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The Cabin in the Woods

Et voilà un film fort sympathique. Ca commence comme un de ces grands classiques, un vrai hommage à Evil Dead en passant, avec le groupe de djeunz qui vont passer un week-end dans une cabane perdue au fond de la forêt pour s’amuser. Il y a la blonde bimbo de service avec son mec le super sportif de l’équipe. La copine de la blonde, intello et plus prude. Le super pote de toujours, fumant des pétards tout au long de la journée et un peu jeté. Et puis le pote du sportif qui vient d’arriver en ville. Quelle belle brochette de clichés! Ils vont donc dans un coin reculé, rencontrent un pompiste redneck angoissant, et trouvent la cabane qui a l’air pas en très bon état, au cœur de la forêt, avec un lac à proximité. Sous la cabane, une cave pleine d’objet un peu particuliers, dont un journal avec une formule en langue ancienne qui fait frissonner. Que du classique! Mais tout cela est entouré de petites scènes nous indiquant qu’il y autre chose, qu’un truc en plus se déroule, et même un truc qui se précise gentiment au fur et à mesure. Et c’est là toute la magie de ce film qui ne va pas s’arrêter au seul survival gore en forêt avec massacre des djeunz un par un ; ça c’est le deuxième tiers du film, lui aussi émaillé de scènes nous précisant de plus en plus ce qui se passe autour de la cabane. Et puis arrive ce fabuleux troisième tiers du film, où les deux parties vont se mêler étroitement dans un superbe délire. Continuer la lecture de The Cabin in the Woods

Cargo noir

Je vais aujourd’hui vous parler de marché noir, de commerce illicite, de sales coups, de familles mafieuses, et de petites choses du genre. Bref, que du bonheur! On retrouve un peu de tout cela dans Cargo Noir, un jeu deSerge Laget et sorti chez Days of Wonder, pour 2 à 5 joueurs dès 8 ans, et des parties d’une petite heure. on est donc là dans du familial. Du jeu plutôt accessible, parfaitement adapté (comme souvent chez Days of Wonder) à un public curieux pas super joueur, le genre de jeu qui est très bien pour amener un peu les gens au jeu de société « moderne », typiquement pour les initier aux mécanismes d’enchères et de majorité.

On va commencer par la matériel. C’est sans réelle surprise que l’on se retrouve avec une boîte bien remplie de bien belles choses. Les superbes illustrations du toujours talentueux Miguel Coimbra mettent de suite dans l’ambiance avec un style de mafia et contrebandiers complètement archétypique et cliché ; on sent très rapidement le feeling du jeu. Les plateaux sont fort joliment décorés, les petits bateaux sont bien aussi, on a un beau petit sachet en toile pour y mettre une foultitude de jetons, bref tout est parfait à ce niveau-là. Une fois tout cela déballé, on va donc aller un peu plus loin et s’attaquer au jeu en lui-même. Continuer la lecture de Cargo noir

Lockout

Alors là je ne sais plus où mais il m’avait semblé lire quelques commentaires assez positifs sur ce film… Jamais que c’était un monument, faut pas exagérer, mais que c’était un bon film d’action efficace. Alors ou bien ma mémoire m’a trompé (fort possible), ou bien c’était de l’ironie que je n’ai pas captée, ou bien c’était des gens aux goûts douteux. Reste que ce Lockout fait un peu « sous- NewYork 1997 » en ne gardant que des mauvais clichés du truc sans les questions intéressantes que l’on peut y trouver en arrière-fond, le tout un peu modernisé. Lockout nous raconte l’histoire de ce pauvre agent américain superman de l’action et du renseignement qui tombe dans un traquenard, accusé de meurtre et que finalement on envoie dans une super prison en orbite pour sauver la fille du président prise au milieu d’une méga-mutinerie. Au-delà de sa maigreur famélique, ce scénario est d’une platitude incroyable et d’une incohérence totale. Je vais pas dire que tous les films que j’aime ont un scénario en béton armé, mais au moins le traitement de ce dernier sauve souvent la mise. Ben pas ici, parce que en plus c’est pas bien fait.

On reprend l’idée du héros badass qui envoie chier l’autorité avec un sens de la répartie bien trempé et empli de cynisme débordant ; sauf que la sauce ne prend pas. Et là où habituellement j’apprécie assez Guy Pearce, il se farcit ici un personnage froid auquel je n’arrive pas à m’identifier. Bien sûr, il révèle un bon fond sous sa carapace ; bien sûr il tombera amoureux de la jolie fille du président ; bien sûr c’est un vrai gentil qui n’a rien à se reprocher ; bien sûr il est victime du complot ; bien sûr c’est un surdoué des techniques de combat, d’infiltration et de renseignement, encore mieux que Jack Bauer. Et rien ne vient briser cette carapace au final bien creuse. Même le jeu d’acteur ne donne pas d’intérêt au personnage. On est bien loin du fabuleux Snake Plisken.

Un film largement dispensable ; on trouvera très facilement bien mieux dans la catégorie gros film d’action sans réflexion.

Revue de web – S01E47

Divers

Françoise l’embrouille vient faire son show par chez nous.

Politique

Quelques infos pour comparer l’initiative Minder sur les salaires abusifs et le contre-projet proposé.

Le PS zurichois rejoint les rangs du referendum contre les modifications de la loi sur l’asile. bravo!

Pas assez de signatures pour l’initiative sur la transparence du revenu des politiciens, c’est bien dommage.

L’ouverture de l’apprentissage aux jeunes sans-papiers.

Ueli Maurer qui défend la révision de la LAT, comme quoi il ne fait pas que des conneries. Continuer la lecture de Revue de web – S01E47