Le Lorax

Un film tous publics ce week-end pour la première séance cinéma de la petite : Le Lorax. Gentillet, joli, tranquille, ce film est agréable et roule sur un bon fond, celui de la petite fable écologique qui va bien. L’histoire commence à Thneedville, une ville enfermée derrière ses murs, sans rien de naturel, où tout est artificiel, plastique ou métal, y compris les arbres aux branches desquels on trouve des ampoules pour faire de la lumière. Cela va même très loin puisque l’air n’est pas très pur et que de l’air pur est vendu en bouteille aux habitants par le richissime O’Hare. Afin de plaire à la belle de son cœur, le jeune Ted va sortir de la ville dans l’espoir de lui ramener un arbre, un vrai, qui pousse et grandit. Dans la désolation sans plantes qui règne à l’extérieur, il va rencontrer le Gash-pilleur, un homme vivant reclus dans sa bicoque et qui s’annonce comme le responsable de la destruction de tous les arbres. Par un jeu de flashbacks, il va raconter à Ted comment cette horreur est arrivée, malgré l’intervention du Lorax, une étrange créature tentant de défendre les arbres.

Le film est joli tout plein, avec de belles images, de belles couleurs, de mignons animaux, des personnages attachants, une morale, et un happy end. Parfaitement regardable par un très jeune public, ce dernier ne comprendra sans doute pas tout ; le système des flashbacks rend le tout un peu ardu pour eux (ce qui est le cas de ma fille). Reste un moment fort sympathique au cinéma en famille…

Le Lorax a de bons côtés. On sent la patte sympathique des créateurs de Moi, moche et méchant qui visent ici un public plus jeune encore. Les couleurs, le style visuel, le look des personnages, on est vraiment dans un style assez proche. Et puis il y a ces pointes d’humour décalé qui ajoutent quelque chose spécialement pour les plus grands (les poissons chanteurs par exemple, qui m’ont fait rire). Techniquement donc, rien à redire. Et puis le look global est très sympa. Thneedville a vraiment ses particularités, dont ses bagnoles à une roue assez bien foutues ; il y a un vrai travail de design et de création de monde.

Ajoutons à cela une musique bien ficelée et des chansons qui passent bien ; pas du gnan gnan à la Disney, mais une vraie bande-son qui colle à l’ambiance du film.

Au passage, signalons que le film est tiré d’un bouquin de Dr. Seuss, auteur également du livre qui a inspiré le sympathique Horton, là aussi déjà une petite fable écologique gentillette.

Un film agréable qui se laisse voir, mais qui n’est pas indispensable. Parfait si vous cherchez de quoi occuper de tout petits au cinéma ; pour les plus grands, cherchez plutôt du côté de Brave ces temps ; mais bon on ne tape pas dans la même catégorie. Ca détend et c’est mignon, bien foutu, et avec quand même de bons moments, bref c’est déjà mieux que pas mal d’autres films…

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