GI Joe – Le réveil du Cobra

Quand Hasbro fait passer ses licences de jeux et jouets en films, ça peut donner le pire (Battleship) et… nan, pas le meilleur, mais du parfaitement regardable et sympathique, comme ce GI Joe. Alors bon, faut pas pousser mémé dans les orties, on n’a pas du grand cinéma. Ni même du grand cinéma d’action. C’est un film bourrin, pas crédible pour un sou, au scénario sans surprise. Mais c’est bien fout, et 4a remplit sa mission de film bourrin très correctement. Un grand scientifique marchand d’armes a créé une super arme pleine de nano-composants qui bouffe toute structure sur laquelle ils sont lâchés, jusqu’à ce que que l’on active leur coupe-feu. Un truc mega-balaise qu’il vend à l’OTAN. Et comme par hasard, les militaires de l’OTAN se font voler le truc en question par une bande de super guerriers. Les deux militaires survivants vont rejoindre l’unité d’élite des Joe, un groupe de la crème de la crème internationale, avec les meilleurs d’entre les meilleurs pour des missions où tous les autres échouent. Et hop, à la recherche des ogives contenant les nano-machins. C’est GI Joe et Cobra qui se foutent donc allègrement sur la tronche avec des scènes d’actions toutes plus délirantes les unes que les autres parce qu’ils disposent de talents et de matériel que même dans tes rêves les plus fous ça existe pas. Ca frappe, ça tire, ça saute, ça court, ça conduit, ça pilote, dans les airs sur terre et sous l’eau, dans tous les coins du globe, dans le pur style du film d’action qui ne cherche pas à être autre chose.Rajoutons à cela les histoires personnelles (Duke et la Baronne, Snake Eyes et Storm Shadow, Rex) pour donner un semblant de profondeur aux personnages et le tout est emballé.

Franchement je me suis bien amusé. C’est tellement trop gros que c’en est drôle. Effets spéciaux kilométriques, chorégraphie de l’action et des bastons, gadgets improbables, tout y est. Et ça n’arrête pas. On a même droit à des acteurs sympas, même si les rôles particulièrement stéréotypés et manichéens ne leur laissent pas une grande liberté d’action. Rachel Nicols s’en sort bien avec Scarlett. Arnols Vosloo, le fameux Imhotep. Dennis Quaid est bien à sa place. J’aime beaucoup Christopher Eccleston en méchant. Et le personnage de Joseph Gordon-Lewitt a un look génial.

Après tout, c’est un film de Stephen Sommers, monsieur « La Momie », qui retrouve ici une partie de ses acteurs. Et on retrouve la même action, peut-être un peu moins d’humour, mais la même impression d’un truc pulp, bigger than life, pas crédible du tout, mais tellement fun et reposant pour le cerveau. Moi ça m’a bien éclaté, et je me réjouis de voir la suite prévue pour l’année prochaine ; certes ça ne vaudra pas le prix d’une entrée au cinéma mais à la maison ça va le faire.

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