Archives par mot-clé : animation

Dragons

Pour fêter l’achat de notre cadeau de Noël qu’on s’est fait à nous, on a décidé de prendre un film en blue-ray pour voir ce que ça donne. Et on a pris un film familial, à savoir Dragons, le film d’animation de Dreamworks de l’année. Le titre in english est un peu plus explicite : How to Train Your Dragon. La bande-annonce ne laissant guère de place à l’imagination quand à l’intrigue de base, je ne vais pas spoiler grand chose… Dans le village viking de Berk, les gens sont des gros bourrins plus larges d’épaules que haut qui sont vraiment des clichés de viking, et surtout qui se foutent sur la gueule avec les dragons du voisinage qui viennent régulièrement voler quelques moutons. Sauf Harold, fils du chef Stoïk (oui, y’en a plusieurs qui ont des noms sympas comme ça) ; Harold donc, qui est un petit gringalet pas foutu de réussir à se battre, risée du village et désespoir de sa famille. Lorsqu’il rencontre un dragon blessé, Harold ne le tue pas. Entre les deux êtres va se nouer une amitié solide qui se conclura par Harold montant la bestiole et effectuant avec lui des escapades aériennes de haute voltige. Mais les vikings, eux, chassent toujours les dragons. Et celui de Harold ne fait pas exception à la règle. Quand les vikings découvrent l’emplacement du nid des dragons et se mettent en tête de l’anéantir pour se débarrasser de cette menace, tout va changer…

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Non à Acta, petite video

Encore du ACTA, me direz-vous? Ben ouais je reviens vous embêter avec cette saloperie d’accord. Et plutôt que de vous sortir une tartine explicative, je vais laisser faire cette sympathique vidéo… Bon visionnement et n’hésitez pas à faire tourner, il en va de l’évolution des libertés individuelles et de la neutralité du net.



Toy Story 3

Alors là je viens de me prendre une grande claque dans les dents…

Les films d’animation souffrent encore dans la tête de pas mal de monde du même syndrome déprimant que la BD : « c’est rien que pour les enfants ». Encore une fois, les gens de chez Pixar démontrent avec leur talent que non, c’est pas vrai. Toy Story, c’est un peu le fil rouge de Pixar, puisque le premier opus était leur premier long métrage sur les écrans. Je me souviens encore de quand j’étais allé le voir au ciné avec les potes (époque St-Maurice, ça me rajeunit pas). Et là, paf, 15 ans après, Toy Story 3 débarque sur nos écrans pour nous montrer un très grand moment de cinéma, pour conclure la trilogie en beauté. Et franchement, ce film d’animation est bien plus profond, plus touchant, plus solide, que la grande majorité de la production ciné.  Enorme!

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Disneyland Paris… 4 jours de folie!

Voilà, on est rentrés… épuisés…

Une année qu’il l’attendait, que notre fils avait reçu un voyage en famille au pays de Mickey pour son anniversaire. Et on l’a enfin fait. On est donc parti avec lui, une de ses amies, et bien entendu la petiote en poussette. Eh ben… waow! On y a passé 4 jours, 3 nuits. De la pure folie!

Disneyland, c’est un autre monde. Partout y’a du Disney pour els yeux et les oreilles. Ca bouge et ça hurle, c’est plein de couleurs et de musiques. Effrayant presque. Les décors, les attractions, les gens, les haut-parleurs. On y va et on vit Disney non-stop. Complètement dans un autre monde.

Dans l’ensemble c’est plutôt sympa, y’a pas à dire. On s’amuse bien, y’a de jolis décors, de belles attractions, on se laisse emporter par la magie. Mais surtout c’est le bonheur dans les yeux des enfants qui fait plaisir. Magnifique! Pour le reste, on a vite fait le tour quand même. Pas dans le sens « faire toutes les attractions », mais plutôt dans le sens « aller un peu partout voir à quoi ça ressemble ». nan parce que faire toutes les attractions ça va pas être possible au vu des files d’attentes. C’est le pays de la queue (mais non, pas dans ce sens-là, bande pervers!). On passe beaucoup de temps à attendre. Alors certes, le truc est plutôt bien foutu. Dans presque toutes les grosses attractions, quand on attend, ben on a déjà droit à des décors mouvants, des mini-animations, des enregistrements, le tout pour se mettre dans l’ambiance et passer le temps (mention spéciale à l’entrée de Star Tours qui est assez solide). Et puis l’attente n’est pas très statique ; on marche presque tout le long, ça avance en permanence. Ces deux éléments font passer les temps d’attente plus vite. Même si l’attente est réellement là et que les 45-60-80 minutes d’attente sont bien réelles.

Après y’a le merchandising. bien sûr, on sait tous que Mickey n’est pas une souris mais bien un rat, qui a toutes les techniques pour nous soutirer le moindre centime. Mais plutôt habilement il faut le dire. Par ex les différents thèmes/zones du parc font que dans les boutiques de telle zone on ne trouve pas les mêmes produits que là-bas où on passait avant, donc on achète à nouveau. Et on se laisse avoir. D’autant que dans l’ensemble, le prix reste relativement potable (les fringues et les peluches n’étant pas tellement plus chers qu’au-dehors).  Par contre, ben y’a la quantité de trucs qu’on ne trouve pas ailleurs, et du coup on se lâche on se fait plaisir. Y’en a pas eu que pour les gamins au niveau des achats! Bon, quand je parle de prix raisonnables, ceci ne s’applique pas à la bouffe ; parce que là ils font un carton, on peut même dire qu’ils ne s’emmerdent pas.

Globalement, c’est donc sympa. On vit 4 jours dans un autre monde, ailleurs. Le système de l’hôtel à thème (western pour nous) ajoute à ce dépaysement. Ca a d’ailleurs été la claque de nous rappeler le monde extérieur en nous disant que, pour cause de grève, fallait que l’on prenne un autre TGVcar le nôtre était annulé(mais bon, on est partis en France, on s’y attendait). Donc 4 jours ailleurs…

Mais 4 jours c’est long. C’est à mon avis la limite supportable par un système nerveux humain standard. J’étais d’ailleurs gentiment en mode Warning : Saturation sur la fin. Le bruit, le stress (parce que en plus faut jouer le regard du caméléon pour suivre les deux gamins qui vadrouillent). Et sans compter, pire que tout, le beau modèle, l’exemple même de conduite que els parents donnent à leurs gamins, du genre « vas-y, fonce dans le temps et bouscule, tu passeras le premier ». Dire que l’on passe du temps à éduquer nos mômes et après ils se font baiser par de sales mioches poussés aux pires attitudes par des parents catastrophiques. Ben ouais, les parents non plus ne regardent pas les autres. Pour la plupart, c’est le royaume de l’égoïsme. Des oeillières de la taille de paquebots de luxe, afin de ne surtout pas faire attention autour de soi, de ne pas prendre garde aux autres.

Bref, voilà un voyage qui a pris fin. Non sans un certain soulagement, même si c’était sympa. Parce que c’est pas des vacances reposantes, Disneyland ; au contraire!

Ah oui, j’oubliais… au milieu de mes souvenirs sympas, j’ai aussi ramené une putain d’inflammation à un tendon de l’épaule qui me limite vachement et que même le physio il dit que c’est pas joli-joli, le genre de truc qui vient d’avoir trop porté ; je remercie au passage Paris pour toute la bonne volonté mise en avant dans l’accessibilité pour les poussettes (mais j’y reviendrai dans un autre billet sous peu).

Allez hop, pour finir, allez voir ces quelques photos si jamais…