Tous les articles par FredH

Millénium, le film

film Millénium

J’avais déjà dit tout le bien que je pensais des livres de la trilogie Millénium sur d’autres billets. On a donc eu droit, suite au succès énorme de ces bouquins, à l’adaptation ciné du premier volume (récemment suivie par celles des deux autres évidemment, mais je ne les ai pas encore vues) : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes. Pour rappel, l’histoire c’est celle de Mikael Blomkvist, journaliste indépendant vedette qui aime faire tomber les pourris. Suite à un procès qui lui pourrit sa carrière, il est engagé par un vieil homme d’affaires qui veut retrouver l’assassin d’une jeune fille. Petit détail, le crime a eut lieu 40 ans auparavant, sur une île coupée du monde faisant en sorte que le coupable est obligatoirement un membre de la famille. Le bouquin était particulièrement tordu, sombre, glauque, avec une enquête agréable, et un scenario vachement bien fout. Des personnages solides et crédibles. Et une ambiance très particulière, ne serait-ce que de par la localisation en Suède avec ses noms imprononçables et sa culture particulière. Ca nous change (en bien) des polars typés à l’américaine. Notons que Mikael se voit adjoindre les services d’une certaine Lisbeth Salander, jeune femme rebelle tatouée et piercée mais aussi petit génie de la technologie et de l’informatique au QI très largement hors normes.

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Bon ben maintenant on en fait quoi de c’t’iPhone?

iphone caleconben ouais, c’est bien joli d’avoir un super mega gadget hype qui déchire sa race et fait tomber les damoiselles en pâmoison, encore faut-il en faire quelque chose… Quoi? Vous dites? C’est un téléphone? Ah ouais tiens. Nan, pour ça pas de problème, téléphone et SMS, tout va bien. D’ailleurs avec le clavier c’est assez le panard par rapport pour le SMS par rapport à mon vieux téléphone de l’Antiquité. D’ailleurs, ceci sera valable pour toute la suite ; ce clavier mis en mode paysage (c’est-à-dire à l’horizontale), ça déchire pas mal et on prend vite l’habitude pour taper des messages et prendre des notes, voir envoyer des mails, c’est assez efficace.

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Halloween (version Rob Zombie)

HalloweenJe n’ai qu’un souvenir lointain et un peu flou de l’original de Carpenter, mais Halloween reste pour moi un grand moment de film de flippe et de slasher. Je me souviens en avoir bien frissonné. Bref, quand j’ai trouvé cette version en DVD à pas cher, j’ai craqué. Et l’autre soir j’ai enfin pris le temps de glisser la galette dans le lecteur. Alors évidemment, avec Rob Zombie aux manettes, on ne pouvait pas s’attendre à un remake bucolique. Non, là on va dans le plus sombre, plus gore, plus violent, plus dur. C’est trash et c’est du lourd. Bien entendu, il y aura des nuées de fans hurlant au scandale et à la trahison, mais moi je ne suis pas un intégriste carpenterien, et franchement j’ai bien aimé.

Le film se passe en deux parties, tout comme deux acteurs se partagent le rôle du terrifiant Michael Myers. Et ça passe bien, on a une bonne mise en situation du personnage. Ce film se veut une sorte de préquelle expliquant davantage le passé de Myers que le petit bout que l’on trouve dans l’original de Carpenter.

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Prôner l’intolérable pour contrer l’intolérable… ou comment jouer avec les outils de la démocratie directe

peine de mortLe système politique suisse a cela de formidable que c’est l’une des démocraties les plus directes du monde. Avec cet outil fabuleux qu’est l’initiative populaire et qui permet à un petit groupe de citoyens de proposer des modifications de la constitution fédérale ou de leur constitution cantonale (voir même des règlements communaux dans le plus pur esprit de notre état fédéraliste à trois niveaux).Chouette, chacun peut s’exprimer ainsi librement. Il lui « suffit » alors de récolter un nombre de signatures suffisant et le projet passe devant le Parlement qui décide de sa mise en votation et devant le Gouvernement (qui peut proposer un contre-projet). Puis c’est au peuple de se prononcer par votation populaire, laissant ainsi libre cours à son bon sens et surtout à la manière dont la campagne aura marqué sa sensibilité et l’aura fait pencher d’un côté ou de l’autre.

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