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Star Wars VII – Le Réveil de la Force

star-wars-force-awakens-official-posterBen oui j’étais obligé d’y aller. Comment échapper à Star Wars? Uberfan depuis un joli petit paquet d’années, ce nouvel opus était au programme des séances ciné depuis un bon moment et j’y suis donc allé (avec fiston, sans quoi il m’en aurait beaucoup voulu). Je vais donc vous donner mon avis sans spoilers ; la fin du billet sera elle avec spoilers, mais je mettrai des avertissements pour celles et ceux n’ayant pas encore vu le film.

Que dire? Ben je me suis éclaté. Alors on peut me reprocher d’être parfois trop bon public. Non je ne renie pas (pas complètement en tout cas) la prélogie de Lucas, malgré ses défauts certains. « Haters gonna hate » comme on dit. Certains ont décidé que de toute manière ce serait de la merde et on va pas pouvoir les faire changer d’avis. Et bien moi j’ai vraiment apprécié. J’allais voir un film à très grand spectacle dans un univers qui est un peu une de mes plus délicieuses madeleines de Proust. Et du coup je n’ai pas été déçu. Le fan service est kilométrique tout au long du film avec des références et clins d’œil (certes parfois un peu exagérés) à la première trilogie que l’on ne compte même plus. Et oui des références à la première trilogie, les épisodes 4-5-6, celle qui a marqué toute mon enfance/adolescence. D’ailleurs ce film est une suite (pas vraiment directe vu les 30 ans d’écart, mais suite quand même) de la première trilogie, avec le retour des acteurs emblématiques (même ceux dont on ne voit pas le visage) et même d’un scénariste déjà aux commandes des épisodes 5 et 6. Alors oui le scénario n’est pas des plus transcendants (en même temps, ça n’a jamais été le fort de Star Wars), mais le film reprend tous les éléments qui ont fait de la saga ce qu’elle est. De l’épique, des personnages marquants, de l’humour, des conflits à toutes les échelles (grandes batailles et relations personnelles tendues). Et on se retrouve sur de nombreux points plus proches de la première trilogie, avec une Force redevenue mystique (et non pas scientifiquement expliquée comme dans la prélogie), des effets spéciaux moins numériques et davantage sur le plateau (même si le numérique reste bien présent), des thématiques et références identiques. Bref, c’est assez du pur bonheur. En plus, on a des acteurs qui tiennent bien la route, entre la nostalgie de revoir l’ancienne génération et la découverte dynamique des nouveaux venus. On n’échappe certes pas à quelques manques de logique et à une crédibilité parfois défaillante, mais ça fait partie du charme Star Wars. Allez, plus que deux ans à attendre pour voir la suite… Continuer la lecture de Star Wars VII – Le Réveil de la Force

Interstellar

interstellar2J’aime beaucoup Christopher Nolan. Le Prestige, Memento, ses Batman, Inception, j’ai passé beaucoup de bons moments devant ses films. Alors quand son petit nouveau arrive pour nous parler SF, je me jette dessus évidemment. Dans un futur pas trop éloigné, l’Humanité se meurt gentiment faute de nourriture. Une catastrophe écologique et alimentaire menace la survie de l’espèce. Un ancien ingénieur et pilote de haut rang a fait comme tout le monde en devenant cultivateur pour tenter de sauver ce qui peut l’être. Mais le voilà plongé au sein d’une dernière tentative secrète pour permettre à l’Humanité de survivre… ailleurs… sur une autre planète habitable qui serait de l’autre côté d’un trou de ver, dans une autre galaxie. Abandonnant ses enfants, il part pour un voyage sans savoir s’il reviendra ni quand il pourrait revenir, en comptant que l’écoulement du temps n’a bien entendu rien à voir d’un côté à l’autre du trou de ver. Avec ses courageux collègues de mission, il va explorer les quelques mondes dont on sait qu’ils pourraient héberger la race humaine et tenter de garder un contact avec les siens restés sur Terre. Au milieu de l’immensité du cosmos, ce sont les liens entre êtres humains qui vont se révéler centraux.
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Avengers : Age of Ultron

Avengers_Age_Of_Ultron-posterEt hop, avec mon grand gnome on est allés voir ce deuxième volet des Avengers (x-ième film de la licence à succès Marvel mais deuxième du nom), cette ère d’Ultron qui fait donc référence à un arc scénaristique des comics remis ici dans un nouveau cadre. Que dire sur ce film? Bon ben on en prend plein les mirettes pendant plus de 2 heures avec du grand spectacle à la pelle. Bastons, explosions, bastons, robots, bastons, punchlines, et bastons. Voilà le programme. Et même si on sait qu’on ne vas pas voir Avengers pour tomber sur un drame psychologiques profond, là on est presque carrément dans le léger. Le problème c’est que le fond de l’histoire aurait mérité un traitement plus long et plus abouti. Du coup le film se perd à vouloir expliquer et mêler des points assez solides et référencés de l’univers Marvel en faisant des ponts avec les autres longs métrages, mais de manière tellement condensée que le spectateur ne s’y retrouve guère. D’un autre côté, ne boudons pas notre plaisir, on a des héros qui dépotent et envoient des vannes face à une armée de robots cherchant à détruire le monde, et rien que ça, ben c’est ultra fun.

Le début du film est fortement lié à l’épisode qui vient de passer aux USA de Agents of SHIELD où Coulson annonçait qu’il était temps de sortir les Avengers du placard et où une diseuse de bonne aventure annonçait voir des hommes de métal détruire la Terre, rien que ça. Du coup le film nous plonge direct in media res au sein de l’action sans grande explication. On comprend vite que nos Avengers sont en mission dans un pays d’Europe de l’Est pour y attaquer une super-base d’Hydra et y récupérer un truc super important. Continuer la lecture de Avengers : Age of Ultron

Chappie

chappie-international-posterJe suis allé avec beaucoup d’entrain voir ce nouveau film de Neil Blomkamp après l’excellent District 9 et le divertissant Elysium (et avant le futur nouveau Alien 5 mais qui se déroulera entre le 2 et le 3). Alors on est pas au niveau du premier, mais on est quand même bien au-dessus du deuxième. En 2016, une société fabrique des armes et des robots ; un modèle de ces derniers est sélectionné pour intégrer les forces de police de Johannesbourg, avec du coup un recul du crime plus rapide que tout ce que l’on avait vu jusque là. Oui mais voilà, l’ingénieur qui a créé ces robots veut aller plus loin et il cherche à faire apparaître une vraie intelligence artificielle. Il réussira sur Chappie, l’un de ces robots, qui va développer une conscience, alors qu’il sera adopté et élevé par des humains. Mais Chappie reste un miracle de technologie appartenant à une compagnie qui y tient et pas mal de monde va se mettre à le traquer.

Comme avec District 9, Blomkamp réussit le pari de mêler divers types de film. La science-fiction bien sûr avec un film de robot, qui pose dans un futur très proche une technologie crédible, mais aussi en faisant réfléchir à cette technologie ; Continuer la lecture de Chappie