Deliverance

delivranceToujours dans la série « rattrapage sur les classiques pas encore vus », je me suis fait Deliverance l’autre soir, un film de Monsieur John Boorman sorti en 1972 ; et oui, ça nous rajeunit pas tout ça ma p’tite dame. Alors celui qui sortirait 4a maintenant en disant qu’il fait un survival se ferait probablement huer et traiter de petit joueur ; mais faut replacer ce film dans son contexte d’époque ; il a quasiment lancé le survival, il est terriblement violent et très crû pour cette période, extrêmement brutal. C’est devenu dpeuis une référence dans son genre.

Deliverance raconte la virée de quatre potes quarantenaires (aujourd’hui on y enverrait une troupe d’ados dans des miss à gros seins et court vêtues) sur une rivière. Ils veulent la descendre en canoë avant qu’elle ne disparaisse sous les eaux montantes dues à la construction d’un barrage en aval. Nos quatre gaillards vont donc loin en amont dans un village d’autochtones, où l’on rencontre entre autres un gamin difforme qui se révèle un dieu du banjo et qui pose là une scène culte avec un morceau musical magique, le fameux duelling banjos. Après avoir obtenu des gars du coin que ces derniers conduisent leurs voitures plus bas le long de la rivière, nos quatre lascars montent dans leurs deux canoës. Citadins avertis, ils ne sont pas complètement à leur aise, à part l’un d’eux qui se présente comme un habitué des virées en pleine nature. Et le passage de certains rapides ou la recherche de nourriture seront des éléments importants de l’expédition. La rencontre avec d’autres autochtones plus loin se révèlera nettement plus traumatisante avec la fameuse scène du « scream like a pig » qui a énormément perturbé les gens, et qui reste aujourd’hui encore particulièrement violente, animale, dérangeante. Tout va partir en couilles dès ce moment, et la survie des quatre aventuriers sera particulièrement difficile. Ils vont devoir lutter et repousser leurs limites aussi bien physiques que psychologiques ou morales, pour s’en sortir.

Continuer la lecture de Deliverance

Game of Thrones – saison 03

Game_of_Thrones_Season_3Il m’aura fallu un petit moment pour sortir ce billet sur la troisième saison de Game of Thrones, mais le voici. Il faut dire que la saison est très forte et a marqué le public ; surtout le public qui n’avait pas lu le bouquin en fait. Cette saison raconte donc les événements d’une grosse première moitié (voire deux tiers) du troisième tome dont je vous parlais il y a peu. la série respire un peu et prend dorénavant un rythme de deux saisons par bouquin ; si l’auteur se sort les pouces du cul, il pourrai presque ne pas être rattrapé par les épisodes. Donc cette troisième saison porte des moments très forts et de grosses évolutions de personnages. Elle prend aussi toujours quelques distances avec le livre. Des personnages changent, des actions changent, la chronologie n’est pas toujours la même. Mais le sens général reste et les scènes importantes sont bien là aussi.

J’imagine que, pour ceux qui ne lisent pas les bouquins, le tout devient difficile à suivre. De plus en plus de personnages, de plus en plus d’intrigues qui se croisent, de fils qui se nouent. Ce n’est pas évident. mais bon, c’est le concept du truc, c’est du GRR Martin, voilà. La narration de la série va dans un ordre beaucoup plus chronologique que les bouquins aussi. On va d’un personnage à l’autre en fonction de l’ordre chronologique, plus facile à suivre ainsi ; alors que les livres peuvent rester un moment sur un personnage, puis revenir en arrière sur ce qu’a vécu un autre pendant ce temps. On a aussi des informations nouvelles ; l’identité du vieux chevalier qui aide Daenerys, révélée tôt dans la série et assez loin dans le bouquin, ou tout ce qui arrive au pauvre Theon (oui, là je le plains, malgré tout ce qu’il a fait plus tôt) dont on ne sait rien dans le troisième livre. Du coup on est vraiment dans une adaptation, « Martin aproved » certes, mais qui ne colle pas à 100% au livre ; et tant mieux, ça permet de garder un peu de suspens.

Continuer la lecture de Game of Thrones – saison 03

Jeu de rôles : les problèmes posés par la science-fiction

Yop ça y est, je me suis remis au taf sur ExtReM_37! Bien que mis au repos forcé pendant un temps un peu trop long pour cause de mémoire et autres éléments de Vraie Vie, le projet n’a jamais été mort. Bien au contraire, je n’ai jamais cessé d’y réfléchir. Entre cette pause et les mésaventures d’éditeur, il y a certes eu une baisse de motivation et de rythme de travail. Mais bon, l’ouvrage est de retour sur le métier, pour une ligne droite que j’espère être la dernière. Et j’ai ouvert la discussion à d’autres gens qui n’avaient pas encore mis le nez dedans, histoire d’avoir un œil extérieur. D’une part il y a tout un boulot sur le système, qui va mériter qu’on s’y attarde longuement. D’autre part il y a le background, qui certes en général plaît, mais qui pose quelques soucis ; en cours de partie d’ailleurs, j’ai du quelques fois improviser sur certains éléments. On voit que la SF avec sa haute technologie, apporte des questions toutes particulières. Je renvoie rapidement aux billets du copain Alias, qui a joliment l’habitude de traiter de la SF quand même, Jouer science-fiction, c’est dur! et Jouer science-fiction, c’est facile! ; un diptyque aux titres volontairement provoc, mais qui rend bien certaines questions légitimes. Continuer la lecture de Jeu de rôles : les problèmes posés par la science-fiction

Revue de web – S02E25

revue_de_webCulture

Il a l’air d’envoyer du bois, ce nouveau Riddick.

Un nouveau délire paranoïaque dans les DRM pour ebooks : changer le texte pour le rendre unique à chaque fois. C’est complètement débile!

Un vrai film LEGO officiel.

Nouvelle bande annonce pour The World’s End, et j’aime.

Jeux

The Evil Within, il fait super envie.

L’annonce d’un nouveau Days of Wonder, toujours un événement. Continuer la lecture de Revue de web – S02E25