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Esteren aux ENnie Awards : votez!

Les ENnie Awards, c’est un peu les Oscars du jeu de rôles. Un prix prestigieux récompensant chaque année divers jeux dans différentes catégories. Comme le prix est américain, il n’y a à peu près que des produits US là-dedans. Oui mais voilà, Les Ombres d’Esteren ont été traduites en anglais… et se retrouvent nominées dans trois catégories : Best Art (interior), Best Production Value, et Product of the Year. C’est pas rien. Un jdr français nominé aux ENnies, c’est rare (le 7ème Cercle avait gagné quelque chose en 2007). Alors on a là l’occasion de frapper un grand coup. Un petit coup de pouce serait le bienvenu car c’est le public qui va décider, et je vous invite donc à voter en rang 1 pour Esteren dans chacun de ces 3 catégories. Ca se passe ici.

Jeu de rôles : les problèmes posés par la science-fiction

Yop ça y est, je me suis remis au taf sur ExtReM_37! Bien que mis au repos forcé pendant un temps un peu trop long pour cause de mémoire et autres éléments de Vraie Vie, le projet n’a jamais été mort. Bien au contraire, je n’ai jamais cessé d’y réfléchir. Entre cette pause et les mésaventures d’éditeur, il y a certes eu une baisse de motivation et de rythme de travail. Mais bon, l’ouvrage est de retour sur le métier, pour une ligne droite que j’espère être la dernière. Et j’ai ouvert la discussion à d’autres gens qui n’avaient pas encore mis le nez dedans, histoire d’avoir un œil extérieur. D’une part il y a tout un boulot sur le système, qui va mériter qu’on s’y attarde longuement. D’autre part il y a le background, qui certes en général plaît, mais qui pose quelques soucis ; en cours de partie d’ailleurs, j’ai du quelques fois improviser sur certains éléments. On voit que la SF avec sa haute technologie, apporte des questions toutes particulières. Je renvoie rapidement aux billets du copain Alias, qui a joliment l’habitude de traiter de la SF quand même, Jouer science-fiction, c’est dur! et Jouer science-fiction, c’est facile! ; un diptyque aux titres volontairement provoc, mais qui rend bien certaines questions légitimes. Continuer la lecture de Jeu de rôles : les problèmes posés par la science-fiction

Orc’Idée 2013

Et voilà, comme chaque année depuis pas mal de temps, Orc’Idée a eut lieu. La fameuse et célèbre convention de jeux de simulation de Lausanne, hébergée depuis un bon paquet d’années à l’EPFL. Je vous en parle régulièrement et cette année encore je vais vous embêter avec mon ressenti. A la base truc de rôlistes pointus, Orc’Idée s’est ouvert avec le temps et se dote maintenant d’une large part jeux de société. Le panel du public s’élargit du coup ; plus familial (le fait aussi que les rôlistes ados boutonneux sont de plus en plus en âge de procréer), moins uniquement geek, mais toujours joueur. Peu de gens venant en curieux, mais je ne sais pas si c’est le but de la manifestation (moi j’aimerais bien, mais bon). Comme l’année passée, j’ai séparé ma participation en deux… MJ sur ExtReM_37 le samedi, et plus familial le dimanche. Mais Orc’Idée c’est aussi et toujours le carrefour des rendez-vous entre anciens. J’y retrouve des gens que je ne vois en moyenne qu’une fois par année. Et c’estl’occasion de discuter un peu, serrer des mains, faire des gags débiles, avoir des discussions improbables, reprendre des nouvelles, voir ce que deviennent certaines personnes. C’est toujours sympathique. D’autant plus que j’ai même tissé des liens avec la nouvelle génération, ces gamins quoi qui sont maintenant les piliers de la convention. Continuer la lecture de Orc’Idée 2013

Shadows of Esteren

Quelle bonne surprise hier en ouvrant ma boîte aux lettres que d’y découvrir mon exemplaire d’auteur de Shadows of Esteren, la version en anglais des Ombres d’Esteren, l’un de mes bébés en jeu de rôles. Même si je n’y travaille plus depuis un moment (pour différentes raisons), j’y ai quand même mis énormément de temps et d’énergie, et cela fait toujours plaisir de voir un produit auquel on a contribué faire ainsi son petit bonhomme de chemin, surtout à l’étranger ; ce n’est pas toujours évident pour un produit frenchie de s’imposer de l’autre côté de la flaque d’eau.

Voilà, c’était ma petite minute de contentement d’ego…

Je félicite au passage toute l’équipe qui travaille toujours d’arrache-pied sur la gamme et qui offre ainsi au public un jeu de qualité. Non seulement beau et d’une qualité graphique à couper le souffle, mais aussi solide, profond, bien construit, et qui donne envie de jouer. Bon, OK je ne suis pas super objectif sur le sujet, mais franchement ce jeu est assez une réussite je trouve.