Archives de catégorie : Ciné

The Raid – Redemption

L’autre jour j’avais envie de me faire un bon petit film d’action qui décape bien. Comme j’avais entendu parler de ce The Raid (le titre complet « The Raid – Redemption » est du aux distributeurs US) et qu’il semblait convenir à mon envie du moment, je me suis lancé, et je n’a pas été déçu. Film d’action et d’arts martiaux américano-indonésien de 2011, The Raid met en avant une unité d’intervention de la police dont la mission est de prendre d’assaut un immeuble sous le contrôle d’un ponte de la maffia locale. Ce dernier y fait du trafic de drogue, et y a même établi un laboratoire. Il y héberge aussi des criminels divers qui se mettent ainsi sous sa protection. Mais visiblement ce ponte est vraiment intouchable, la police ne s’approchant habituellement même pas de l’endroit, et les quelques tentatives s’étant toujours soldées par des échecs cuisants. Ce fameux grand méchant semble en effet assez paranoïaque, avec des caméras, des guetteurs, des indics, en plus de deux lieutenants renommés pour être particulièrement retors. Le film ne prend pas de chemins trop détournés. En quelques minutes, le contexte est posé, on a un personnage principal parmi les flics (femme enceinte qui attend son retour, évidemment), et paf on arrive au bâtiment. Et l’action peut débuter. Après un début d’infiltration fort sympathique et où les méthodes des flics semblent tout-à-fait crédibles et plausibles, il y a un merdage. Et le début de la bonne grosse baston commence. La suite du film va être une alternance de gunfight avec tirs automatiques dans tous les sens, et de bastons spectaculaires à grands coups de pencak silat superbement chorégraphiés par des spécialistes du genre. Pencak silat? L’art martial traditionnel indonésien, un truc bien visuel et bien méchant qui a vraiment de la gueule. Continuer la lecture de The Raid – Redemption

Max Payne

Ah, Max Payne! ce jeu m’a marqué, j’avais adoré (je parle du 1er du nom, le 2ème ne m’ayant pas laissé de souvenir, et le troisième étant sur ma wish list). C’était il y a 12 ans déjà! Un jeu fabuleux, graphique, doté d’une ambiance exceptionnelle, contant une histoire de fort belle manière, immersif, avec des choix esthétiques tranchés, un scénario adulte, et un gameplay qui déchire. OK, il a probablement vieilli et je pense qu’il doit un peu piquer les yeux maintenant. mais il fait partie de ces jeux qui ont marqué mon histoire vidéoludique. Alors effectivement le film max Payne me tentait bien. Jusqu’à ce que je lise les commentaires à son sujet. La douche froide. J’ai quand même pris mon courage à deux mains récemment et je l’ai regardé.

Et une chose est claire, il ne rend clairement pas hommage au jeu… Il y a des adaptations ciné de jeux vidéos nettement plus désastreuses (Dungeon Siege au hasard, juste comme ça), mais celle-ci n’a rien de vraiment folichon.

Pauvre Max Payne, il ne méritait pas ça.

Continuer la lecture de Max Payne

Looper

J’ai récemment regardé ce film au sujet duquel j’avais entendu beaucoup de bien ; et puis les bandes-annonces m’avaient aussi fait saliver. Ben ouais, y’a pas à dire, Looper c’est de la bonne came, dans le genre SF-actio-thriller avec sa tentative pas trop mal réussie de s’amuser du voyage dans le temps (sujet hautement casse-gueule s’il en est). Looper se déroule quelque part dans un futur pas trop éloigné, en 2044. Un monde quand même suffisamment semblable au nôtre pour nous plonger à fond dedans, mais avec aussi suffisamment de différences pour que l’on comprenne bien que c’est de la SF. Trente ans plus tard (en 2074 donc), le voyage dans le temps existe ; mais il a été déclaré illégal. Cette technologie n’est donc utilisée que par quelques riches criminels qui en ont un usage précis : envoyer des gars à éliminer dans le passé en 2044, à un moment bien précis, moment auquel attend un looper qui va juste abattre la cible et faire disparaître le corps. Ces loopers sont plutôt bien payés et mènent la belle vie, avec alcool, drogue et filles, une vraie vie de criminel quoi. Joe est l’un d’eux, et il bosse bien. Jusqu’au jour où il se rend compte que sa cible c’est lui-même ; le Joe de 2074 envoyé dans le passé pour y être buté. Bien entendu il y a là derrière une histoire de machination, de complot, d’arnaque, un truc un peu tordu comme il faut. Mais ce serait dommage de trop vous en dire. Retenez seulement que Looper est plus qu’un bête film d’action et que son scénario mérite un tout petit peu qu’on réfléchisse pendant le visionnement. Continuer la lecture de Looper

Madagascar 3

Après un premier épisode fort sympathique et un deuxième que j’ai trouvé plus faible, les animaux barrés de Madagascar reviennent pour un trip encore plus fou. On retrouve nos compères en Afrique, vivant tranquillement là. Mais les singes et les pingouins ont décidé de s’en aller après avoir réparé l’avion et d’aller s’amuser en Europe, pour revenir plus tard chercher les autres. Mais bon, les quatre compères de base ne veulent plus patienter et rejoignent les autres à Monte-Carlo, au casino (avec toujours King Julian et sa cour). Le décor est posé rapidement, la transition jusque là est victime d’une ellipse magistrale, parce que après tout on s’en fout. Les scénaristes avaient une idée en tête, ça se passait en Europe et la manière d’y arriver passe au second plan. Et c’est là que le délire commence. Ayant réuni du fric au casino, notre troupe va acheter un cirque itinérant et voyager à travers l’Europe pour rencontrer le producteur américain leur permettant de retrouver New-York. Cette base est le prétexte a une galerie de personnages complètement hallucinants et à des scènes délirantes. Je sais pas ce qu’ils fument les gars qui se sont occupés de ce film, mais c’est de la forte. On vire dans le délire absolu, parfois complètement absurde, improbable, et c’est vachement fun.

Je ne vais pas revenir sur les personnages classiques et bien connus déjà, mais la galerie ajoutée ici est grandiose. Il y a le tigre russe magistral et imposant au lourd secret. L’otarie italienne. Les petits chiens qui sont des gros durs. L’ourse et son historie d’amour absolument grandiose. Et au summum la flique française de la brigade animalière. Et d’autres encore.

Le tout est soutenu par des clins d’œils, des références, et nombre de gags. Mais surtout du bon pétage de plomb. Les spectacles du cirque en particulier partent dans tous les sens.

Ne cherchons pas ici la logique ou un scénario qui se tiendrait, et amusons-nous avec ce délire.