Tous les articles par FredH

Quand M. Cathala envahit mon téléphone…

Ou plutôt « quand les jeux de M. Cathala prennent de la place sur mon iPhone »… Ben oui, c’est comme ça, j’aime beaucoup ce que fait ce monsieur, y compris lors de passages sur des appareils plus technologiques que le plateau et les cartes. En l’occurrence j’ai plusieurs de ses créations qui traînent sur mon téléphone et que je mets régulièrement en marche, alors je vais vous faire un petit topo.

Kamon

Là on est dans le pur jeux abstrait d’intelligence à deux joueurs, portage d’un jeu de plateau . Sur un plateau hexagonal sont répartis 36 jetons. Chacun possède un symbole et une valeur de 1 à 6. Le premier joueur va placer un pion de sa couleur dans un bord, remplaçant ainsi l’un des jetons du plateau. Le joueur suivant ne pourra poser son pion qu’à la place d’un jeton comportant soit le même symbole soit le même chiffre. Dès lors, les deux joueurs auront à chaque fois la même restriction : même chiffre ou symbole que le dernier jeton remplacé sur le plateau. Jusqu’à ce que l’on atteigne l’une des 3 conditions de victoire :

Revue de web – S01E09

The Artist récompensé pour mettre Hadopi à l’honneur? Euh, y’en a qui n’ont pas peur de dire des conneries…

Politique

Une étude montrerait qu’une majorité de Suisses veut garder les centrales nucléaires, qu’elles sont nécessaires aux yeux de la population. Ah ben ouais elle est mandatée par « swissnuclear » en même temps…

Du bonheur des exonérations d’impôts accordées aux grandes entreprises…

Le Parlement débat de la validité des initiatives populaires, de leur respect du droit supérieur, etc. Enfin! Continuer la lecture de Revue de web – S01E09

Zombieland

Eh oui, je ne l’avais pas encore vu! J’ai donc rattrapé mon retard avec une délectation certaine. Que du bonheur! Les premières secondes nous montrent que l’apocalypse zombie a bien eu lieu et qu’il ne reste plus grand monde de normal sur Terre, que l’infection a gagné partout. Et on se retrouve à suivre les traces de Columbus (les survivants qui se croisent s’appellent souvent par des noms de ville, de là où ils viennent), un jeune homme qui a survécu jusque là en s’imposant quelques règles (et qu’il va nous énoncer gaiement dans une séquence d’intro bien humoristique). Il va bientôt rencontrer Tallahassee, un mec bien barré un peu fou furieux et tueur de zombie efficace. Leur chemin va croiser celui de deux filles, deux sœurs, Wichita et Little Rock. Et ce petit groupe va se retrouver embarqué dans un périple survivaliste drôle et violent. Zombieland fait partie de cette vague des films de zombie humoristiques, au même titre que Shaun of the Dead, sans se prendre au sérieux, et bourré de déconne. Ici on enchaîne les discussions entre survivants improbables (notre héros est quand même un geek pas courageux et qui n’avait pas grand chose pour lui à la base) et les scènes de massacre jubilatoire de zombies en furie. Continuer la lecture de Zombieland

Villa Paletti & Yucata

L’autre jour, j’ai eu l’occasion de tester deux jeux fort sympathiques chez des amis. Les deux ont vite été compris, disposant de règles simples. Mais là où un reste fun, l’autre devient vite salement tordu ; et c’est un compliment.

Villa Paletti

Petit jeu familial de dextérité et d’observation, Villa Paletti est amusant et agréable. Le but est d’y construire la villa la plus haut possible en faisant reposer des plateaux sur des colonnes. Mais comme l’architecte manque de fric, il faut récupérer les colonnes des étages inférieurs pour pouvoir continuer à monter, ce qui amène vite à une bonne gestion d’équilibre, de dextérité (pour retirer les colonnes) et d’observation (pour voir quelles colonnes retirer). Chacun a une série de colonnes qui valent plus ou moins de points et on marquera des points en fonction des colonnes de notre couleur présentes sur le plateau le plus élevé de la construction. Le début s’avère rapide et facile. Pas mal de colonnes, des plateaux larges. Mais le jeu nécessite très vite de l’ingéniosité pour rentabiliser au mieux ses colonnes tout en poussant les autres à la faute. A mon tour de jeu, je prends une colonne sur un étage inférieur pour le placer sur le plateau tout en haut. Si l’édifice s’écroule, j’ai perdu. Si je pense ne pas pouvoir prendre de colonne sans que ça s’écroule, je l’annonce. Et là, mes adversaires ont deux possibilités : accepter et donc me laisser poser le plateau supérieur ; ou ne pas me croire et tenter d’enlever une de mes colonnes pour voir si j’ai raison (soit ça s’écroule, soit je suis privé d’une colonne). Continuer la lecture de Villa Paletti & Yucata