Premiers pas sur Skyrim

Me voilà de retour sur Tamriel. Ah, que d’heures passées sur ces terres si accueillantes! J’ai découvert les lieux avec Daggerfall (1996, ça me rajeunit pas tout ça), une révolution dans le monde du jeu vidéo. jamais je n’avais vu un truc aussi gigantesque, aussi ouvert, avec autant de possibilités. La série des Elder Scrolls est sans doute ce que j’ai vu de plus proche du jeu de rôle dans un jeu vidéo. Les possibilités sont ouvertes, et on peut amener son personnage à faire tout plein de choses idfférentes, y compris s’en foutre complètement de la quête principale. Je me souviens de cette époque où j’explorais un territoire immense, avec des PNJs par paquets, des quêtes par tonnes et un nombre purement incroyables de donjons générés aléatoirement pour aller faire mumuse et tataner du monstre en ramassant trésors et points d’expérience. Avec des livres et des parchemins racontant plein de trucs sur le monde et lui donnant une profondeur jamais vue. Un système en vue à la première personne, avec des compétences évoluant selon celles que l’on utilise et/ou entraîne (et non de manière artificielle par simple passage de niveau). La possibilité de personnaliser son personnage à l’envie. Que du bonheur! Avec le recul, dieu que c’était moche mais pour l’époque c’était en plus très beau.

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Election complémentaire au Conseil d’Etat vaudois

Et bien oui je me devais de me fendre d’un petit billet là-dessus, juste pour vous appeler à voter pour la candidate qui me semble la plus adaptée. Alors je vais faire un rapide tour d’horizon des candidats en lice.

Ted Robert : Le chansonnier bien connu, trublion de toutes les élections, vient encore une fois mettre son grain de sel en espérant glaner quelques centaines de voix comme d’habitude avec ses idées complètement à côté de la plaque. Il en deviendrait presque touchant (je dis bien « presque »).

Emmanuel Gétaz : Candidat surprise du mouvement Vaud Libre qui se veut ni de gauche ni de droite bien au contraire, à la vaudoise donc. Le monsieur a déjà fait parler de lui en politique lors de l’élection à la Municipalité de Montreux. Il a une certaine expérience de la gestion et de l’organisationnel, en particulier dans le domaine culturel. Du coup la masse de boulot doit lui aller. Ce qui manque, c’est comme souvent avec ces mouvements sans réelle orientation politique claire, c’est de savoir ce qu’il veut. Difficile de savoir rapidement à quoi s’en tenir et ce que l’on peut attendre de lui. Une recherche sur le net m’a amené à son programme. Rien de transcendant et un tout finalement très consensuel puisqu’il veut se positionner sur la création de logements accessibles, sur les places en garderie, sur les transports, sur la promotion économique, sur la sortie du nucléaire. Au final un programme qui fait se demander pourquoi il est dans Vaud Libre et surtout ce qu’il apporte et qui n’existait pas déjà. J’ajouterais qu’il manque d’expérience dans un exécutif. Bref, je ne vois rien de véritablement contre lui, si ce n’est qu’il semble juste piquer des idées à tout le monde ; donc rien de spécialement pour non plus.

Pierre-Yves Rappaz : Le candidat UDC se présentant sur ses affiches comme celui qui sait faire un nœud de cravate et regarder dans le vide avec une attitude beauf. Mais c’est surtout la publicité mensongère de sa campagne qui m’énerve : se présenter comme candidat du centre-droit alors que l’UDC est très nettement à droite, c’est un peu gonflé. D’autant que M. Rappaz n’est pas dans les plus modérés-traditionnels des UDC (pas dans la même ligne que son prédécesseur nettement plus consensuel feu M. Mermoud). Sans compter qu’il soutient l’initiative de son parti contre l’immigration massive, initiative qui remettrait en cause le accords de libre circulation et qui est donc combattue par les milieux économiques qui sont eux du centre-droit (pfiouh). Aucune raison donc pour la droite traditionnelle de soutenir ce candidat si ce n’est par peur de perdre une majorité à l’exécutif cantonal. Mais à quel prix?

Béatrice Métraux : On finit avec notre candidate verte, soutenue par le PS  et la gauche de la gauche, syndique de Bottens et pour laquelle je vous invite bien évidemment à voter. Avec elle, les aspects humains, sociaux, et la vision à long terme deviendront des éléments clés du Conseil d’Etat. Avec son élection, ce ne serait pas seulement un renforcement de la gauche mais même un basculement (puisque le Conseil D’Etat est à droite depuis longtemps). Finalement notre société ne s’est pas fondamentalement améliorée avec cette droite au pouvoir, on compte de plus en plus de gens dans le besoin, de problèmes sociaux à tous les niveaux, et un renversement de majorité ne peut qu’être une bonne opportunité. Bien sûr il n’y aura pas de changement radical, il ne s’agira pas de tout envoyer balader, mais plutôt de prendre d’autres priorités et de défendre les gens en premier lieu.

Voilà mon petit tour d’horizon. Mon choix est donc très clair et je ne peux que vous inviter à voter pour Béatrice Métraux, pour donner un nouvel avenir à notre canton et ses habitants.

13 novembre 2011, le second tour de l’élection au Conseil des Etats

Il n’y a pas si longtemps se déroulaient les élections au Conseil National et le premier tour pour le Conseil des Etats. Hier avait lieu le second tour sur Vaud, afin de remplir les deux sièges du canton dans cette chambre. Et c’est avec un plaisir certain que j’ai vu l’élection du ticket de Géraldine Savary (PS) et Luc Recordon (Verts), les sortants qui se représentaient. Oui je suis bien content de voir ce duo ré-élu. Ils pourront ainsi continuer sur leur lignée, profiter des acquis et des réseaux mis en place dans les années précédentes pour tenter de faire avancer des idées justes et humaines. On notera que l’élection de Mme Savary semblait très vite acquise, tandis que celle de Luc Recordon a dû attendre que de grandes communes rendent leurs résultats, car il partait assez en mauvaise posture.

On notera surtout que ce second tour voyait le ticket des sortants opposé à un ticket PLR-UDC. Eh oui, Vaud reste un des seuls cantons où une droite classique, traditionnelle, bourgeoise, portée sur l’économie et le libéralisme, s’associe avec un parti à la ligne dure, isolationniste, porté sur la haine et jouant à son gré avec les outils de la démocratie directe de manière parfaitement scandaleuse. Eh oui, même si je ne suis pas d’accord avec l’essentiel des idées du PLR, je peux quand même les entendre, les comprendre, et débattre là autour. Avec l’UDC cela devient beaucoup plus difficile. Le PLR ne vit certes pas sur le même continent que moi, ni avec les mêmes gens autour, mais on a au moins un socle commun pour discuter. L’UDC vit plutôt sur une autre planète, voire une autre galaxie. Cette alliance contre nature, d’autant plus au moment où l’UDC remet en cause la libre circulation nécessaire à l’économie, me semble la principale raison de cet échec. On peut d’ailleurs voir que les listes UDC et PLR ont été les plus modifiées, celles où davantage de gens ont tracé un candidat. Les listes PS et Verts ont été bien plus votées compactes sans changement. Le ticket Savary-Recordon est une vraie alliance, deux personnes qui s’entendent et savent travailler ensemble.

Ma grosse déception? Le taux de participation. Pas surprenant en fait, parce que on pouvait s’y attendre. Mais quand même, on en revient toujours à la même question… Comment se fait-il que moins de 36% des électeurs se sentent intéressés par l’avenir du pays et les grandes décisions qui devront se prendre? Un rapide échange sur Facebook avec une connaissance abstentionniste m’a laissé entendre que de toute manière la langue de bois et les promesses non tenus ne donnent pas envie d’aller voter. Est-ce là le cas de touts ceux qui ne votent pas? Je suis déçu de voir une telle vision du monde politique en entier? Sommes-nous tous, candidats et élus, dans le même bateau? Toutes générations, toutes orientations, tous idéaux confondus? D’autres abstentionnistes dans le coin pour donner leur position? D’autant qu’avec la suite du marathon électoral vaudois, cela ne va pas tellement s’arranger.

The Wire – saison 3

Après avoir étudié les bases du fonctionnement du trafic de drogue dans la rue, puis les difficulté du monde ouvrier chez les dockers de Baltimore, The Wire continue sa peinture sociale très dure sur fond d’enquête policière. Cette fois, les auteurs mettent dans leur collimateur les politiques et l’administration. Bien que l’apparence soit du coup plus jolie, plus clinquante, moins sale, le fond se révèle tout aussi trash que précédemment. J’irais même jusqu’à dire que c’est encore plus dur. Finalement, tout le monde est pourri jusqu’à l’os (voir plus) et y’en pas un pour racheter l’autre. Mais bon, c’est ce qu’on aime aussi dans cette série, et on regarde pas the Wire si c’est pour voir du bisounours. Nous allons ici suivre à nouveau les tribulations de l’équipe spéciale autour de McNulty l’emmerdeur de service. Alors que l’on souhaite les mettre sur un nouveau dealer, ils découvrent que Barksdale sort de prison. Tandis que Bell semble se ranger en tant qu’homme d’affaires. Un nouveau venu veut jouer des coudes pour obtenir des coins de rue. N’oublions pas que Omar est toujours là pour foutre la merde, avec son désir de vengeance. Ca c’est pour la dure vie du terrain. Les hautes sphères ne sont pas en reste. Magouilles et coups dans le dos sont légion là aussi. A commencer par les élections au poste de maire qui se profilent et pour lesquelles les prétendants se mettent sur les rangs, avec souvent la sécurité comme cheval de bataille. Et puis il y aussi l’administration, et les travers de la gouvernance par indicateurs et chiffres. Et les pots de vin aussi, les sommes circulant sous le manteau dans le cadre de permis de construire et autres accélérations de travaux et d’autorisations.

Bref, il y a de la matière, on ne va pas s’ennuyer. D’ailleurs cette saison me semble plus dynamique, plus rythmée que les précédentes. Bon, ce n’est toujours pas la série policière grand public où on résout une enquête et demi par épisode avec des gros flingues et des poursuites partout. Simplement une impression d’un truc plus prenant. D’ailleurs on l’a visionnée en moins de temps que les précédentes.

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