Archives de catégorie : Ciné

La Horde

lahordeOn dit souvent que le cinéma français n’aime pas prendre de risques, reste très standardisé, a des dialogues pourris ne ressemblant pas à des gens de la vraie vie qui parlent. Ca dépend de quel cinéma français on parle. Il y a toute une vague de films de genre qui n’ont certes pas le succès commercial de leurs homologues américains, mais qui sont de belles réussites (je vous avais déjà parlé par exemple de A l’intérieur ou Livide). Avec La Horde on plonge dans le film de zombies grâce à Yannick Dahan et Benjamin Rocher.

Suite à la mort de l’un des leurs lors de la tentative d’arrestation d’un criminel, une bande de flics décide de lancer une expédition punitive hors de tout cadre sur le gang du gars en question, basé au sommet d’un immeuble plus ou moins à l’abandon, destiné à la démolition. Les choses ne vont pas se passer aussi bien que prévu. Surtout que c’est cette nuit-là que l’invasion zombie se déroule. Les habitants de l’immeuble et les gens des environs devenant des monstres assoiffés de chair humaine, les flics et les criminels vont devoir faire front commun pour assurer leur survie. Continuer la lecture de La Horde

Gravity

gravityIl y a les (très) nombreux films où on se dit qu’on les voit très bien à la maison et qu’ils ne valent pas le prix outrancier d’une place de cinéma. Et puis il y a ceux que l’on regrette de ne pas avoir vu au cinéma en 3D et tout parce que même comme ça à la maison le spectacle nous a collé sur notre siège. Gravity fait partie de cette deuxième catégorie. Le film d’Alfonso Cuarón (Le Prisonnier d’Azkaban et les Fils de l’Homme) est une véritable prouesse autant technique qu’artistique, et ce malgré un scénario sans grande surprise et plutôt léger.

La scientifique Ryan Stone fait sa première mission dans l’espace en compagnie du vieux de la vieille Matt Kowalsky et son équipage. Oui mais voilà, des débris de satellite arrivent par là à toute vitesse (eh oui, dans l’espace, pas de frottement, pas de freinage, et des vitesses hallucinantes) et détruit la navette. Ryan et Matt se retrouvent seuls dans les profondeurs spatiales… Bien seuls, dans le milieu le plus hostile et le moins propice à la vie qui soit. La panique va devoir céder le pas au calme pour leur permettre de rejoindre l’ISS et ainsi s’en sortir. Mais ce n’est pas gagné. L’espace est dangereux. Continuer la lecture de Gravity

Elysium

elysiumAprès le très bon District 9, j’avais de grandes attentes pour le nouveau film de Neill Blomkamp. Il faut dire que le monsieur avait placé très haut la barre de la SF. Ce Elysium redescend dans la grande mare des blockbusters bien divertissants mais qui ne cassent pas non plus trois pattes à un canard. Le film n’est pas fondamentalement mauvais, il a même plusieurs aspects sympas, mais il n’a rien non plus qui fasse sortir un « waouw » et vous laisse scotché à votre siège.

On est en 2154, la Terre est ravagée par la pollution, surpeuplée, et habitée par toute la misère qui se traîne dans un monde gris/brun/noir/sale/enfumé. Les autres, ceux qui ont les moyens, vivent dans la station spatiale Elysium, blanche/immaculée/verdoyante. En plus, ces riches ont des machines leur permettant de diagnostiquer et réparer n’importe quelle maladie ou blessure, y compris plus ou moins aux portes de la mort. Du coup il y a des gens de la terre qui payent des sommes astronomiques à des passeurs illégaux pour rejoindre Elysium sans se faire exploser leur navette et amener entre deux patrouilles de gardes robotisés leurs malades sur ces machines. Dans tout ce merdier, on va suivre Max, un orphelin passé par la délinquance et travaillant à l’usine pour un salaire de misère. Suite à un accident, il ne lui reste que quelques jours à vivre. Sa seule chance? Aller sur Elysium. Et le voilà embarqué dans une tentative de révolte qu’il va mener avec un mega-exosquelette vissé à son corps pour qu’il tienne tête aux robots de service. Continuer la lecture de Elysium

La trilogie Blade

Blade_TrilogyHop hop y’a des moments comme ça où on décide de boucher un peu les trous dans sa culture. Et là c’est suite à une interview de Guillermo del Toro que je me suis rappelé que je n’avais toujours pas vu Blade. Ni une ni deux je me suis enquillé les trois films assez rapidement.

Blade est un super- héros de chez Marvel dont je n’avais pas entendu parler avant les films. Juste avant la naissance de Blade, sa mère a été mordue par un vampire, et du coup le petit gars a été orphelin. Mais surtout il a développé des capacités toutes particulières puisqu’il dispose en gros des avantages et pouvoirs des vampires (rapide, fort, agile, et tout) sans leurs faiblesses (peut sortir au soleil, insensible à l’ail et l’argent, etc), à l’exception de la soif de sang qui est toujours là. Il a été récupéré par Whistler, un dur à cuire qui lutte depuis longtemps contre les vampires ; ce type est aussi un super bricolo des armes et a créé un sérum permettant à Blade de se passer de sang. Ayant une revanche à prendre sur ces créatures de la nuit qui le surnomment le daywalker, Blade va donc passer son temps à les traquer et à en massacrer le plus possible. Tout ça est résumé très vite dans le premier film, et la situation est vite posée. Les choses sont claires, on sait dans quoi on s’aventure, à savoir de l’action bien déjantée. Cascades, acrobaties, bastons épiques et armes surprenantes sont de mise. Ce sera là le fond de commerce des trois films. Dans chacun, Blade va devoir affronter une menace particulière. Que ce soit un jeune vampire ambitieux (on ne va pas dire « aux dents longues ») qui veut faire un rituel pour dominer le monde, une race de vampires sauvages s’en prenant aux vampires et menaçant l’humanité, ou le père de tous les vampires rappelé par ses descendants pour exploser Blade, notre héros va devoir se donne rà fond à chaque fois en compagnie de ses petits camarades. Continuer la lecture de La trilogie Blade