Tous les articles par FredH

Black Swan

black-swan_poster-535x792Il y a des films comme ça dont on entend parler essentiellement en bien pendant très longtemps, que l’on se dit toujours qu’on va les regarder, et puis le temps passe, et on oublie un peu, et puis il revient au détour d’une discussion, et hop… voilà le parcours de Black Swan pour moi. J’ai enfin donc réparé l’erreur et j’ai regardé ce film de Daren Aronofsky. Bon on a tellement entendu parler de ce film que je ne vais pas le détailler plus que nécessaire. Nina est une danseuses dans une compagnie dont le chorégraphe veut faire une nouvelle adaptation du Lac des Cygnes, une pièce mille fois vue et revue qu’il veut remettre au goût du jour. Nina va donc lutter, prête à tout pour obtenir le premier rôle vu que la star de la compagnie est gentiment mise à la porte. Elle va trouver sur son chemin une personne qui sera à la fois un obstacle et un moteur à se dépasser, la jeune rebelle Lilly. Nina va basculer, son esprit s’enfermant dans cette obsession de la réussite et le film va naviguer entre réalité et illusion, entre la raison et la folie, titubant toujours sur le tranchant d’une lame qui ne peut se révéler que dangereuse ; tout ceci étant parfaitement articulé autour du double rôle dans la pièce, celui du cygne blanc et celui du cygne noir, qui doivent être interprétés par la même danseuse.
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Revue de web – S04E39

revue_de_web-2015Société

Le salaire à vie : un concept génial.

Des médicaments toujours très chers en Suisse.

La taxe au sac favorise le tri.

De l’importance de la maîtrise de l’orthographe.

Quand t’as plein de fric, tu peux éviter de passer devant la Justice et donc tu ne prend spas le risque d’être reconnu coupable et condamné.

Le TPP est passé, pffffff.

13% des jeunes passant à l’aide sociale sont des jeunes… Ben encouragement, beau soutien.

La centrale de Beznau ressemblerait à du Gruyères. On l’arrête? Bon heureusement que la Confédération a plus de pouvoir sur la gestion des fonds liés à ces déchets.

Trois millions de signatures contre TAFTA en Europe.

Même les cantons qui étaient pour une caisse maladie unique ne pourront pas en faire une chez eux.

Politique

Pourquoi la gauche veut-elle toujours la transparence en politique et la droite veut-elle se dissimuler?

Une législation plus dure contre les violences conjugales.

Jeux

OMG, un Far Cry avec des mammouths et des tigres à dents de sabre

Culture

J’aime bien l’ambiance rock’n’roll de la série Vinyl.

Me réjouis de l’épisode spécial de Sherlock.

Saturation de Marvel en vue?

Hail Ceasar, les Cohen ont l’air toujours aussi déjantés.

The Pyramid

pyramidposterJe crois que je deviens vraiment blasé des filmes à faire peur. Ou alors il y a de plus en plus de daube là-dedans. Enfin bref, je me suis lancé sur The Pyramid, de Grégory Levasseur (pote de longue date d’Alexandre Aja dont il s’agit ici de la première réalisation). Comme le monsieur avait bossé avec son illustre compère sur des trucs comme Haute Tension ou La colline a des yeux, j’attendais de bien bonnes choses de ce film. Et j’ai été déçu… Pourtant l’idée avait de quoi allécher le chaland. Une nouvelle pyramide découverte enfouie sous le sable pas loin de celles de Gyzeh, des explorateurs qui s’y lancent, un labyrinthe, des pièges, des monstres,… Il y avait de la matière. Le film se présente comme un found footage  ; mais sans en être un finalement. beaucoup de plans sont tournés selon une caméra externe, standard, ce qui perturbe la lecture quand on passe systématiquement de l’une à l’autre. Alors on trouvera les avantages et inconvénients du found footage : voir les trucs par les yeux des héros, immersion, scènes illisibles, flous et bougés. Chacun sa préférence, on sait que dans le genre il y a du bon et du vraiment pas bon. On retrouve donc une jeune archéologue en plein désert d’Egypte, qui bosse avec son père archéologue reconnu sur la découverte de cette pyramide jusque là inconnue. A noter que l’on sent tout de suite pointer l’héroïne qui survivra puisqu’elle est belle, intelligente, sportive, bonasse, gentille, amoureuse, sans aucun défaut, et qu’elle se balade en top moulant et en mini-short (toujours utile quand on crapahute sur les genoux au milieu des vestiges archéologiques). Le printemps arabe passe par là, et on leur demande de quitter le pays. Comme leur découverte archéologique vaut plus que leur vie visiblement, ils décident de profiter des quelques heures à leur disposition, non pas pour plier le camp selon les ordres du militaire armé qui leur gueule dessus, mais plutôt pour aller explorer la pyramide en question. Surtout qu’à son ouverture, la pyramide a relâché des spores de champignons super nocifs. Normal quoi. BIen entendu, dedans ça va être pièges et monstres, histoire de buter tout le monde dans des circonstances parfois gores.

Le film ne nous apporte absolument rien de neuf. Il y a une petite volonté d’explication du truc au travers de la mythologie égyptienne mais ça casse pas des briques (pour rester poli). En plus, le big boss tiré de la mythologie fantastique semble fait avec les mêmes moyens d’effets spéciaux que le requin de Megashark VS Giant Octopuss (non ce n’est pas un compliment). Bon mais au moins espérons qu’il y ait une vraie tension tout au long, que le suspens soit à la hauteur. Et ben bof quoi. Franchement à part 2-3 jump scares bien amenés, ça manque cruellement de trucs à faire peur. Pour un film censé être d’épouvante, ça la fout mal quand même. Il y a bien un ou deux passages gores, mais franchement pas tant que ça. Alors bon le film reste meilleur que le Catacombes que j’ai visionné il y a peu, mais il ne vaut quand même pas le détour non plus. Franchement si on veut flipper devant un film avec des gens dans des grottes, on se remet The Descent et le tour est joué.

Main plus qu’invisible et ruissellement imperceptible

ruissellementCe billet me trottait depuis un petit moment dans la tête et je le pose en tant que questionnement, en particulier à l’attention de mon entourage très ancré dans les milieux économiques, très porté sur le libéralisme et autres (oui oui je connais des gens de tous bords). Mais tout un chacun est bien entendu libre de venir éclairer ma lanterne de pauvre personne qui semble de moins en moins comprendre le monde dans lequel on vit (il y a une zone de commentaires en bas de ce billet). Ou plutôt j’ai l’impression qu’on ne vit pas tous dans le même monde, ce qui est assez surprenant parce que mes cinq sens de base semblent me signaler le contraire en me disant qu’on n’en a qu’un, de monde. Bref je me pose des questions sur comment est-ce que tout ça tourne…

Je pose en titre la main plus qu’invisible et le ruissellement imperceptible. Ben oui. De plus en plus souvent je me pose la question de ces grandes théories fondant le système économique qui nous est vanté à tours de bras pour justifier du libéralisme, de l’indépendance, de moins de contrôles étatiques, alors que leur application concrète m’échappe. Il y a cette fameuse main invisible du marché, le deus ex machina qui fait que le marché soumis à une totale libéralisation va se stabiliser de lui-même et assurer un fonctionnement optimal pour un maximum de personnes. Et puis il y a ce fameux ruissellement qui dit qu’en arrosant ceux du haut correctement avec les revenus idoines, leur fortune va s’écouler sur ceux d’en dessous selon un système pyramidal (Oui je sais c’est très raccourci et schématisé mais bon en gros c’est l’idée). Continuer la lecture de Main plus qu’invisible et ruissellement imperceptible