Coraline

Après de mûres réflexions quand à l’âge minimum, j’ai entraîné mon fils voir Coraline…

Ben oui Coraline est un film tiré d’un roman de Neil Gaiman (dont j’ai déjà dit tout le bien que je pensais avec quelques billets sur ses bouquins), et réalisé par Henry Selick (le réalisateur de l’Etrange Noël de Mr Jack, qui n’est donc pas Tim Burton comme beaucoup le croient), donc gages de qualité pour moi. Je m’attendais donc à quelque chose de très décalé, assez fumette et joliment visuel. Pari gagné.

Je ne connais pas tellement les livres pour enfants de Gaiman. Mais on y retrouve ses habitudes. A savoir la confrontation d’une personne de notre monde standard à une sorte de réalité parallèle complètement décalée. Ici c’est la petite Coraline qui vient habiter dans une nouvelle demeure avec ses parensts, ces derniers ne faisant guère attention à elle, se donnant peu de peine pour être à son écoute et lui faire plaisir. La pauvre n’a pas une vie très folichonne du coup. Dans cet endroit bien entendu quelques personnages hauts en couleur qui vont donner du piquant au tout. Un jour, Coraline découvre une petite porte un peu magique amenant dans la même maison, mais dans une sorte de monde parallèle. Ici ses parents sont attentifs, font tout pour lui plaire, pour qu’elle soit heureuse, lui apportent tout ce qu’elle souhaite. Sauf que ces parents ont des boutons cousus au visage à la place des yeux. Les visites de Coraline vont virer au cauchemar quand ces parents bis vont lui demander d’accepter de se faire elle aussi coudre des boutons. L’intrigue reste « pour enfants » et manquera peut-être de profondeur aux yeux de certains adultes. Reste que le tout tient bien la route, que l’histoire tourne bien. On se trouve avec une bonne morale, de bonnes idées.

Au niveau visuel, c’est très bon. L’univers est retranscrit via des personnages et des décors bien typés. Pas de réalisme ici, mais plutôt justement des exagérations, des déformations. Tout concourt à rendre ce monde attachant. Tout s’adapte à l’histoire. On a une ambiance surtout, et c’est ce qui compte. Parfois un peu sombre, on est limite avec un gamin de 6 ans comme le mien (d’où mes hésitations évoquées en en-tête de l’article) ; bon, le mien n’est pas le plus impressionnable ni le plus fragile, mais je conseille de faire attention à ce niveau. Reste que ce visuel est rendu donc par des marionnettes, c’est de l’image par image. Et c’est bon. Un grand bravo là.

Niveau son aussi c’est du tout bon. Les musiques, bruitages, les ambiances sonores, sont superbes. J’ai vu la VF et les voix y sont très bonnes.

Au final donc, un très très bon film, un grand moment. Même si certains adultes resteront sur leur faim, on y trouvera beaucoup de bonnes choses.

Une réflexion sur « Coraline »

  1. J’ai pu emprunté la BO du film sans l’avoir encore vu, et déjà rien qu’à ce niveau je suis totalement conquit. J’ai écouté l’album en boucle et tiré 2-3 pistes pour en faire des musiques d’ambiance pour mon jdra bestYoles voir même Drôle d’étoiles aussi.

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