Archives par mot-clé : SF

Les auteurs de jdr à l’assaut des librairies

La sortie toute récente de Wastburg (de Cédric Ferrand) me fait vraiment plaisir. J’ai l’impression qu’il y a tout un mouvement d’auteurs de jdr passant à la littérature et qui réussissent à se faire éditer. Bien sûr, le lien jdr-littérature a toujours été présent, mais c’était souvent le loisir ludique qui s’inspirait des romans. Ces derniers temps on en a vu plusieurs qui ont débarqué. Je ne pense pas avoir une liste exhaustive à vous mettre, mais je vois plusieurs exemples. A commencer par Jean-Philippe Jaworsi avec Janua Vera et Gagner la guerre. Ben ouais jean-Philippe a écrit des jeux de rôles avant de voir paraître ces ouvrages. Et plus récemment on a eu le Eternity, Incorporated de Raphael Granier de Cassagnac. Wastburg donc dont je parle au début du billet. Ca commence à en faire plusieurs en peu de temps. Plus d’autres qui se retrouvent avec des nouvelles dans des anthologies en attendant de trouver un éditeur pour un roman (comme Eric Nieudan). Moi je trouve ce mouvement fort sympathique en tout cas. Parce que finalement les auteurs de jdr (et même les simples joueurs) ont une bonne habitude de pondre des histoires et de créer des univers, de rendre le tout prenant et attachant. Alors je n’ai pas encore eu le temps de me procurer les bouquins de Cédric ou Raphaël, mais ça ne saurait tarder. Ne serait-ce que par copinage, mais aussi et surtout parce qu’ils ont l’air quand même vachement bien.

Plumes en Herbe 2011 : à vos claviers!

Et voilà, c’est parti pour quelques semaines de folie et de frénésie d’écriture. En 2008, ForgeSonges lançait son premier concours d’écriture de nouvelles, Plumes en Herbe. Il aura fallu pas mal de temps pour délibérer mais les 10 meilleurs textes sont parus dans un recueil titré selon le thème : « De la chair à l’acier ». Chez les éditions Icare. On avait reçu 70 textes! Gros succès donc pour un premier appel à textes.

Cette année, on remet le couvert. En partenariat avec les éditions Voy’El. Et la SF est à l’honneur ; avec tous ses dérivés, du space-opera au cyberpunk en passant par la hard science, le planet opera et j’en passe. Le thème est « on a marché sur… » et cela devrait laisser se débrider l’imagination de pas mal de monde.

Et puis cette année je ne suis pas tout seul à l’organisation. Kiahetela ,e donne un sacré coup de main. Sans lui, je ne pense pas que le concours serait lancé. Ca fait du bien. Et puis on notera un jury de haute voltige prêt à décortiquer vos créations. Alors visitez le site et le forum de ForgeSonges. VOus y trouverez le règlement et des discussions diverses là autour.

A vos claviers, le rendu des textes est pour le 1er août (normal pour un organisateur suisse).

Sucker Punch

A y est, j’ai été voit Sucker Punch, le nouveau Zack Snyder. Je vous avais déjà pompé l’air il y a quelques temps avec la bande-annonce qui déchirait bien. Et bien la bande-annonce ne mentait pas. Sucker Punch est un gros trip geek, une claque visuelle et sonore avec un scénario pas prise de tête.

Le film raconte l’histoire d’une jeune fille à la vie compliquée qui pète une durite et se voit enfermée dans un hôpital psychiatrique avec comme seule perspective d’avenir une lobotomie. Elle n’a que quelques jours. Très vite, elle va plonger dans un monde onirique qui lui permettra de percevoir sa sordide réalité d’une autre manière (mais pas tellement moins sordide). Dans une espèce de cabaret fantasmé, elle rencontre d’autres patientes et ensemble elles vont mettre au point un plan d’évasion. Ce plan passe par le rêve dans des mondes différents, fantastiques et fantasmagoriques, qui accumulent clichés et imagerie geeks. Nos héroïnes super sexys vont se retrouver tour à tour entourées de dragons, orcs, méchas, nazis morts-vivants, robots futuristes, et autre délires. Par son choix du rêve, le film devient ainsi une excuse à cette accumulation de références à la culture geek. Parfaitement contemporain, Sucker Punch se place ainsi comme référence de l’imagerie de toute une génération.

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Doom, le film

Et voilà, encore une licence de jeu video torpillée par une adaptation ciné calamiteuse! Bon, on commence à avoir l’habitude. Mais là, franchement Doom, la référence du jeu de shoot en 3D et en plus qui fait peur, un monument qui a marqué l’histoire vidéoludique. Et là, on en obtient cette… chose. Beurk. J’ai courageusement tenu jusqu’à la fin (tout en faisant un peu autre chose en parallèle pour rendre le tout plus supportable) mais franchement épargnez-vous cette peine. Ce film envoie donc une escouade de marines sur une base scientifique martienne où des expériences ont mal tourné. Et devinez-quoi? Ils vont se faire dégommer un par un par de gros monstres baveux sauf le gentil héros qui va sauver le monde. Mais bon, point ici de satanisme et de démons comme dans le jeu, nan ici c’est les vilaines expériences génétiques de scientifiques sans conscience.

Au programme on retrouve au premier plan une brochette d’acteurs au jeu totalement foireux et inexpressifs ; OK, quand on a The Rock au générique, c’est rarement gage de qualité, mais là on atteint les bas-fonds. Les autres ne sont pas en reste dans le non-jeu effectivement, y compris Karl Urban (pourtant Eomer dans Le Retour du Roi). Il n’y a que Richard Brake qui s’en sort vaguement bien avec un personnage un tout petit peu plus sympa et fantasque que les autres trucs monolithiques. Et puis on notera la jolie présence féminine de Rosamund Pike (parce que faut bien une fille pour faire vendeur).

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