Archives de catégorie : Ciné

Horns

international-horns-poster-daniel-radcliffe-37541959-354-500J’ai enfin pris le temps de regarder ce nouveau film d’Alexandre Aja (Haute Tension, La Colline a des yeux,…) et franchement c’est assez de la balle. On y suit les péripéties d’Ignatius Perrish (Ig pour les intimes), un jeune homme très amoureux dont la dulcinée a été sauvagement assassinée et qui se retrouve accusé du meurtre. Entre la presse qui lui tourne autour, la plupart des gens qui le croient coupable (à commencer par le père de la défunte Merrin), sa famille qui cherche à prendre ses distances, son ami d’enfance avocat commis d’office pour le défendre, et l’attention de diverses personnes, Ig vit un moment difficile, se noyant souvent dans l’alcool. D’ailleurs, bien que persuadé de n’avoir pas tué sa bien-aimée, il était tellement ivre ce soir-là que ses souvenirs ne sont pas super clairs. Un jour cependant, l’impossible se produit et des cornes lui poussent, sur le crâne. Et bien que les gens les voient, cela ne les dérange pas plus que ça. Par contre ces cornes ont tendance à faire refluer à la surface tous ce que les gens veulent garder caché. Ils vont se livrer à Ig, lui révéler leurs désirs les plus secrets, mais ils vont aussi répondre sans détour à ses questions et suivre ce qu’il leur ordonnera de faire. Un outil fabuleux dans les mains de quelqu’un qui veut prouver son innocence et retrouver le meurtrier. Ainsi, en faisant ressortir les sombres secrets de sa ville, Ig va remonter la piste de l’assassin de Merrin. Est-ce lui? Sa vraie personnalité? Ou bien ces cornes l’influencent-elles? En tout cas il ne le fait pas avec un esprit complètement pur et il va semer discorde, violence et conflits dans son sillage. L’intrigue est entremêlée des flashbacks sur sa jeunesse et sa relation avec Merrin, le tout permettant de comprendre le point d’orgue et la révélation sur l’identité du coupable. Continuer la lecture de Horns

Jack et la mécanique du coeur

20625181On a ici un film qui provient d’un livre qui provient d’un disque. En fait cette histoire est un tout multimédia, support pour la pensée un peu folle de Mathias Malzieu, le talentueux leader de Dionysos. Ce long métrage d’animation magique nous raconte donc l’histoire de Jack, né le jour le plus froid du monde, et dont le cœur gelé a été remplacé par une horloge sous les doigts de fée du Docteur Madeleine qui est devenue sa mère adoptive. Afin de ne pas détraquer cette horloge, Jack ne doit ni s’énerver, ni la toucher ni tomber amoureux. Et bien évidemment, comme dans Gremlins, ces trois règles vont être bousculées. En particulier celle de l’amour. Parce que oui, La mécanique du cœur c’est d’abord et avant tout une belle histoire d’amour, fable imagée métaphore de la relation entre Mathias et Olivia Ruiz, sa compagne, la gracieuse Miss Accacia du film. On retrouve ici la richissime liste des invités présents sur le disque déjà, dans les divers rôles qui accompagnent cette histoire. Et bien entendu le film prend la forme d’une comédie musicale avec l’essentiel des morceaux de l’album, parfois réarrangés. Continuer la lecture de Jack et la mécanique du coeur

Le Hobbit – La Bataille des cinq armées

le-hobbit-la-bataille-des-cinq-armees-affiche-special-comic-conEt voici donc la  conclusion épique des deux trilogies sur la Terre du Milieu. Après une première partie comme bonne mise en bouche et un deuxième film prenant, on a dans ce troisième et dernier volet une impression d’essoufflement. Alors bon on en prend plein les mirettes, ça claque bien, c’est une réalisation grandiose avec une bonne brochette d’acteurs au taquet. Mais c’est là que l’on sent aussi que Jackson a voulu trop en faire en rallongeant à trois films (déjà deux prévus à la base ça faisait long pour le petit bouquin concerné). Le film porte bien son nom puisque en gros il ne porte que sur une bataille ; ses préparatifs, sa mise en œuvre, et une longue et grosse baston avant une conclusion qui retombe comme un soufflé trop vite sorti du four. Mais les éléments inutiles et les longueurs sont bien là. A force de trop délayer la sauce, celle-ci perd en saveur. A trop vouloir rajouter des éléments pour implanter solidement cette histoire dans le contexte plus large de la Terre du Milieu, on en perd de vue l’essentiel parfois. Et c’est bien dommage. Continuer la lecture de Le Hobbit – La Bataille des cinq armées

Astérix – Le Domaine des Dieux

L-affiche-d-Asterix-Le-Domaine-des-Dieux-fait-beaucoup-rire-Obelix_portrait_w532La célèbre bande de gaulois résistant encore et toujours à l’envahisseur revient au cinéma sous la forme d’un film d’animation porté par Alexandre Astier (qu’on ne présente plus) et Louis Clichy (transfuge de chez Pixar, c’est pas rien). Ce long métrage reprend l’album éponyme Le Domaine des Dieux, où César décide d’inclure les gaulois dans la culture romaine en leur imposant dans leur voisinage une ville romaine. Les habitants du petit village vont ainsi découvrir la société de consommation, les appartements, les problèmes de voisinage, les démarches bureaucratiques, la concurrence, etc. On retrouve complètement l’univers et l’ambiance des bandes dessinées, avec un humour qui y colle parfaitement tout en se modernisant quelque peu. Langage et références sont adaptés et pourtant le film conserve tout le charme des albums. Continuer la lecture de Astérix – Le Domaine des Dieux