Les chèvres du Pentagone

Les Chèvres du Pentagone, c’est un gros trip complètement délirant. Un film très drôle qui nous rappelle que Georges Clooney est capable de tout jouer et ne prend surtout pas trop au sérieux sa réputation de beau gosse séducteur docteur dans Urgences. L’histoire est celle d’un journaliste un peu désabusé qui aurait besoin d’un truc pour le faire décoller. Désespéré que sa femme l’ait quitté, il part pour couvrir la guerre en Irak mais se retrouve bloqué au Koweit. Il trouve une voie d’entrée dans le pays grâce à un soldat à la retraite, anciennement membre d’une troupe d’élite qui utilisait des pouvoirs psychiques pour combattre. Au cours de leur voyage, notre journaliste en apprendra plus sur ces soldats qui s’appellent des Jedis et il va rentrer dans leur histoire. Le film jouera sur les deux tableaux : l’histoire actuelle en Irak et le passé avec l’histoire de cette troupe si particulière au travers de nombreux flashbacks. Le tout est bourré d’humour, d’absurde, un truc complètement barré et décalé. On ne peut que se marrer en voyant ces gars travailler leurs pouvoirs psychiques et y croire. Continuer la lecture de Les chèvres du Pentagone

Revue de web – S01E42

Jeux

Bruno Faidutti décortique un peu la place du jeu de société en réponse à une interview sur France Inter.

Angry Birds et Star Wars réunis : l’ultime réunion marketing?

Dead Island Riptide, c’est pour le 26 avril.

Une bande-annonce pour Lego Lord of the Rings.

Quelques nouvelles des créations très intéressantes des Editions Volumiques.

Tech

Nouveau pas dans la domotique, les ampoules wifi de Philips. Encore un peu cher, mais rigolo. Continuer la lecture de Revue de web – S01E42

Scott Pilgrim VS the World

Et voilà un film bien délirant qui me faisait de l’œil, que j’ai enfin eu le temps de visionner. Que les choses soient bien claires : je n’ai jamais touché aux comics, donc pas de comparaison possible. je ne vais donner mon avis que sur le film en lui-même. Scott Pilgrim VS the World raconte donc les aventures de Scott Pilgrim, un gars tranquille d’une vingtaine d’années, habitant Toronto, un glandeur un peu geek qui joue de la basse dans un groupe de rock pas connu. Il va rencontrer Ramona Flowers dont il va tomber follement amoureux (laissant au passage tomber sa nouvelle petite amie dont les 17 ans faisaient de toute manière bien trop jaser autour de lui). Mais pour sortir avec Ramona, il va devoir combattre et vaincre ses sept ex-petits amis maléfiques. Et c’est là que le délire commence. Chacun de ces gars a des pouvoirs spéciaux, et on va se retrouver au sein de bastons dignes de jeux vidéos. Un scénario pas très épais donc pour un film qui tape dans la geekitude. Et c’est plus les aspects visuels et sonores du film qui vont marquer.

Dès le début, le film marque son empreinte du monde des comics avec des incrustations d’onomatopées à l’écran ; oui, ça rappelle furieusement la série Batman de la grande époque, mais en moins low-cost, avec les technologies actuelles. Franchement, c’est sympa, ça donne tout de suite une ambiance, un style. On se sent dès le départ dans un univers décalé où tout peut arriver. Le début de l’histoire en lui-même est parfaitement standard dans un monde réel avec des gens sans rien de particulier. Scott joue dans un groupe de rock dans un garage, un bon rock, il a des tshirts des Smashing Pumpkins, c’est le bonheur. L’aspect délirant va par contre prendre l’ascenseur avec l’arrivée du premier ex maléfique de Ramona. Et ce sera parti pour des sauts dans tous les sens, des coups hallucinants, des déferlements d’énergie, des duels dignes de Dragonball ou Street Fighter, et des séquences complètement barrées. Le réalisateur s’est bien lâché sur le coup.

Et pourtant… le film est bien, amusant. mais il manque d’un je ne sais quoi pour le rendre vraiment bon. Les acteurs sont bons mais sans qu’il y ait vraiment une interprétation qui claque. Les combats sont rigolos, mais manquent des fois d’ambition et de carrément tout faire péter ; par contre on appréciera les différents adversaires, et les styles de duels, comme celui en musique. La fin semble plutôt plate et morne après tout ce déluge de délires. Je ne sais pas si c’est dû aux comics ou pas, mais voilà, il y a un grain de folie qui n’a pas assez poussé. C’est comme si le réalisateur qui s’est bien lâche n’avait pas pu aller au bout de ses ambitions. C’est dommage car le film aurait carrément pu casser la baraque, il y a un super potentiel. Dans le genre bien délirant, il y manque l’humour que l’on a dans un Last Action Hero par exemple. Sans se prendre au sérieux, ce Scott Pilgrim n’arrive pas à passer complètement la barrière du délire.

Par contre, il y a la musique… Et là, c’est la classe! On a du rock, du vrai, du bon son garage, un groupe comme on peut en rencontrer qui joue dans un petit local à deux balles avec le matos qu’ils ont. Et toute la bande-son tient super bien la route. On y croit à fond.

Citadelles

Encore un grand classique que j’ai mis longtemps a acquérir… et encore plus longtemps à jouer. Les règles de base étant pour 4 joueurs, je n’avais pas envie de commencer avec les spécialités pour 2 ou 3 joueurs. Or en général on est 3 pour jouer à la maison. Mais bon, cet été j’ai eu l’occasion de le sortir à plusieurs reprises, dans des configurations diverses de 2 à 8 joueurs. Et quel bonheur! je comprends pourquoi ce jeu a autant bonne presse. Efficace, simple, et pourtant ouvrant plein de possibilités. Juste ce qu’il faut. Pas trop long et vraiment prenant. Du pur bonheur!

L’idée en gros c’est de construire une cité. Chacun va construire sa cité en posant des cartes représentant des quartiers ; chacun aura reçu une série de cartes quartiers au hasard en début de partie. On pose un quartier en payant sa valeur en pièces d’or ; chacun aura reçu un tout petit pécule de départ en début de partie. On ne peut pas avoir plus de deux fois le même quartier. Quand un joueur a posé 8 quartiers, on finit le tour et la partie s’arrête ; on additionne la valeur de chaque quartier posé, un bonus pour ceux qui ont 8 quartiers, un autre bonus pour le premier à avoir eu 8 quartiers, un bonus si on a des quartiers des 5 couleurs (donc des 5 types, quartiers nobles, marchands, religieux, militaires et merveilles). Et le plus haut score l’emporte. Rien de bien compliqué là-dedans. Mais toute la subtilité vient des personnages qui donnent une sacrée profondeur au jeu. Continuer la lecture de Citadelles

mon blog avec mes photos, mes jeux, mes créations et tout…