Archives de catégorie : Humeur

Aux abonnés RSS

En fait je ne sais pas s’il y a des gens abonnés au flux RSS là sur le côté de l’écran. Si c’est le cas, je ne pouvais pour l’instant pas vous voir. Je viens de changer le lien de flux RSS pour passer par Feedburner, ce qui me permet de mieux vous distinguer. Pas de flicage, c’est juste pour me faire une idée du nombre de mes lecteurs et de l’utilisation de ce blog. Donc en gros, si vous êtes abonnés au flux RSS, pourriez-vous juste modifier votre abonnement et passer maintenant par cette adresse svp?

Merci d’avance.

Initiative « des abonnements de transports publics abordables pour les jeunes d’Ecublens »

Si vous passez de temps en temps sur ce blog, vous avez sûrement vu passer mon petit billet un peu remonté sur le Conseil communal d’Ecublens et son refus de la motion Daniel Sage concernant une participation financière à l’abonnement de transports publics pour les jeunes de la commune. Arguments fallacieux, discussion tournant en rond, bref les défenseurs de la motion (dont je fais partie) ne l’ont pas entendu de cette oreille.

Un groupe de citoyens, composé d’élus PSIG et Forum, de membres des Verts, mais aussi de non élus, s’est monté comme comité pour lancer la première initiative populaire communale d’Ecublens. Ce procédé permet donc de faire la même chose qu’au niveau cantonal ou fédéral : récolter suffisamment de signatures (15% des électeurs) dans les 3 mois afin de porter le texte devant le Parlement communal. Ici, si nous récoltons le bon nombre de signatures, l’initiative sera portée devant le même Conseil communal qui a refusé la motion. Et une initiative populaire est plus contraignante qu’une motion.

L’initiative demande l’établissement d’un règlement communal pour le financement des abonnements de transports en commun des jeunes. Je vous laisse voir les détails sur le site dédié. Le Conseil se positionnera pour ou contre l’initiative. S’il est pour, il établira ledit règlement ; s’il est contre, l’initiative passera en votation populaire (avec possible contre-projet proposé par le Conseil communal).

Du coup, avec les délais de récolte de signature, de vérification de celles-ci, de discussions au Conseil, puis de mise au vote populaire au besoin, le sujet n’est pas prêt d’être résolu. Mais au moins il y aura là un geste fort pour nos familles, nos jeunes, et l’environnement.

Geek et Vert : ma schizophrénie à moi

Logo repris du superbe t-shirt en vente en cliquant sur l'image

Ben voilà une question qui me court dans la tête depuis un bon moment.. J’ai entamé la réflexion dans mon billet d’avant sur Prêt à jeter, et je vais tenter d’aller un peu plus loin.

Comment je fais pour être à la fois geek et Vert? Y’a des fois je me dis que c’est pas trop compatible, qu’il y a un souci. Y’a des jours où une part de moi-même me fait culpabiliser. D’autres jours où je me complique la vie pour chercher une solution. Pas toujours évident de concilier les deux. Vous voyez pas de quoi je parle? Pourtant je ne pense pas être le seul dans mon cas…

Bon ben voyons d’abord ce que chacun de ces deux pans implique…

Je suis geek

Eh oui, même si on en rigole à la maison quand je dis que pas vraiment, il faut bien se rendre à l’évidence, je suis geek. Amateur de gadgets, d’informatique, de séries télé, de DVD, de bouquins et de BDs, sans compter les jeux (vidéo, de société, de rôle, etc). Bref, pas mal de choses. Du coup j’accumule des quantités de papier astronomiques à la maison au travers de tonnes de bouquins et d’ouvrages divers. Je dois avoir une véritable petite forêt sur mes étagères. Sans compter les platines DVD et blue-ray avec home cinema, une télévision, les divers ordinateurs, téléphones portables, la collec de DVDs et de CDs, etc. Ca fait beaucoup. Beaucoup de plastique, de produits divers. Et je parle pas de la consommation électrique du tout.

Je suis Vert

Si j’ai rejoint les Verts en politique, c’est pas juste parce que c’est un parti à la mode et qui monte. C’est avant tout parce qu’il colle à mes convictions. Entre autres écologiques. Ben ouais je suis pour faire attention aux ressources, autant en eau, en énergie, en tout quoi. Dans ma vie quotidienne, j’essaye de limiter tout simplement mon empreinte carbone et consommatrice (parfois au grand dam de ma femme qui me traite d’ayatollah écologiste, avec une pointe d’exagération). Moins de sacs en plastique, moins de trucs pas recyclables, éteindre la lumière quand je quitte une pièce, économiser l’eau, utilisation des transports en commun et des pieds (ça tombe bien, j’ai pas le permis), etc. Que de belles intentions qui ne sont qu’une infime goutte d’eau sur la planète mais qui se transforment en un gros fleuve si beaucoup de monde s’y met. J’y crois, à ces petites actions pour un avenir meilleur.

Concilier les deux…

Et là, vous le voyez le problème de conscience que je me pose? Continuer la lecture de Geek et Vert : ma schizophrénie à moi

L’obsolescence programmée

Après les bons échos que j’en ai eus, j’ai regardé ce  reportage d’Arte sur l’obsolescence programmée, intitulé Prêt à jeter. Et comme il est disponible gratuitement (ah, le partage du savoir et de la culture, en opposition aux volontés des majors de la musique), ben je vous le mets en plus à disposition ci-dessous.

Mais tout d’abord je précise deux-trois trucs dans ce cadre… L’obsolescence programmée, c’est donc cette idée de créer un objet pour qu’il soit dépassé/révolu/non-fonctionnel/inutilisable après une période ou un nombre d’utilisations donné. Je suis pas totalement naïf et j’avais déjà conscience du phénomène avant bien sûr. D’autant plus avec mon amour des gadgets et du high-tech et aussi mon expérience dans le commerce et le helpdesk informatique. Il faut dire que les imprimantes sont tout particulièrement symptomatiques de ce phénomène (d’ailleurs le reportage d’Arte en prend une en fil rouge) ; mais aussi les logiciels qui demandent toujours plus de puissance même pour des tâches basiques (franchement, faire tourner correctement un traitement de texte genre Word2010 sur une machine équipée de Windows Vista, ben ça demande quand même une bécane qui tient la route) ou qui pêchent par leur incompatibilité. Pis bon, j’ai beau avoir craqué pour l’iPhone plutôt qu’un HTC, l’un de mes arguments pour ne pas céder à la pomme c’était l’aspect « batterie remplaçable uniquement chez Apple et à des coûts prohibitifs ».

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