Dobble

L’autre jour on a acheté cette petite boîte toute simple. En effet, Dobble se présente dans une boîte ronde et métallique et n’est composé que d’un jeu de cartes rondes recouvertes de huit symboles. Une petite boîte rose et jaune de chez Iello qui fait bien flashy dans les étals et que l’on repère, mais dont il n’est pas évident de deviner le potentiel ludique et fun juste comme ça. D’ailleurs, si je ne l’avais pas testé auparavant, je n’aurais sans doute pas craqué. Dobble c’est un jeu apéro typique, un de ces party-games dont les règles s’expliquent en 30 secondes et qui permet de très courtes parties bien délirantes ne rebutant personne (même ma mère et ma belle-mère ont tout compris). Bon, comme tous les jeux apéros, on ne passe pas 5 heures de suite à faire des parties de Dobble.

Le principe de base, c’est que, quelles que soient les deux cartes du jeu que vous prenez, il y aura toujours un et un seul symbole commun entre les deux ; la seule différence entre les deux symboles pouvant être la taille. Dès lors, la règle propose 5 petits jeux différents se basant tous sur une même idée : être le premier à repérer le symbole commun entre deux cartes et le signaler. Observation et rapidité sont donc les deux fondements du jeu. Avec parfois un peu de mauvaise fois quand il s’agit de décider qui a réagi en premier… Continuer la lecture de Dobble

Flattr sur ce blog

Et voilà, j’ai souscrit au concept de Flattr. Mais kezako, me direz-vous? Flattr est un système de micro-payement pour du contenu que l’on apprécie. En gros, je peux aller sur un site (comme ce blog, mais il y en a des paquets d’autres) et d’un clic (si je suis inscrit), je peux « flattré » un article ou un billet que j’apprécie particulièrement. J’aurai préalablement chargé mon compte Flattr de quelques euros et indiqué à Flattr un montant mensuel (minimum 2 euros). A la fin du mois, le montant mensuel en question est réparti équitablement entre les différentes pages web que j’aurai flattré. On notera que Flattr s’ouvre aussi aux contenus en dur, en vrai, via des systèmes de QR codes par exemples.

Bon, vu les sommes toutes petites engagées, il ne s’agit pas de gagner sa vie avec, mais bien plutôt de mettre en place une espèce de fonds de soutien. Les sommes que je percevrais via ces clics iront dans mon fonds Flattr et pas dans mon porte-monnaie, et seront donc versées aux auteurs que moi-même je flattrai. Je ne me fais aucune illusion sur l’ampleur des montants qui vont transiter par moi, mais au moins je participe à un système communautaire de financement et de soutien. On verra bien ce que ça donne.

Si vous ne connaissez pas Flattr, c’est par ici que ça se passe.

Revue de web – S01E16

Politique

Quelques jours après, nouvel incident avec une arme de service. Fallait vraiment pas les déposer à l’arsenal!

Moins de filles-mères aux USA, c’est plutôt une bonne nouvelle, même si le taux reste élevé chez les chrétiens conservateurs! Etonnant, non? Et dire que nos propres conservateurs veulent interdire l’éducation sexuelle à l’école

Une petite idée du budget faramineux dévolu à l’armée, pur voir à quoi on pourrait l’utiliser de vraiment utile.

Et la Suisse qui pollue toujours trop… On annonce une politique en vue de la sortie du nucléaire, ainsi que la réaction des Verts.

Deux articles sur le revenu de base inconditionnel (cf mon billet de la semaine passée) : sur Domaine Public et sur Politblog.

Un jugement démontrant que les droits des locataires peuvent encore être préservés et que les abus sur les loyers peuvent être attaqués. Continuer la lecture de Revue de web – S01E16

The Crow

Encore une fois, j’ai revu The Crow. Et y’a pas à dire, c’est toujours un grand plaisir. 1994, presque 20 ans, et il a quasi pas pris une ride, c’est juste hallucinant! Le scenario, la mise en scène, la musique, l’image, tout y est, c’est décidément un grand film. Je vais pas non plus vous résumer le truc et cous expliquer de quoi il retourne, ce serait faire un affront à votre culture parce que vous le connaissez aussi… non? Alors débrouillez-vous pour le voir au plus vite. Noir, sombre, romantique, violent, dur, The Crow est un petit bijou dont on ne se lasse pas. Et sans doute l’une des meilleures bandes-son que j’aie jamais entendues. Le réalisateur Alex Proyas avait vraiment démontré d’emblée son talent, confirmé dans par exemple Dark City. Brandon Lee avait lui aussi démontré des talents d’acteur qu’on ne lui avait pas toujours soupçonnés (ahh, rappelons-nous par exemple Dans les griffes du dragon rouge), et sa fin tragique sur le tournage a donné au film un aspect mythique et poignant. La tragique histoire de Draven et sa fiancée, assassinés, ne verse pas dans le gnangnan et le pathos inutile, la tristesse et la violence de toute cette histoire sont relatées sans chichis, sans excès, avec justesse, pour laisser libre cours à la brutalité qui en découle dans la vengeance qui s’ensuit. Noirceur, pluie, maquillage, bien entendu ce film a aidé à porter le mouvement gothique, mais il va bien au-delà et ne doit pas être restreint à un mec peinturluré en cuir noir qui dessoude des méchants. C’était bon, ça fait toujours du bien de revoir de bons films! Et comme je n’en avais pas encore parlé ici, c’est une bonne occasion de le faire.