Tous les articles par FredH

Guardians of the Galaxy

gardians-of-the-galaxyLe nouveau film Marvel nous emmène cette fois bien loin de la Terre pour suivre les aventures d’un groupe de héros nettement moins connus que les Avengers (je n’en avais d’ailleurs quasi jamais entendu parler), les fameux Gardiens de la Galaxie. Et c’est avec un mélange détonnant d’action, d’aventure, d’humour (y compris noir et vache), d’émotion et de scènes épiques que l’on replonge dans le Marvelverse. Et waouw que c’est bon!

Le film nous présente une équipe de psychopathes plus ou moins vaguement dégénérés et pas trop assortis. Il y a là Peter Quill, aventurier et voleur de service plus connu sous le surnom de Starlord, enlevé sur Terre après le décès de sa mère. Gamora est une tueuse fille adoptive de Thanos (rien que ça) qui a à son compte quelques gros paquets de décès dans toute la galaxie. Drax le destructeur est une montagne de muscles obsédée par sa soif de vengeance. Rocket est un raton laveur génétiquement modifié, agité du bocal, acerbe et cynique, mais surtout adorateur d’armes plus grosses que lui. Il traîne toujours avec son pote Groot, un arbre qui marche et parle (quelques mots), très résistant et pas super futé. Eh oui, c’est ça notre équipe de héros. Continuer la lecture de Guardians of the Galaxy

Revue de web – S03E33

revuedeweb2014Politique

Quand une initiative débile ne reçoit pas son quota de signatures, ouf.

Lancement de la campagne pour une caisse maladie unique.

Notre Ueli national veut toujours des petits joujoux dans le ciel helvétique.

Le Conseil Fédéral ne veut que des travailleurs et ne tient guère à des vies de famille correctes.

Prolonger le soutien fédéral à la création de crèches, c’est bien. Continuer la lecture de Revue de web – S03E33

Lucy

lucy_xlgBon OK, je savais que j’allais voir du Besson, et vu ce qu’il fait depuis quelques années, je n’avais pas franchement des attentes absolument énormes au niveau du scénario. Mais la bande-annonce m’avait bien emballé, et ça semblait envoyer bien du bois visuellement. Donc je suis allé voir Lucy.

Ouais ben non je regrette le prix de la place de cinéma. Disons le d’entrée de jeu, le principal (seul?) bon point de ce film, c’est Scarlett Johannson qui, même si elle ne démontre pas ses meilleurs talents d’actrice ici, est particulièrement bien mise en valeur. Il faut dire qu’il sait y faire avec ses héroïnes, le père Besson ; qui n’a pas craqué sur Nikita ou Leeloo? Mais après cela, franchement, le film ne casse pas des briques ; même pas une ; même une brique de thé froid vide.

Le scénario qui repose sur une fausse base scientifique mais vraie légende urbaine ne tient pas la route et comporte un nombre de trous et d’incohérences que même Alien VS Predator paraît super solide à côté. La réalisation nous amène bien quelques scènes qui pourraient envoyer du bois mais qui retombent bien trop vite à plat, très loin d’être à la hauteur des ambitions du film. Les acteurs se font clairement chier et on est dans un enchaînement grave de poncifs et clichés dénués d’intérêt. Allez, comme petit film de SF pour passer une soirée détente sur le canapé an payant le DVD en soldes, ça le fait. En tout cas la détente est là, pas besoin de brancher le cerveau pour suivre le film.

Pour une fois, l’avis de l’odieux connard n’est guère exagéré…

Death Proof – Boulevard de la mort

death-proof-dvd-9-18-07Oh ben tiens je me suis rendu compte que je n’avais toujours pas vu l’autre film du diptyque Grindhouse, après le très sympathique Planet Terror. Même ambiance, même ton, même traitement, avec les fausses bandes-annonces au début (dont certaines nous font rêver que le film se fasse en vrai). On retrouve les traces sur la bobine, le son râpeux, les faux raccords, les plans légèrement foirés volontairement.

Sur celui-ci, c’est Tarantino qui s’y colle, pour nous raconter l’histoire de ce gros psychopathe au volant de sa bagnole qui s’amuse à trucider des groupes de jolies filles sur les routes poussiéreuses des Etats-Unis ; jusqu’à ce qu’il tombe sur des filles qui ne se laissent pas faire. Un scénario qui se résume à quelques lignes, des personnages archétypiques, et on se retrouve en plein Tarantino avec cet amour des dialogues aux petits oignons et des rencontres improbables. Contrairement au Planet Terror de Rodriguez, ici ce n’est pas le gore qui saute aux yeux (même s’il y a du sang et quelques scènes qui font un peu boucherie). Ici tout est dans la tension qui monte, dans les rencontres, dans les personnages, dans leurs échanges. Ces fameux dialogues à la saveur particulière. Continuer la lecture de Death Proof – Boulevard de la mort