Archives de catégorie : Ciné

The Amazing Spiderman 2

hr_The_Amazing_Spider-Man_2_59Et voilà le deuxième opus du reboot de la franchise Spiderman. Comme pour le premier film, Marc Webb colle une recette très simple pour nous sortir un gros blockbuster sans prétention qui détend mais qui manque salement de profondeur. On retrouve donc Peter Parker qui s’éclate à être Spiderman tout en tentant de concilier cela avec ce qu’il ressent pour la belle Gwen ; rappelons que le père de cette dernière a fait promettre à notre héros de la laisser en dehors de ça pour ne pas qu’il lui arrive quelque chose. Notre homme-araignée va bientôt se trouver un méchant à sa mesure, le très puissant Electro qui lui donnera du fil à retordre. Visiblement, le réalisateur a du trouver que ce serait bien de rajouter du méchant alors il a collé le Bouffon Vert et Rhino genre comme un cheveu dans la soupe, sans lien avec le reste de l’intrigue, de manière parfaitement artificielle et pour de micro-apparitions. Mais bon Spiderman va se fritter du méchant tout en jonglant avec ses soucis d’ado. Et puis il va aussi s’intéresser à ses parents, à leur disparition, à ce passé mystérieux qui s’avère comme par hasard lié à Ozcorp et à ses pouvoirs (je spoile rien du tout, c’est dans la bande-annonce).

Bon, on peut dire en tout cas que les scènes d’action sont assez épiques et plutôt très bien foutues. Pour une fois, la 3D est bien immersive ; les acrobaties aériennes de Spiderman (genre la poursuite du début ou le duel final contre Electro) prennent une dimension assez folle et c’est une bonne claque visuelle. Du vrai gros blockbuster qui a englouti un budget « effets spéciaux » kilométrique, mais qui a réussi à en faire quelque chose qui tient la route. L’apparence d’Electro envoie aussi du bois. Le look de rhino est aussi sympathique (bien qu’on le voie très peu). Continuer la lecture de The Amazing Spiderman 2

Django Unchained

Django-Unchained-Affiche-FranceEnfin! Eh oui j’ai mis le temps à me pencher sur Django Unchained. La faute à tout plein de trucs mais bon là n’est pas le sujet. Et pourtant je suis assez fan de Tarantino et celui-là m’intéressait tout plein. Donc voilà, j’ai enfin pris le temps de regarder le western du monsieur. On y suit le Dr Shultz, ex-dentiste reconverti en chasseur de primes sans scrupules qui traque de vraies crapules ; pour ce faire il a besoin de Django, un esclave noir ; ce dernier n’a lui qu’un seul but, libérer sa femme elle aussi esclave. Le duo va traverser pas mal de paysages du nord au sud, laissant une belle quantité de cadavres dans leur sillage, développant une relation toute particulière, pour parvenir à leurs buts. Western, road-movie, buddy movie, film d’action, histoire d’amour ; comme à son habitude, Tarantino mélange les genres avec la vision du grand cinéphile qui a vu des milliards de mètres de pellicule. Comme à son habitude, il cite aussi à tours de bras les styles et place des références dans tous les sens. Comme à son habitude, il place l’essentiel de son film dans des dialogues aux petits oignons et dans des rencontres particulièrement tendues. Comme à son habitude, il nous met une brochette d’acteurs de qualité avec des personnages hauts en couleur. Bref, Tarantino fait son Tarantino, on aimera donc ou pas selon que l’on aime ou pas ce qu’il fait habituellement. Moi j’aime. Continuer la lecture de Django Unchained

Escape Plan

escape-affiche2Stallone en as de l’évasion engagé pour tester la sécurité des prisons de l’intérieur. Une nouvelle prison high-tech très particulière. Un prisonnier important et influent sous les traits de Shwarzenegger. Jim Caviezel en méchant de service. Bref, un film pas prise de tête et défoulant avec un casting testosteroné. C’est ce à quoi je m’attendais et ce que j’ai eu avec ce Escape Plan (Evasion en vf). Le scénario n’offre pas de grande surprise puisque la révélation de fin se profile depuis le presque début. Ce film tient donc par la rencontre de deux géants du film d’action à l’ancienne, dans des rôles leur donnant aussi de la cervelle (sans aller jusqu’à dire que le film est particulièrement malin), avec un troisième homme fort sympathique (c’est quand même le très bon M Reese de Person of Interest).

Un film pour passer le temps en larvant et/ou en faisant autre chose en parallèle, sympathique mais sans plus. Sans grande prétention, il répond aux attentes et remplit son contrat, c’est tout. On prend du Prison Break (plan d’évasion super travaillé), un peu de Oz (vie et mœurs dans une prison particulière, mais sans arriver à la même qualité, de loin), on met une dose de sales coups portés dans le dos, de la bonne amitié virile, et hop c’est parti.

Monsters

Monsters-Affiche-FranceAlléché par le nouvelle mouture de Godzilla de dans pas longtemps, je me suis penché sur le précédent (et premier) long métrage du réalisateur Gareth Edwards. Déjà un film de monstres, comme l’indique le titre, même si les monstres ont finalement un rôle secondaire. En fait ici les monstres servent de décor au film qui est plus un road movie à l’ambiance tendue qu’un film où on se castagne de la grosse bestiole à tours de bras. Six ans avant l’histoire du film, une sonde spatiale revient sur Terre, porteuse d’un échantillon de vie extra-terrestre. maintenant il y a toute une « zone infectée » dans laquelle se trouvent d’énormes créatures que l’armée essaye de contenir et d’éradiquer… sans grand succès en tout cas sur le deuxième point. Cette zone est située au nord du Mexique, juste derrière le nouveau mur immense qui a remplacé l’actuelle petite construction séparant le pays des Etats-Unis. Et on a ces monstres qui attaquent de temps en temps des zones habitées, mais on vit avec. Ils font partie du paysage, les gens ont appris à intégrer leur existence dans la vie de tous les jours. Un photographe sur place, basé à la limite de la zone infectée car étant à la recherche d’images sensationnelles, est envoyé par son richissime patron américain pour récupérer la fille de ce magnat de la presse, légèrement blessée, et la ramener vers la côte là où des ferrys pourront la transporter aux States. Bien évidemment tout ne va pas se passer comme prévu et nos deux héros vont devoir tracer un bon bout de route ensemble, se livrant l’un à l’autre, s’ouvrant, se découvrant, se rapprochant. Le tout dans une ambiance tendue sur laquelle plane sans cesse l’ombre des créatures. Continuer la lecture de Monsters