Ecublens : second tour de l’élection municipale

Allons-y pour un petit complément à mon billet sur le premier tour et l’élection au Conseil communal. Récapitulons les forces en présence… Après une cuisante défaite dans le cadre de l’élection à la Municipalité, les trois candidats UDC se sont retirés. C’étaient les seuls. Cela laissait dès lors 10 candidats en lice pour 7 sièges. Il y avait donc nous, les Verts, avec notre candidate Danièle Petoud-Leuba (sortante) ; pour le second tour, nous faisions liste commune avec le groupe PSIG (2 sortants, Michel Farine et Pascale Manzini et une toute fraîche arrivé Sylvie Pittet-Blanchette). Forum représentait 2 sortants (Christian Maeder et Charly Rothen) ainsi qu’un nouveau (Jean-Michel Barbey). Le PLR alignait de son côté le syndic sortant (Pierre Kaelin) et deux nouveaux (Didier lannaz et Anne-Claude Gilli-Studer). Il ressort de ce scrutin que, mis à part pour l’UDC, la tendance du Conseil est la même que la Municipalité. De plus, on voit que l’on avance plutôt à contre-courant de la majorité des villes du canton où la gauche consolide sa place et où le centre-droit s’effrite un peu.

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D-War

Alors je vais commencer cet article par un grand merci à Cryl pour m’avoir prêté ce DVD. D-War, c’est un film dont j’avais beaucoup entendu parler sur les forums. Et là j’ai enfin eu l’occasion de voir ce grand moment de cinéma qui modifie mon échelle des valeurs pour estimer la qualité des films. Action, amour, humour, occultisme, monstres, légendes millénaires, tout y est pour créer un fabuleux cocktail qui vous transformera aussi. Le visionnement de ce film rend différent. Il y a un avant et un après D-War.

D-War, c’est tout d’abord une ancienne légende coréenne. D’immenses serpents magiques vivent sur notre terre. Et ce depuis des millénaires, et sans que la population ne s’en soit aperçue. parmi ces serpents il y a des gentils et des méchants, les uns cherchant à protéger la planète, les autres à détruire le monde. Déjà à ce stade, dès les premières minutes du film, on sent bien la profondeur et l’ambiguïté qui règne. Ce ne sont pas deux races opposées qui s’affrontent, mais au sein de la même race on compte des gentils et des méchants ; quelle magnifique déconstruction du concept de manichéisme! Tous les 500 ans, l’un de ces serpents se voit amené la lumière des cieux lui permettant de devenir un surpuissant dragon céleste aux pouvoirs terrifiants et qui peut changer l’avenir du monde. Il faut pour cela qu’il trouve une jeune fille qui, le jour de ses 20 ans, devient une concentration de pouvoir divin. Le serpent qui avale la fille devient alors dragon. Et bien entendu il y a des gardiens de cette jeune fille qui veulent l’amener au gentil serpent ; il faut la sacrifier pour le bien plutôt qu’elle ne meurt pour le mal. Et ici encore l’un des grands poncifs du cinéma est mis à mal : point de happy end ou de solution facile, la jeune fille doit mourir. Sans quoi elle sera encore et toujours pourchassée par les dragons (enfin, plutôt tous les 500 ans dans diverses incarnations). Les gardiens sont au nombre de deux, un ancien sage et son élève, tous deux guerriers redoutables ; et le jeune élève tombant amoureux de la jeune fille désignée refusera de la voir mourir dans la gueule d’un serpent. Ajoutons encore une armée de sombres séides aux ordres d’un cruel commandant soumis au méchant serpent et nous obtenons une solide base de légende formant un subtil socle à une histoire toute en finesse et complexité. De nos jours, à Los Angeles, on retrouve une nouvelle incarnation du jeune guerrier et de la jeune fille, aucun ne sachant vraiment qui ils sont ni ce qu’est leur avenir. Le vieux maître est aussi là et va rappeler le héros à sa tâche. Tandis que les méchants débarquent afin de s’emparer de la demoiselle en détresse. Va s’en suivre une série de hauts faits d’armes amenant à une conclusion poignante et touchante.

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