Archives de catégorie : Ciné

A Good Day to Die Hard (Belle journée pour mourir)

AGDTDH-1-SHEET_loCinquième volet de la franchise Die Hard, ce film me faisait évidemment très envie à la base ; je suis assez fan de la série en fait. Puis j’ai lu les premières critiques… et les suivantes… ça m’a refroidi… suffisamment pour que je n’aie pas envie de dépenser le prix d’une place de cinéma pour aller le voir. Et je ne regrette pas. A Good Day to Die Hard est un honnête blockbuster d’action comme il en existe des centaines, mais ce n’est pas du Die Hard comme je l’entends.

Dans cet épisode, notre John McClane vieillissant décide pour une obscure raison de retrouver son fils avec lequel il s’est quitté en bien mauvais termes, des années auparavant. Le fiston en question est un agent infiltré de la CIA en Russie, en pleine mission d’extraction d’un grand savant. L’arrivée du papounet va mettre la pagaille dans un plan savamment huilé et amener à un règlement de situation version MacClane à grands coups de tatanes et de bastos. Le tout soutenu par les retrouvailles mouvementées de deux gros durs pas doués en relations humaines et qui vont chercher les mots pour communiquer.  Dis comme ça, on pourrait croire à du vrai Die Hard puisque l’on annonce une infériorité numérique face à une menace importante et que ça devrait envoyer du bois. Et c’est ici que ça casse, que l’on perd le truc. Continuer la lecture de A Good Day to Die Hard (Belle journée pour mourir)

Star Trek into Darkness

star-trek-into-darkness-posterDeuxième épisode du reboot de la saga Star Trek par JJ Abrams, ce Into Darkness suit la ligne posée dans le premier. Je sais qu’elle déplaît à certains trekkies intégristes pour diverses raisons, mais je n’en ai jamais fait partie ; je n’ai même jamais vraiment croché à Star Trek jusque là. Pour ma part, je dois dire que j’aime bien. Le premier opus m’avait laissé un bon souvenir, et ici on garde la même direction, à savoir un scénario correct mais qui laisse quand même quelques trous et incohérences, le tout porté dans une ambiance solide et des effets spéciaux qui claquent.

On retrouve donc notre frais équipage de l’Enterprise et notre cher Kirk insubordonné qui merdouille par rapport aux règles de Starfleet. La hiérarchie n’est pas très jouasse. Mais quand un grand méchant sorti de nulle part qui s’avère être un ancien de Startfleet s’attaque à eux, et bien c’est quand même Kirk qu’on envoie à ses trousses. Je ne spoilerai pas trop (au vu de la bande-annonce) en disant que le plan du méchant consiste justement à être capturé, qu’il va y avoir confrontation d’abord psychologique dans l’Enterprise avant d’en venir aux mains. On a du retournement de situation, des scènes d’action qui claquent, des révélations, bref la recette habituelle. Même si honnêtement on voit un peu venir les twists d’assez loin, cela reste sympathique.

Il faut dire que le film dispose de la réalisation soignée de JJ Abrams (avec ses habituels halos malheureusement en trop grand nombre) qui arrive à poser une belle ambiance. De plus, ce Star Trek est porté par des acteurs qui s’en sortent très bien. En plus de l’équipe reprise du premier film, on a le très bon Benedict Cumberbatch que j’apprécie beaucoup (sauf que j’ai vu le film en vf pour mon fils et que sa voie française est juste indigeste et ne colle pas).

Un bon film de SF avec de l’action donc. Certes un blockbuster mais de qualité. Et s’il n’y rien de vraiment novateur ou de très particulier, ce Star Trek Into Darkness est un bon film, prenant et divertissant.

Hansel & Gretel Witch Hunters

HanselGretelL’autre soir j’ai eu envie de me faire un truc bien délirant et brainless. Et je dois dire que l’association gros flingue, matos steampunk, chasse aux sorcières pulp, Arterton, Jansenn, Renner, punchlines, tout cela me faisait bien envie. Pari réussi avec ce Hansel et Gretel qui atteint son but et ne cherche surtout pas à péter plus haut que son cul. Dans le genre « récupération de contes » on a eu de l’échec comme Van Helsing qui aurait mérité bien mieux. On a par contre ici un truc qui ne se prend pas au sérieux mais qui s’avère en fait un divertissement redoutable. Du bon gros blockbuster d’action à la recette connue, certes, mais terriblement bien mené par rapport à la moyenne

Nos petits Hansel et Gretel, tout le monde le sait, ont été abandonnées dans la forêt où ils ont trouvé la maison en sucreries d’une vilaine sorcière qui a presque réussi à les manger ; ils s’en sont sortis en faisant rôtir la méchante. Après cette introduction, le film prend place quelques années plus tard. Les deux petiots sont devenus des trentenaires chasseurs de sorcières reconnus qui ont sauvé moult enfants et villes menacées par des monstres divers et variés. Armés de flingues surprenants et de pièges délirants, ainsi que d’un humour noir et d’un caractère bien trempé, Hansel et Gretel sont recrutés pour éradiquer le mal partout où il se trouve. En cherchant la trace d’enfants disparus, ils vont tomber sur un complot d’une ampleur terrifiante qui fera ressurgir les fantômes de leur passé et les forcera à se surpasser face à des adversaires plus puissants que d’habitude. Continuer la lecture de Hansel & Gretel Witch Hunters

La route

la_route_the_road_bande_annonce_1Dans un futur pots-apocalyptique dur, gris et froid, un homme s’aventure avec son fils le long de la route qui doit les mener à un endroit où tout va mieux. C’est leur destin que ce film (tiré d’un roman que je n’ai pas lu) va nous faire découvrir. Au travers de décors magnifiques et d’un rendu post-apo grandiose, la relation père-fils va être un élément central, la seule chose les séparant des terribles tueurs que tant de gens sont devenus. Contre les éléments et les hommes, contre l’environnement et contre des groupes de personnes, l’enfant va suivre un voyage initiatique qui le conduira à devenir lui-même un homme. Ce film est très dur, la joie est quasiment absente, le ton est gris et dur comme le monde, froid, mordant, une vision si sombre de l’avenir et de l’espèce humaine. Et pourtant le tout est si prenant, si terriblement humain et proche de nous. C’est un gros choc, brutal comme un coup dans la gorge qui vous coupe la respiration, ne vous laissant la reprendre qu’une fois au générique.

On est dans le post-apo. Et même s’il y a des méchants, il ne faut pas s’attendre à du Mad Max. Du cataclysme on ne sait pas grand chose, on en aura quelques bribes par les flashbacks qui émaillent le film. Avec les nuages et la pollution est venu le froid, et les besoins en feu et chaleur. Les infrastructures qui lâchent. Faune et flore qui disparaissent. Le manque de nourriture. Le cannibalisme dès lors. Et la disparition des autorités laissant libre cours aux gangs de dangereux survivants qui délaissent leur humanité. Au milieu de ces horreurs, quelques personnes qui tentent de rester elles-mêmes. Continuer la lecture de La route