Tous les articles par FredH

Mon Festival de Cannes 2015

11045358_10153766335714057_6386677222908981266_nEreinté mais heureux, me voilà de retour de Cannes après un FIJ 2015 (Festival International des Jeux, pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi) de longue haleine et passionnant. J’y étais déjà allé en 2009 et 2013, mais cette année était différente ; ni invité ni en famille, ça a été la virée du client/joueur/découvreur geek. Et quelle virée! Les jambes ont bien travaillé pour naviguer dans la foule entre les milliards de stands. Le FIJ, c’est toujours tout plein de mondes, familles, grand public, geeks et gamers avertis, tout le monde y vient. Et ça franchement c’est bien, on y voit que le jeu se porte bien et attire la foule. Il faut dire que le programme est alléchant avec moults auteurs, illustrateurs, créateurs, éditeurs, distributeurs, des légendes du milieu, des séances de dédicaces, des goodies, des découvertes en avant-première, des protos, etc. Que du bonheur! Et pour tous les goûts. Continuer la lecture de Mon Festival de Cannes 2015

Revue de web – S04E08

revue_de_web-2015Politique

Quand la Confédération continue à faire n’importe quoi en informatique.

Frileuse, la Confédération dit qu’il y a des soucis avec l’aide sociale mais ne veut pas faire de geste fort.

Les chiffres de l’aide de la Confédération pour les places en crèche.

Jeux

Résultats des Golden geek Awards.

Comment qu’elle déchire, la vidéo du prochain Batman! Continuer la lecture de Revue de web – S04E08

Hero Corp – saison 04

Hero corp Saison 4 - Visuel OfficielAlors ici on arrive dans le vraiment solide. La série a bien mûri par rapport à ses débuts et continue sur la vague plus complexe et adulte que la saison 3 nous présentait. Je pense que Simon Astier arrive à ce qu’il voulait vraiment mais qu’il a dû diluer au début pour vendre sa came. Dans cette saison, les héros vont être confrontés à des choix réellement difficiles, à de terribles dilemmes, à des ennemis terrifiants et puissants, à un mal aussi bien intérieur qu’extérieur. Ils devront lutter sur plusieurs fronts, Hoodwick, Hypnos et les autres faisant des adversaires au taquet. Malheureusement la série est presque desservie maintenant par son format court. La multiplication des points de vue avec les personnages éparpillés, la multiplication des intrigues, les différents fils et niveaux d’imbrication deviennent suffisamment complexes pour mériter un temps plus long de développement. Il y a en effet quelques comment de WTF où on se demande qui que quoi quand comment tout cela arrive. Bien que l’humour et les dialogues savoureux des débuts soient toujours là, le ton est globalement plus grave. C’est une sacrée évolution par rapport aux débuts et heureusement qu’il y a toujours les mêmes personnages pour nous rappeler que l’on est toujours dans la même série d’ailleurs.

Et tout cela c’est bien, très bien. Il faut un certain courage et une réelle volonté artistique pour ainsi faire avancer une série vers quelque chose de moins facilement accessible et de moins grand public, et c’est une force. Il y a peu de trucs de cet acabit sur les grandes chaînes françaises (et encore on est ici sur France 4, pas l’une des plus grandes non plus) et ça fait plaisir de voir cela débarquer. Un grand bravo donc à Simon Astier et ses camarades qui font en sorte que l’on puisse avoir une série comme Hero Corp. Dommage que ce soit si court…

Sanctuaire

Couv_219189Quand j’ai reçu cette intégrale de la série Sanctuaire (en 3 tomes normalement), je me suis tout de suite dit qu’il y avait là-dedans de quoi me plaire… un sous-marin US ultra-technologique, un signal mystérieux, une crevasse sous-marine, un vieux sous-marin russe explosé, un sanctuaire englouti, bref ça fleurait bon l’ambiance tendue et le mystère bien poisseux, avec une dose de huis-clos. Résultat garanti, j’ai été servi. Le scénario signé Xavier Dorison (Long John Silver, ou le fabuleux Troisième Testament) nous entraîne dans un mystère vraiment sombre et tordu. On est là dans de la BD très adulte, avec des souffrances psychologiques, de la torture, de la douleur, du gore, du très dur, ce n’est pas le pays des Bisounours. Le dessin de Christophe Bec rend parfaitement cette ambiance, avec ces clairs-obscurs très prononcés. On baigne dans un feeling que l’on pourrait rapprocher d’Alien, avec ce huis-clos tendu dû au fait que l’on est dans un sous-marin à une profondeur très importante, coupé du monde.

L’histoire est vraiment prenante, mais il faut s’accrocher. A quelques moments on a des ellipses ou des constructions particulières qui rendent le tout pas toujours simple à suivre. Et puis, je ne sais pas si c’est moi ou pas (j’ai globalement une mémoire des visages assez nulle), mais je trouve que plusieurs personnages se ressemblent trop et il m’a fallu du temps pour mettre un nom/grade/rôle sur chacun des visages. Un peu dommage pour se prendre au truc.

Mais une fois que l’on est dedans, la sauce prend vite et la tension grimpe de manière exponentielle, avec ses moments tendus, ses explosions de violence ou d’action, son suspens, ses révélation et ses découvertes. Le terrifiant mystère qui entoure cet endroit se révèle réellement monstrueux, et les membres de l’équipage auront bien de la peine à résister. Le pourront-ils vraiment d’ailleurs? Je ne vais pas vous en dire plus, mais je vous conseille de lire cette série qui vaut vraiment la peine.