Prenez une mère et son fils. Madame est malade, une maladie du sang qui l’affaiblit, l’empêche d’aller en plein soleil. Un traitement existe, mais pour cela elle doit prendre un vol long-courrier de nuit traversant l’Atlantique. Avec son fils. Des pirates de l’air détournent le vol et s’en prennent aux passagers. La madame en question ne supporte pas trop cela et pour se défendre doit révéler sa vraie nature monstrueuse, laissant sortir la bête qui l’habite. Le tout va bien vite tourner au bain de sang en plein vol.
Eh oui, la bande-annonce assez explicite nous montre bien que ce ne sont pas des Serpents dans l’avion cette fois, mais bien des vampires. Le film ne s’embarrasse de grandes longueurs ou d’éléments inutiles, il va à l’essentiel, cette lutte et cette question du mal que l’on est prêt à faire pour que le bien triomphe. On notera les quelques flashbacks expliquant pourquoi et comment notre gentille mère de famille qui veut le bien s’est retrouvée transformée en vampire. Du coup je dois dire que ce huis-clos (l’élément le plus intéressant du film) mêlé à cette course pour fuir le soleil s’avère assez sympa. C’est tendu, rythmé, et violent. Oui il y a pas mal de sang effectivement. Nos vampires de service ne sont pas les plus tendres. Le réalisateur Peter Thorwarth réussit un joli coup pour sa première création internationale.
Devant la caméra, je dois dire que j’ai bien aimé les prestations de Peri Baumeister, Carl Kochet Alexander Scheer et puis la caution « star internationale » Dominic Purcell (Prison Break, Flash,…).
Un film sympathique qui ne fera pas date mais qui se laisse regarder. Un bon divertissement avec ce petit twist du vampire enfermé dans un avion, et qui retient la leçon du statut maudit du vampire, de la bête enfermée au plus profond de son être que l’on ne souhaite pas libérer.