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Sons of Anarchy – saison 5

Voilà, une nouvelle saison qui s’achève après 13 épisodes particulièrement poignants.

Pour celles et ceux qui n’auraient pas suivi :

la saison 1

la saison 2

la saison 3

la saison 4

Alors que d’autres séries auraient tendance à s’essouffler après tout ce temps, celle-ci est plus forte que jamais. Que d’émotions et de bonnes intrigues là dedans! Sons of Anarchy reste une série au top du top, très nettement l’une de mes préférées, avec une qualité qui ne faiblit pas. Bien au contraire.

Après le terrible geste de Tig à la fin de la saison 4, un nouvel homme entre en scène, Damon Pope, un très très gros bonnet, du genre qui ne se salit même plus les mains et qui est très en haut de l’échelle. Du genre qui pourrait anéantir le gang en claquant des doigts. Du coup, il faudra manœuvrer avec précaution. Si on rajoute la présence toujours de l’IRA et du cartel mexicain, de la CIA, du sheriff, nos petits bikers ne vont pas s’ennuyer. Surtout que l’on s’en prend à eux, à leurs proches, que l’autorité toute fraîche de Jax est sapée. Ici la violence entre le gang et l’extérieur, mais aussi à l’intérieur du gang, prend encore une autre dimension. Mais surtout les personnages souffrent, vraiment. Celles et ceux qui n’aiment pas trop voir morfler leurs personnages fétiches devraient éviter de regarder cette saison parce que là on déguste sévère. Continuer la lecture de Sons of Anarchy – saison 5

Pix

Allez hop, un petit mot sur Pix, un jeu qui mérite pas mal d’attention, écrit par David Franck et Laurent Escoffier, et édité chez Gameworks. C’est pour 4 à 9 joueurs, dès 8 ans et on nous annonce des parties de 30-40 minutes. On est là dans le jeu familial simple, accessible, et surtout plein de bonne humeur. Du genre party-game ou jeu d’ambiance qui déride les zygomatiques. Pix c’est aussi un jeu de dessin, mais dans la veine moderne, c’est-à-dire où tout le monde s’amuse et a ses chances, quelles que soient ses compétences en dessin. Eh oui, Pix ne vous demande pas de bien dessiner ; il ne vous met même pas de crayon, stylo ou feutre dans la main. Il vous demande de représenter un mot sur une grille de 9 par 9 carrés avec de petits carrés noirs qui seront donc comme des pixels. Eh oui, un retour au bon vieux temps des designs informatiques ultra-pixellisés, de la basse résolution ; ou alors un surf sur la vague hype du pixel-art. Avec 20 pixels à disposition (plus un pixel rouge et une petite flèche), pas évident de représenter des termes assez complexes (les pixels adhérent magnétiquement aux plaquettes). Et c’est là que l’imagination va prendre le pas sur la compétence de dessin. Il va en falloir de l’inventivité. Continuer la lecture de Pix

Revue de web – S01E46

Société

Oh ben ça alors, la fermeture de Megaupload n’aurait pa sfait augmenter les recettes du box office! Dingue!

On n’a visiblement pas fini d’en lire/entendre sur les supposés liens entre violence et jeux vidéo

Le 120secondes de Couleur3 revient sur les ventes d’alcool aux mineurs en Valais.

Politique

L’assemblée des délégués du PS soutient sa direction et confirme le pas de soutien au référendum contre la révision de la loi sur l’asile. C’est beau le pragmatisme qui éloigne des valeurs! Continuer la lecture de Revue de web – S01E46

In Time

Que voilà un petit film de SF/action sans prétention mais plutôt sympa et bien foutu. In time (ou Time Out en VF) nous place dans un futur où la monnaie d’échange est devenue le temps. L’être humain est génétiquement programmé pour vieillir normalement jusqu’à 25 puis à rester bloqué là avec une année à vivre avant de s’éteindre, paf d’un coup comme si les batteries étaient à plat. Dès lors, le tempos c’est de l’argent et tout devient une question de durée. Vous travaillez? Hop on vous rajoute quelques jours au compteur. Vous achetez à manger? Hop on vous retire des minutes (ou des heures selon la qualité du repas). Etc. Tous les échanges passent par là, via un contact avec des appareils adaptés ou directement charnel pour les échanges entre personnes. Le concept est intéressant, et reproduit très bien les mêmes inégalités qui se construisent aujourd’hui avec l’argent. Il y a ceux qui ont quelques siècles au compteur (toujours avec l’apparence de leurs 25 ans) et dont le décompte sur l’avant-bras semble interminable ; et il y a ceux qui gagnent péniblement chaque jour de quoi vivre le lendemain. Il y a ceux qui ont appris à courir pour tout faire dans l’urgence et ceux pour qui se presser n’est pas naturel car ils ont le temps de faire ce qu’ils veulent. Il y a ceux qui subissent un cours aléatoire des prix des marchandises de première nécessité et ceux qui de toute manière obtiennent ce qu’ils veulent dans leurs zones sécurisées accessibles à ceux seulement qui gagnent assez. Et là au milieu on retrouve les Timekeepers, des sortes de flics qui étudient les flux suspects de temps et les échanges hors normes, comme nos polices financières qui suivent l’argent ; ils suivent le temps. Bref, un contexte sympa, novateur, agréable. Continuer la lecture de In Time