Archives de catégorie : Ciné

The Crow

Encore une fois, j’ai revu The Crow. Et y’a pas à dire, c’est toujours un grand plaisir. 1994, presque 20 ans, et il a quasi pas pris une ride, c’est juste hallucinant! Le scenario, la mise en scène, la musique, l’image, tout y est, c’est décidément un grand film. Je vais pas non plus vous résumer le truc et cous expliquer de quoi il retourne, ce serait faire un affront à votre culture parce que vous le connaissez aussi… non? Alors débrouillez-vous pour le voir au plus vite. Noir, sombre, romantique, violent, dur, The Crow est un petit bijou dont on ne se lasse pas. Et sans doute l’une des meilleures bandes-son que j’aie jamais entendues. Le réalisateur Alex Proyas avait vraiment démontré d’emblée son talent, confirmé dans par exemple Dark City. Brandon Lee avait lui aussi démontré des talents d’acteur qu’on ne lui avait pas toujours soupçonnés (ahh, rappelons-nous par exemple Dans les griffes du dragon rouge), et sa fin tragique sur le tournage a donné au film un aspect mythique et poignant. La tragique histoire de Draven et sa fiancée, assassinés, ne verse pas dans le gnangnan et le pathos inutile, la tristesse et la violence de toute cette histoire sont relatées sans chichis, sans excès, avec justesse, pour laisser libre cours à la brutalité qui en découle dans la vengeance qui s’ensuit. Noirceur, pluie, maquillage, bien entendu ce film a aidé à porter le mouvement gothique, mais il va bien au-delà et ne doit pas être restreint à un mec peinturluré en cuir noir qui dessoude des méchants. C’était bon, ça fait toujours du bien de revoir de bons films! Et comme je n’en avais pas encore parlé ici, c’est une bonne occasion de le faire.

La quadrilogie Alien

Avant tout, je dis que oui, je parle de quadrilogie, parce que je considère les 4 films ; certains, tout comme pour Indiana Jones, Die Hard, ou Star Wars, prétendent que tout s’arrête après les 3 premiers… Ce n’est pas mon cas. Ceci étant dit, passons aux choses sérieuses.

C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je viens de me refaire les 4 films de la série Alien, parce que il faut bien dire que l’annonce de Prometheus me donne salement envie. Et puis parce que, pour les premiers, je ne les avais pas encore vus avec un son qui vaut la peine, genre home cinema en 5.1 qui les brise aux voisins. Et bien, c’est toujours aussi efficace. Chacun de ces films a son style, son ambiance, ses particularités, ses avantages et inconvénients. Mais on se retrouve dans une continuité, une évolution du truc. Je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter ce qu’est cette saga Alien ; si vous ne connaissez pas, jetez-vous dessus, c’est un véritable monument de SF et de trouillomètre. Je vais juste donner un peu mon avis suite à ce nouveau visionnement de la quadrilogie. On notera que ces aliens ont été utilisés à toutes les sauces, des comics, des jeux vidéos (j’ai un souvenir d’un jeu sur mon Commodore déjà, et j’attends le Colonial Marines à venir avec impatience), des films autres (tel le navrant Alien VS Predator), etc. Mais c’est ici qu’ils trouvent leur raison d’être. Continuer la lecture de La quadrilogie Alien

Zombieland

Eh oui, je ne l’avais pas encore vu! J’ai donc rattrapé mon retard avec une délectation certaine. Que du bonheur! Les premières secondes nous montrent que l’apocalypse zombie a bien eu lieu et qu’il ne reste plus grand monde de normal sur Terre, que l’infection a gagné partout. Et on se retrouve à suivre les traces de Columbus (les survivants qui se croisent s’appellent souvent par des noms de ville, de là où ils viennent), un jeune homme qui a survécu jusque là en s’imposant quelques règles (et qu’il va nous énoncer gaiement dans une séquence d’intro bien humoristique). Il va bientôt rencontrer Tallahassee, un mec bien barré un peu fou furieux et tueur de zombie efficace. Leur chemin va croiser celui de deux filles, deux sœurs, Wichita et Little Rock. Et ce petit groupe va se retrouver embarqué dans un périple survivaliste drôle et violent. Zombieland fait partie de cette vague des films de zombie humoristiques, au même titre que Shaun of the Dead, sans se prendre au sérieux, et bourré de déconne. Ici on enchaîne les discussions entre survivants improbables (notre héros est quand même un geek pas courageux et qui n’avait pas grand chose pour lui à la base) et les scènes de massacre jubilatoire de zombies en furie. Continuer la lecture de Zombieland

Frontière(s)

Ce n’est un secret pour personne, la France n’est pas vraiment le pays des films de genre. Dialogues pas crédibles et surjoués (ou platement interprétés, c’est selon), manque d’ambition et frilosité des producteurs, manie du politiquement correct. Bref, séries et films de genre ne sont pas légions. Alors quand on tombe sur un film qui s’attaque au slasher et au massacre violent, annoncé comme contenant des scènes d’une violence insoutenable, on se dit qu’on peut tenter le truc. Mouais. Ce Frontières est certes violent et gore, parfois gratuitement, mais il n’a pas l’intelligence et la profondeur d’un Saw premier du nom ; on serait plutôt dans le cas du torture-porn méchant genre Hostel. Le pitch du film n’est vraiment qu’un prétexte à des scènes bien trash. Une bande de sales djeunz des banlieues profite d’émeutes en France au second tour de l’élection présidentielle de 2007 pour faire un casse. Ca tourne moyennement bien, il y a un blessé grave et ses collègues décident de fuir à l’étranger après l’avoir lâché à l’hôpital. Deux voitures partent l’une après l’autre en direction de la frontière et le rendez-vous se fixe dans une auberge miteuse perdue au milieu de la campagne. L’endroit s’avère être sous la coupe d’une famille de dégénérés consanguins, cannibales et cruels, sous la domination d’un patriarche nazi expatrié. Une sorte d’auberge rouge où on n’assassine pas pour détrousser mais plutôt pour faire passer des plaisirs sadiques et pour se remplir la panse. Et puis où on en enlève de jeunes filles pour renouveler les gênes. Glauque, non? Bien entendu, nos petits djeunz de banlieue vont être ainsi confrontés à l’horreur. Cris, hurlements, sang, tortures, douleur, et tout ce qui s’en suit. Y compris une certaine forme de torture psychologique sur l’héroïne. Continuer la lecture de Frontière(s)