauche de violence et de pétages de plombs. Mais bon, il faut bien sauver le monde, si on veut continuer à y faire le mal…

L’équipe des anti-héros trash, vulgaires et rebelles de l’écurie DC avait eu droit à un premier film en 2017; résultat décevant. Mais on remet ici le couvert en donnant les rênes à James Gunn (Horribilis, Super, Les Gardiens de la Galaxie), qui a sa petite réputation de pas très politiquement correct. Et du coup le truc prend une autre ampleur. On a effectivement droit à une bande de psychopathes qui ne se gêne pas pour déclencher une bonne dose de violence sans trop regarder aux dommages collatéraux. Bon ils sont quand même en route pour sauver le monde, mais avec des motivations et une manière de faire bien à eux. Le film est donc violent, clairement adulte, avec un humour gras qui tache. Une ambiance bien plus « Suicide Squad » quoi, même si on est dans le gros blockbuster avec certaines limites. Et il faut dire ce qu’il en est, Gunn a poussé le bouchon parfois loin en termes de gore et de violence. Franchement ça dégouline pas mal et y’a beaucoup de splotch dans tous les sens. Si le scénario ne casse pas trois pattes à un canard (mais on n’attend pas non plus un truc de folie à ce niveau-là), son traitement va dans le bon sens et la réalisation est vraiment dans le ton. Un film très rock’n’roll. Et une bande-son qui va bien avec.

Devant la caméra, on a des gens qui s’éclatent bien (parfois au sens propre, parfois au détour d’un court caméo). On retrouve Margot Robbie qui s’est bien emparée du rôle de Harley Quinn et qui se lâche (Slaughterhouse Rulez, Once upon a time in Hollywood, Birds of Prey,…). Il y a le toujours aussi charismatique et impressionnant Idris Elba (The Wire, Thor, Prometheus, Pacific Rim, Star Trek, Hobbs and Shaw,…), l’ancien catcheur John Cena au rôle complètement dingue, Daniela Melchior, Joel Kinnaman (Robocop, Night Run,…), David Dastmalchian (Ant Man, Blade Runner 2049, The Belko Experiment,…), Viola Davis (Solaris, Prisonners, La Stratégie Ender, …), Peter Capaldi (Dr Who), Michael Rooker (Super, Horribilis, Les Gardiens de la Galaxie,…), Jai Courtney (Die Hard), Nathan Fillion (Horribilis, Firefly, Castle,…), et d’autres qu’on ne voit as longtemps à l’écran… Ce qui est surprenant, c’est que l’on retrouve certains personnages du premier film, avec les mêmes acteurs, alors que finalement le tout ne semble pas lié.

The Suicide Squad (version 2021 donc) s’avère au final un film très sympathique, bardé d’humour trash, avec des personnages hauts en couleur qui en font des tonnes. C’est parfois du grand nawak, mais c’est ça qui plaît finalement, J’ai passé un très bon moment.

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