Looper

J’ai récemment regardé ce film au sujet duquel j’avais entendu beaucoup de bien ; et puis les bandes-annonces m’avaient aussi fait saliver. Ben ouais, y’a pas à dire, Looper c’est de la bonne came, dans le genre SF-actio-thriller avec sa tentative pas trop mal réussie de s’amuser du voyage dans le temps (sujet hautement casse-gueule s’il en est). Looper se déroule quelque part dans un futur pas trop éloigné, en 2044. Un monde quand même suffisamment semblable au nôtre pour nous plonger à fond dedans, mais avec aussi suffisamment de différences pour que l’on comprenne bien que c’est de la SF. Trente ans plus tard (en 2074 donc), le voyage dans le temps existe ; mais il a été déclaré illégal. Cette technologie n’est donc utilisée que par quelques riches criminels qui en ont un usage précis : envoyer des gars à éliminer dans le passé en 2044, à un moment bien précis, moment auquel attend un looper qui va juste abattre la cible et faire disparaître le corps. Ces loopers sont plutôt bien payés et mènent la belle vie, avec alcool, drogue et filles, une vraie vie de criminel quoi. Joe est l’un d’eux, et il bosse bien. Jusqu’au jour où il se rend compte que sa cible c’est lui-même ; le Joe de 2074 envoyé dans le passé pour y être buté. Bien entendu il y a là derrière une histoire de machination, de complot, d’arnaque, un truc un peu tordu comme il faut. Mais ce serait dommage de trop vous en dire. Retenez seulement que Looper est plus qu’un bête film d’action et que son scénario mérite un tout petit peu qu’on réfléchisse pendant le visionnement. Continuer la lecture de Looper

Revue de web – S02E07

Société

Nouvelle volonté d’ingérence US dans le domaine du copyright et du droit d’auteur et de l’utilisation du net et de tout ce qui ne plaît pas aux lobbies du divertissement. Et les lobbies passent une couche de plus au niveau de l’Europe.

En France on a voté la loi pour le mariage pour tous, un pas de plus vers l’égalité. Bravo!

Les soldats peu motivés par leur service militaire, normal quoi. Continuer la lecture de Revue de web – S02E07

Madagascar 3

Après un premier épisode fort sympathique et un deuxième que j’ai trouvé plus faible, les animaux barrés de Madagascar reviennent pour un trip encore plus fou. On retrouve nos compères en Afrique, vivant tranquillement là. Mais les singes et les pingouins ont décidé de s’en aller après avoir réparé l’avion et d’aller s’amuser en Europe, pour revenir plus tard chercher les autres. Mais bon, les quatre compères de base ne veulent plus patienter et rejoignent les autres à Monte-Carlo, au casino (avec toujours King Julian et sa cour). Le décor est posé rapidement, la transition jusque là est victime d’une ellipse magistrale, parce que après tout on s’en fout. Les scénaristes avaient une idée en tête, ça se passait en Europe et la manière d’y arriver passe au second plan. Et c’est là que le délire commence. Ayant réuni du fric au casino, notre troupe va acheter un cirque itinérant et voyager à travers l’Europe pour rencontrer le producteur américain leur permettant de retrouver New-York. Cette base est le prétexte a une galerie de personnages complètement hallucinants et à des scènes délirantes. Je sais pas ce qu’ils fument les gars qui se sont occupés de ce film, mais c’est de la forte. On vire dans le délire absolu, parfois complètement absurde, improbable, et c’est vachement fun.

Je ne vais pas revenir sur les personnages classiques et bien connus déjà, mais la galerie ajoutée ici est grandiose. Il y a le tigre russe magistral et imposant au lourd secret. L’otarie italienne. Les petits chiens qui sont des gros durs. L’ourse et son historie d’amour absolument grandiose. Et au summum la flique française de la brigade animalière. Et d’autres encore.

Le tout est soutenu par des clins d’œils, des références, et nombre de gags. Mais surtout du bon pétage de plomb. Les spectacles du cirque en particulier partent dans tous les sens.

Ne cherchons pas ici la logique ou un scénario qui se tiendrait, et amusons-nous avec ce délire.

Transformers 2

Déjà dans le 1er opus, on voyait que le budget scénario était passé visiblement à l’arrière-plan du budget effets spéciaux. Ca claquait bien et on en prenait plein la gueule. Pis comme souvent, les suites poussent plus loin. Donc ici lus de robots, plus de bastons, plus d’effets spéciaux… et par la loi de l’inversément proportionnel, le scénario fait le trajet inverse. Ce Transformers 2 : Revenge of the Fallen débute avec des humains alliés aux autobots pour traquer les derniers decepticons sur Terre. Et hop, bien entendu on va aller réveiller le super chef des grands méchants qui n’aura plus qu’une envie : mettre la pâtée à Optimus Prime et anéantir la Terre. Et là, magie du cinéma oblige, on découvre que tout est lié, que l’histoire de ‘automobile et de l’aviation, mais aussi les pyramides et tous les peuples anciens, tout est lié, oh que c’est beau. Mais bon, ici le scénario n’est pas plat comme dans le premier, non ici il est tordu et plus improbable encore, mal foutu, mal raconté, bordélique. A cela on ajoutera que plusieurs bastons deviennent carrément illisibles parce que trop de robots tue le robot et qu’on ne voit plus qui est qui. On a en plus des robots particulièrement insupportables, dont le duo des jumeaux théoriquement élément comique de service mais plutôt un pur échec. Pis bon c’est sans compter avec le jeu d’acteurs râté. Bref, ce film est un échec, un plein de nawak, ayant réussi à foutre en l’air le peu de choses qui étaient encore sympas dans le premier…

mon blog avec mes photos, mes jeux, mes créations et tout…