Archives par mot-clé : intrigue

Fringe – saison 2

Il m’aura fallu un peu de temps pour revenir à Fringe après la saison 1… Mais c’est chose faite et j’ai pu terminer la saison 2. On reprend donc les mêmes et on continue. Olivia Dunham, toujours aussi curieuse et maligne, prête à tout pour découvrir la vérité, mais surtout le lien avec son passé. Walter Bishop, toujours bien barré, mais de plus en plus touchant dans ses actions et les raisons de ses agissements ; son passé va amener des réponses à pas mal de choses. Peter Bishop, toujours un peu à double tranchant, qui va se révéler complètement central et d’une importance cruciale. Astrid qui va prendre du galon. Broyles, Nina Sharp, et d’autres qui vont eux aussi acquérir plus de profondeur. Le début de la saison 2 complète la fin de la saison 1 après les révélations vécues par Olivia, ses tentatives de retrouver ce qui s’est dit, et ceux qui ne veulent pas qu’elle se souvienne. Rapidement, on repart sur un style freak of the week avec des épisodes loners, certes souvent très efficaces, mais qui ralentissent l’avancée du schmilblick global. Par contre, sur la fin, la saison part tout-à-coup plusieurs étages plus haut et se développe à fond. Et on atteint un sommet, où non passe carrément dans un autre style, et l’aspect X-Files s’évanouit.

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Sons of Anarchy – Saison 03

Troisième saison pour les bikers de Sons of Anarchy. Et toujours autant de bonheur. Le programme est toujours aussi peu réjouissant du point de vue du club, puisque les tuiles ne cessent de s’amasser sur leurs têtes, genre qu’ils n’auront plus à craindre la moindre averse. je sais pas ce que ces gars ont fait dans leurs vies antérieures, mais ils ont visiblement accumulé une quantité non négligeable de mauvais karma. A croire qu’ils sont l’incarnation même du pas de bol et que tout leur tombe dessus. Quand on croit avoir atteint le fond, les scénaristes nous en rajoutent sadiquement une couche. Le gang va s’épauler et passer au travers de tous ces mauvais pas. Au programme de la série, comme dans les saisons 1 et 2, bastons, morts, blessures, attaques psychologiques, coups fourrés, mensonges, revirements de situations, alliances et trahisons. Bref, c’est toujours aussi dur et sombre.

J’irais même jusqu’à dire, point limite noir de la saison, que c’est parfois too much. Trop de problèmes, pas de possibilité de sortir la tête de l’eau pour respirer, une impression de s’enfoncer sans cesse dans des trucs insolubles qui ne peuvent avoir comme conclusion que quelque chose de violent, méchant, et sanglant (Gemma est une assez bonne prophétesse d’ailleurs). Avec un personnage comme Stahl, archétype de la peau de vache complète pour qui tous les moyens sont bons, nos bikers ont vraiment une nemesis aux bras très longs.

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Doctor Who, saison 1 (2005)

Encore un truc qui m’avait échappé durant des années et sur lequel je me suis lancé (c’est fou tout ce que l’on peut voir comme séries et films quand on a un bébé qui dort mal). Bref, me voici donc sur Doctor Who, série adulée par nombre de geeks. Alors attention, je parle ici de la nouvelle version. Parce que cette série est une des plus longues au monde, avec des épisodes sortis déjà en 1963 (ça nous rajeunit pas tout ça) ; et cette première mouture a duré jusqu’en 1989! J’aime mieux vous dire que ça fait une terachiée d’épisodes. Mais là je parle de la nouvelle mouture, débutée en 2005.

La série nous narre les aventures du Docteur, un Maître du Temps, et même probablement le dernier survivant de cette race. Il voyage dans l’espace et le temps à travers les galaxies et les millénaires à bord d’un engin particulièrement puissant et étonnant, le Tardis. Et en général, là où il va, les aventures et les dangers l’y retrouvent et il a tout intérêt à se bouger s’il veut sauver des gens/le monde/la galaxie/une espèce/etc. A noter qu’il est accompagné d’une humaine rencontrée dans le premier épisode, la jeune et jolie Rose.

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The Curious Case of Benjamin Button

Etrange film que ce Benjamin Button… Prenant, émouvant, avec sa dose de fantastique inexpliqué… David Fincher a réalisé là un film à part, situé entre la fresque d’une période historique et la love story impossible et destinée à mal se terminer. Alors c’est certain, Fincher n’a pas l’habitude des films trop faciles (The Game, Fight Club, Seven, par exemple) mais là on sort carrément des registres. On n’est pas devant un film avec une action bien établie et les habituels gentils et méchants de l’histoire. Ici on est face à un homme, et à sa découverte du monde.

Benjamin Button est né vieux en 1918. Nouveau-né, il a les maladies et les caractéristiques d’un homme de 85 ans.  Abandonné par son père (veuf), Benjamin est repris sous l’aile d’une aide soignante s’occupant de personnes âgées dans un home. Et sa vie va défiler, il va découvrir le monde alors que son corps rajeunit. Le film suit sa vie mouvementée jusqu’à sa mort, bien des années plus tard, sous la forme d’un nourrisson. Jamais, pas une seule fois, ne sera expliqué le pourquoi de cette part de fantastique, cet aspect irréel du corps né vieux qui rajeunit. Et ce mystère participe grandement au charme du film d’ailleurs…

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