Archives par mot-clé : intrigue

Dexter – saison 3

Après deux saisons (ici et) de très haut vol, Dexter Morgan a été de retour sur mon écran pour une troisième saison qui va encore plus loin. On retrouve avec un plaisir non négligeable le tueur en série le plus attachant. Il travaille toujours comme expert à la police scientifique de Miami. Il a toujours une copine avec une relation qui s’approfondit puisqu’elle se révèle enceinte et que le corolaire est la demande en mariage, un comble pour notre Dexter qui se croyait dénué de sentiments affectifs. Il a toujours une sœur qui veut faire carrière dans la police. Il a toujours des amis flics qui ne savent évidemment rien de sa double vie. Et il y a toujours un autre tueur en balade dans Miami. Et évidemment tout cela va se fondre gentiment dans une nouvelle et belle intrigue qui commence quand Dexter tue par erreur un innocent, ce dernier s’avérant être le petit frère de l’assistant du procureur général. Et cet assistant est une star de la vie locale, un homme connu, symbole de réussite pour la communauté cubaine ; et qui va s’attacher à Dexter, devenir son ami, son meilleur ami. Si proches, cela en devient malsain. Et la situation va complètement partir dans une direction que Dexter n’aurait jamais souhaité. Le tout va se conclure évidemment dans une apogée prenante.

On retrouve ici tout ce qui fait le bonheur des saisons précédentes. Des acteurs au taquet incarnant des personnages profonds et crédibles. Un suspens haletant et une progression de l’intrigue extrêmement bien dosée. Des scènes poignantes et de l’émotionnel sans gnan-gnan bisounours. De l’action et du gore. Des relations qui se développent et se tissent en un écheveau complexe. Une réalisation soignée aux plans très bien travaillés. Une musique parfaite pour caler l’action. Bref, que du bonheur, encore une fois renouvelé dans cette saison qui nous emmène plus loin dans le chemin de vie de Dexter, dans ses découvertes sur lui-même et son passé. Franchement je ne vois rien de négatif dans cette série qui poursuit son chemin au sommet de mes préférences, rarement vu aussi bien.

A voir absolument!

The Green Hornet

Les films de super-héros sont légion ces temps et ça va pas aller mieux avec ce qui se prépare . Là j’ai pu mettre la galette de The Green Hornet et me délecter de ce film vraiment sympa. The Green Hornet, c’est donc la vo du Frelon Vert, une série dont j’ai quelques vagues souvenirs parce que j’avais pas tellement suivi, mais qui avait eu le mérite de bien faire découvrir Bruce Lee en Occident, c’était en 1966 (je découvre d’ailleurs que c’était déjà tiré d’un feuilleton radiophonique). On garde le même pitch de base. Britt Reid, riche héritier d’un grand journal, prend le masque et joue le justifier vengeur, soutenu par son fidèle Kato, expert en arts martiaux (entre autres). Le Frelon Vert est souvent perçu comme un criminel par la population mais son but est de mettre les méchants hors d’état de nuire. Revenons donc plus en détails sur le film.

Britt Reid est un frimeur flambeur gosse de riche. A la mort de son père, il hérite du journal et de la fortune de ce dernier. Il laisse aller le journal. Et découvre Kato, un serviteur de son père, qui maîtrise à la perfection la confection d’un café exceptionnel mais qui est aussi un bricoleur de génie. Kato s’avère également un conducteur émérite et un expert en arts mariaux (tellement expert que l’on est à la limite du super-pouvoir). Mais les circonstances ainsi que la belle Lenore changent la mentalité de Britt qui se met dans la peau d’un héros masqué se chargeant de débusquer les criminels. Avec l’aide de Kato, sans qui il n’arriverait à rien, Britt va défendre la veuve et l’orphelin, passant lui-même pour un criminel parfois. L’histoire va se complexifier un tout petit peu, relier des fils, y mêler la mort du père, une love-story, des sentiments amicaux qui ont des hauts et des bas. Et surtout de l’action. Bastons, course-poursuites, et encore bastons. Ce film balance dans tous les sens, ça y va.

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Game of Thrones – saison 1

10 épisodes pour cette première saison qui reprend le 1er volume de la saga A Song of Fire and Ice de GRR Martin (cf mon impression à la fin de la lecture du deuxième tome) (saga traduite en français sous le titre du Trône de fer et dont le découpage des volumes ne correspond pas du tout à la VO). Cette saga nous envoie dans un univers fantastique à tendance médiévale teintée low-fantasy (c’est-à-dire une magie rare qui ne pète pas partout et reste mystérieuse), et plus particulièrement sur le continent de Westeros où différentes familles se foutent sur la gueule pour devenir chef de tout ça (d’où le titre Game of Thrones). C’est un grand pan de la littérature fantastique, avec de très bons moments. Des magouilles politiques, des sales coups, des traîtrises, des mensonges, des batailles acharnées, de la mesquinerie, de la méchanceté, un peu de noble esprit chevalier et hop, on y est. Ajoutons qu’une menace diffuse venue du Nord semble peser sur Westeros et on a le cadre. Les romans sont un grand grand succès  mais m’ont un peu déçu. Pas qu’ils soient mauvais, juste qu’ils sont un peu longs à ce qu’il se passe vraiment quelque chose. Martin prend beaucoup de temps à décrire son univers qu’il aime visiblement beaucoup, mais du coup on perd en développement de l’action je trouve. J’en suis donc resté à la fin du 2ème tome. Comme je lis partout que ça déchire plus par après, je me tâtais quand à prendre la suite. Oui mais voilà. Au vu du nombre conséquent de personnages, des alliances diverses, des actions entreprises un peu partout, je me sentais pas de replonger dedans, je risquais de m’y perdre. Et vo0ilà une série qui tombe donc à point nommé pour me remettre le pied à l’étrier. Continuer la lecture de Game of Thrones – saison 1

Buried

Alors là, ça claque. Ce Buried est tout simplement une superbe performance de cinéma. On en connaît des scènes d’enfermement/enterrement vivant, films et séries en ont toute une série. Mais de là à en faire tout un film, il fallait oser. Parce que oui, on passe 1h30 enfermés sous terre dans ce cercueil avec le pauvre type qui y est. Pas d’autre décor. Pas d’autre acteur. Rien. Le type est un chauffeur pour contractant privé américain en Irak enlevé et enfermé là-dedans. Avec un zippo. Et un téléphone cellulaire dont la batterie est à moitié vide (et qui permet quand même des interventions extérieures mais uniquement vocales, pas un seul plan au-dehors). Du début à la fin du film, on ne voit que l’intérieur du cercueil. Sur le papier, ça peut sembler chiant comme la mort et le genre de truc à tourner en rond bien pénible. Eh bien pas du tout. C’est une petite tuerie que ce film. Au passage, comme le pitch l’indique, c’est un film complètement déconseillé au personnes claustrophobes ; mais alors complètement de chez complètement.Parce que moi je ne le suis pas, et bien j’ai joliment flippé tout seul dans le noir devant mon écran. Parce que oui pour tirer le meilleur parti de ce film, il faut le voir dans des conditions bien adaptées (et du coup j’ose pas imaginer sur grand écran).

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